Synopsis
La révolte de l'ancien esclave devenu gladiateur Spartacus contre l'empire romain en 73 avant Jésus-Christ.
Critique Subjective
Le concept
C’est dans le sang et le sable des arènes que s’écrit la légende de Spartacus. Puissant guerrier Thrace trahi par un ambitieux légat romain, Spartacus est réduit en esclavage, contraint de devenir gladiateur s’il veut un jour revoir sa femme. Au sein de l’école de gladiateurs du machiavélique Batiatus et de son épouse Lucretia, Spartacus recevra l’enseignement de l’impitoyable Doctore pour devenir le plus redoutable des combattants. Mais entre l’hostilité des autres gladiateurs et les manigances de Lucretia, Spartacus devra tout sacrifier pour pouvoir survivre...
Le personnage
Joué par Andy Whitfield, le véritable nom de ce guerrier thrace nous est inconnu : il sera rebaptisé Spartacus après son premier combat dans l’arène, en l’honneur du plus féroce seigneur de son peuple. Rebelle dans l’âme, il n’a qu’un seul objectif : retrouver sa femme Sura, enlevée en même temps que lui, lors de la trahison du légat Claudius Glaber.
La série
Ce Spartacus là a peu de choses à voir avec celui de Kubrick. On a plutôt à faire à Gladiacus voir 300cus tellement cette série emprunte ses codes narratifs au film de Ridley Scott et ses tics narratifs et visuels à 300 de Zack Snyder. Mais si dans le film de Snyder les effets étaient appuyés mais mesurés ici on est un peu dans l’outrance et on découvre avec cette série que les corps des romains doivent contenir entre 10 et 20 litres de sang tellement celui-ci gicle à tout va. Dommage alors que les épisodes manquent de lien entre eux et que la trame narrative manque d’enjeu autre que la recherche désespérée de sa bienaimée, la dimension politique de Spartacus est éclipsée par la brutalité du monde des gladiateurs.
Un dernier mot
Série violente et parfois kitch mais quel bonheur pour les fans de Peplum