X-Men le commencement

Catégorie
Cinéma
Titre Original
X-Men first class
Genre
Pays
USA
Date de sortie
15/10/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Bryan Singer
Scénaristes
Ashley Miller, Zack Stentz
Compositeur
Henry Jackman
Critique cinéma
Edition
Standard
DureeFilm
131
Support
Critique de Simon Volant

Résumé

Parcours croisé dans la jeunesse de Charles Xavier et Erik Lensherr, le film qui explique l'origine des X-Men dans un prélude exceptionnel.
Erik Lehnsherr a perdu sa mère dans un camp de concentration, tuée par un allemand qu’il compte bien retrouver. Mais Erik est un mutant, maîtrisant le magnétisme. Il va croiser la route d’autres mutants, conduits par Charles Xavier, un puissant télépathe. Cette quête va profondément influer l'histoire, car nous sommes dans les années 60, en pleine guerre froide.

Lien pour la critique cinéma de Sébastien Keromen...

Réalisation

Le film réussit le pari de situer toute l'action dans les années 60 mélangeant ainsi les éléments d'époque (certains diront un peu kitch) avec l'ébauche visuelle de la trilogie X Men. la réalisation de  Matthew Vaughn est tout en finesse avec pas mal de jeux de réflexion (miroir, lingot d'or,etc.) et un montage assez sobre qui change un peu des plans enchainés sur un rythme épileptique. Ce qui était à la mode il y a une paire d'années ne l'est plus, car la 3D impose désormais un enchainement de plans beaucoup plus calme. Et quand on regarde de près la réalisation de X-men le commencement, on peut penser que le film a été pensé pour être tourné en 3D. Car même sans cet artifice, la réalisation jour plus sur la composition en profondeur des scènes que sur les grands effets de caméra (grue, travelling, etc).
Ce film est une belle revanche pour Matthew Vaughn qui n'était pas du tout pressenti pour le réaliser. Il a été plus ou moins mis sur la touche de X-Men 3 au profit de Brett Ratner pour le résultat que l'on connait c'est-à-dire un carton au box-office, mais un résultat artistique en deçà du reste de la trilogie. Le film suivant, axé sur Wolverine achèvera d'enfoncer le clou. l'ère des 2 films de Bryan Singer est désormais bien loin et le retour du réalisateur prodige est impossible, il est sous contrat d'exclusivité avec le studio Warner ce qui ne l'empêche pas d'être présent pour la production du film.
Autant dire que X-men le commencement devait faire un sacré exploit pour redorer le blason de la licence au cinéma et reconquérir les fans. Une réalisation efficace ne suffit pas, il faut de nouveaux acteurs et de nouveaux personnages pour renouveler le genre.

Acteurs et personnages (en association Sébastien Keromen)

