Un monstre à Paris

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
France
Date de sortie
15/02/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Luc Besson
Scénaristes
Stéphane Kazandjian et Bibo Bergeron
Compositeur
Mathieu Chédid
Critique cinéma
Edition
Standard
DureeFilm
94
Support
Critique de Emmanuel Galais
Dans le Paris inondé de 1910, un monstre sème la panique. Traqué sans relâche par le redoutable préfet Maynott, il demeure introuvable…Et si la meilleure cachette était sous les feux de la rampe de « L’oiseau rare », un cabaret ou chante Lucille, la star de Montmartre ?

Sur le papier, l’idée de créer un film d’animation, dans lequel les personnages seraient interpettés par Vanessa Paradis et M est particulièrement intriguant et suscite l’envie au plus haut point. Et de côté-là, le résultat, va au-delà du plaisir de simple fan, car même les néophytes tomberont rapidement sous le charme des mélodies composées par M, qu’elles soient nostalgiques ou empreintes de poésie rythmée, à l’image de la chanson titre : « La Seine ». Le duo fonctionne à merveille, il existe une sorte d’osmose entre les deux artistes qui respire à l’ecran, une complicité que l’on croise à chaque fois aux détours des différentes harmonies, orchestrées par le réalisateur.

Côté scénario, on a tendance à flancher au détour de quelques scènes parfois inutiles, qui sentent un peu le remplissage et n’apportent pas forcément grand-chose à l’histoire. De la même manière que dans certains long métrage d’animation américain, le réalisateur comble quelques carences par une rallongement de certaines scènes, à l’image de la présentation de Catherine, le véhicule de Raoul. Si la trame se suit aisément, logique pour les enfants, les parents, eux attendent avec impatience les séances musicales qui les transportent aisément, et pas seulement pour la musique, aussi pour la virtusoisté de la réalisation qui sait s’inspirer des chorégraphies pour pouvoir faire de ces moments, de véritables instants de poesie et de plaisir.

Du côté de l’animation, les graphismes ont été soignés, pour pouvoir donner une véritable texture au film, n’hésitant pas à jouer sur différents tableaux pour mieux imprégner les séquences du film et ainsi offrir  une identité au long metrage. Le réalisateur, qui a collaboré au longs métrages tels que « La route d’Eldorado » ou encore « Gang des requins », a su s’inspirer des grands studios américains pour garder un rythme de narration soutenu sans se perdre dans un élitisme mal convenu.

En conclusion, « Un monstre à Paris » est un film majoritairement français qui a su s’inspirer des grands studios américains. Fort d’une narration énergique et d’une animation soignée, le film se démarque surtout par la virtuosité de la musique et de l’animation qui l’illustre. Côté scénario, on regrettera tout de même un manque de subtilité que le réalisateur comble par des scènes à rallonge. Un plaisir familial tout de même que la musique de Mathieu Chédid vient combler.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent un véritable éclat à l'animation, particuliuèrement lors des scènes musicales, et l'orchestration visuelle choisie par la réalisation. Le support est d’une grande efficacité lorsqu‘il s‘agit de jouer les nuances, et s'avère redoutable dans les ambiances veloutées. Une image de grande qualité au service d'un spectacle familial de qualité. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS Master Audio 5.1, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance surtout dans les bruitages particuliers au film. Le Master audio fait des merveilles lors des scènes musicales, et ne  souffre que très rarement  d‘un décalage entre dialogues et musiques. Quelques soit la version, le support se met totalement au service du film et joue presque la perfection dans les scènes musicale, comme lors de la chanson :"Un monstre à Paris", petit bijou d'orchestration sonore.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les bonus sont à l’image du film, à la fois réjouissants, et en même temps un peu frustrants, parce qu’ils ne parviennent pas à nous donner tout ce que l’on veut. On commence par le clip de Vanessa Paradis et M : « La Seine », un premier reportage sur les choregraphies du film et notamment de l’inspiration du réalisateur face au travail de son chorégraphe : Interressant, mais court !

L’interview de Bibo Bergeron vient rétablir un peu plus l’équilibre en revenant plus précisément sur les ambitions du film et notamment sur son choix musical. La grande surprise étant que le film fut d’abord tourné en Anglais, en conservant l’inspiration de Vanessa Paradis et M. La plus grande frustration de la section bonus réside dans le reportage trop court et trop contemplatif au sujet du bruitage : « En coulisse avec les bruiteurs ».

Puis l’interview, une fois de plus trop courte et pas assez précise de M et Vanessa Paradis, puis un autre aux mêmes problématiques : « Les voix du film ». L’ensemble suscite la plus grande envie, mais tout y est finalement trop court et pas suffisamment précis pour nous combler.