Le film réussit l'exploit d'aligner un paquet de personnages. Globalement, le jeu d'acteur est à la hauteur de la réalisation : très bon.
À commencer par les deux mutants principaux, Magneto et le professeur X, incarnés par un Michael Fassbender et un James McAvoy impressionnants et totalement à l’aise dans des rôles bien écrits. Et en plus, on les imagine très bien vieillir respectivement en Ian McKellen et Patrick Stewart, tout ça s’enchaîne alors avec la première trilogie. On trouve même quelques clins d’œil réjouissants aux films existants.
Les autres mutants sont également bien campés par des petits jeunes qui vont bien, à la fois crédibles et attachants, sans oublier d’être effectivement des étudiants qui découvrent leurs pouvoirs. Mystique, offre un personnage toujours aussi intéressant et le Fauve. Pour les accompagner, d’autres mutants inédits au cinéma, comme le Hurleur, ou Havok (un peu sous-exploité). Et du côté des méchants, Sebastian Shaw et Emma Frost, tous deux à la fois inquiétants, charismatiques mais diablement dangereux. Associé à la période sixties du film, ils sont dignes d'un bon vieux James Bond, des superpouvoirs en plus. Les quelques derniers mutants sont par contre un peu obscurs et moins passionnants : Riptide qui se contente de faire quelques tornades dans ses mains, Azazel (vague resucée du Diablo de X-Men 2), Angel une fille avec des ailes qui reste en retrait et Darwin qui évolue en réponse à l’attaque, mais totalement sous-exploité.
Et si le casting des mutants principaux n’est pas spécialement connu (à part Kevin Bacon qui joue Sebastien Shaw), celui des seconds rôles est impressionnant, entre acteurs connus et réguliers de séries télé : Oliver Platt, Michael Ironside, Rose Byrne (Damages), Jason Flemyng (Primeval/Les Portes du temps), January Jones (Mad men), James Remar (Dexter), Ray Wise (Twin Peaks), Glenn Morshower (Aaron Pierce dans 24 heures chrono). Du beau monde, pour des rôles bien faits dans un scénario bien fait. Principalement axé autour de Magneto et Xavier, avec aussi le docteur Moira McTaggert et Mystique, l’histoire est complète et bien tournée, il se passe toujours quelque chose d’intéressant, et elle n’oublie pas d’inscrire ses événements dans l’Histoire des années 60.

Musique

Composée par Henry Jackman, la musique suit parfaitement l'action et souligne avec force les émotions. C'est particulièrement vrai avec le thème de Magnéto qui saura réveiller vos enceintes et peut être vos voisins ! Le niveau de l'accompagnement est sans commune mesure avec les habituelles BOF de blockbusters.

Effets spéciaux et verdict

On ne s'attardera pas sur les effets spéciaux, vous avez vu un film des X-men, vous savez à quoi vous attendre ! Beaucoup de plans truqués, beaucoup d'effets spéciaux visuels et sonores, mais surtout un combat final à couper le souffle, sur l'eau, sous l'eau, dans les airs, sur terre, etc., et bien entendu un final qui ouvre la possibilité de continuer l'aventure.... Ca tombe bien X-Men first class 2 (je n'imagine pas le titre français... recommencement, commencement 2) est en préparation !
Bref, une réussite totale pour un disque à ranger à côté des films de Bryan Signer.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image très cinéma qui offre de bonnes couleurs, une compression sans faille et trahit même quelques trucages (on distingue la composition numérique dans la scène du laboratoire allemand au début du film). La seule chose que l'on peut lui reprocher est peut-être une légère douceur générale qui permet de donner un léger look 60s au film en diminuant légèrement le piquet.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Musique
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La VO en DTS Master Audio est excellentissime à tous les niveaux : spatialisation au top, dynamique, effets sur les enceintes arrières.
La VF en DTS normale s'en sort très honorablement avec des dialogues sagement campés sur la centrale.
La bande originale isolée est en DD classique (448kb)
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
BD Live
Bande originale du film isolée et en 5.1 s'il vous plait !
Un long making of de plus d'une heure... en HD qui reste un making of à l'américaine sans trop donner l'impression de vendre le film. Certes on a fait un bon film, mais on vous montre comment on l'a bien fait. Finalement, on y apprend plein de choses au milieu des interviews plus ou moins formatées par le genre.
Cérébro : détecteur de mutants : comme le professeur Xavier, recherchez les mutants pour voir des extraits de film les mettant en scène puis consulter leur fiche (interactif en HD STVF)
13 scènes coupées en HD dont une paire de scènes pourraient être intégrées au film
Un contenu exclusif BDlive avec la "proof of concept" c'est à dire un tournage pour prouver aux producteurs que l'on peut faire voler des acteurs attachés par des câbles en dessous d'hélicoptères !
Toujours avec la fonction BD live, on peut également visionner le film en consultant la filmographie des acteurs présents sur le chapitre ou au casting depuis les données à jour d'IMDB.
On le voit, un contenu en bonus riche et intéressant.