Alvin et les Chipmunks 3
Date de sortie
21/04/2012
Producteurs
Ross Bagdasarian Jr et Janice Karman
Scénaristes
Jonathan Aibel et Glenn Berger
Critique de
Emmanuel Galais
En vacances sur un bateau de croisière, Alvin, Simon, Théodore et les chipettes font les 400 coups. Mais leurs bêtises vont les faire échouer tous les six sur une île paradisiaque, à première vue déserte.
Comme nous le disons souvent, c’est toujours avec une certaine appréhension que l’on voit apparaitre un troisième volume d’aventures de personnages créés pour les enfants. Dans le cas d’ « Alvin et les Chipmunks » l’inquiétude est d’autant plus grande que les deux premiers n’avaient pas marqué les esprits par une prise de risque énorme. Inutile de dire que la bande annonce ne laisse rien présager de bon, particulièrement en ce qui concerne le comédien principal Jason Lee.
Mais par principe, on se laisse porter par le film et l’excitation des enfants de découvrir ces nouvelles aventures, presque autant que d’entendre leurs nouvelles reprises de tubes du moment. Et : « mauvaises langues quand vous nous tenez ...! », le film se révèle finalement beaucoup moins pesant qu’il n’y parait ! Car même si l’on peut regretter un début un peu pesant où les Chipmunks ne cessent de chanter, ce qui a tendance à un peu rebuter le père de famille qui souhaite absolument porter un regard moins naïf que sa progéniture totalement captivée ou encore la prestation des deux acteurs principaux : Jason Lee et David Cross, qui même s’ils arrivent à freiner un peu leur tendance psychotique à se déformer le visage perpétuellement, ne parviennent tout de même pas leur besoin de surjouer en permanence.
En revanche, on ne leur demande pas non plus de donner une prestation digne des oscars, et les facéties des personnages ne s’y prêtent pas particulièrement. Alors, on ravale ses mauvaises habitudes et son regard d’adulte afin de mieux se plonger dans les pétillantes aventures de ces petits écureuils dont le leitmotiv semble être : La musique et le jeu pour la vie.
Alors soyons juste : Le scénario ne « casse pas trois pattes à un canard », mais il a le mérite de captiver tout de même son jeune auditoire, sans trop les prendre pour des idiots, comme cela fut si souvent le cas dans des productions de ce type. Basiquement, ici on suit le personnage d’Alvin accompagné de ses amis, qui partent en croisières avant de se rendre aux Grammy Awards. Seulement, Alvin ne parvient pas à rester en place, ni à devenir raisonnable comme le demande David, qui ne sait plus où donner de la tête. Et après une ultime bêtise, tout ce petit monde se retrouve sur une île, apparemment déserte. L’occasion pour les scénaristes Jonathan Aibel et Glenn Berger de se plonger dans les valeurs que les enfants doivent acquérir pour pouvoir s’intégrer parfaitement dans une société qui aime les codes. Le scénario s’inspire en fait de plusieurs épisodes de la série animée, qui, eux-mêmes s’étaient inspirés de l’actualité du moment. L’ensemble ne manque toutefois pas de cohérence et la famille ne rechigne finalement pas à plonger dans ce troisième volet des aventures d’Alvin et les Chipmunks.
En conclusion, « Alvin et les Chipmunks 3 » est un troisième volet finalement assez cohérent par rapport aux précédents, qui ne manque pas de pétillance et dont l’énergie parviendra à captiver, les enfants comme leur parents. Nous ne sommes pas en plein chef d’œuvre, mais ce n’est en même temps, pas le but recherché. Le film est divertissant, pétillant c’est tout ce que l’on attendait de lui.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent un véritable éclat aux effets spéciaux, mais ne parviennent pas à masquer certaines maladresses dans la direction de la photo. Le support est d’une grande efficacité lorsqu‘il s‘agit d‘espaces lumineux, mais manque de précision lors des grands espaces. Certains défauts propres au film bénéficient pourtant d’un peu plus de soin et parviennent à être atténués.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Une piste Master Audio 5.1, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance surtout dans les bruitages particuliers aux personnages. Le 5.1 fait des merveilles lors des effets sonores, et ne se perd que très peu dans les méandres habituels : effets sonores Vs dialogues.

Supléments
Menus

Sérigraphie

Packaging
Durée Bonus :
45 min

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage
Un making of promotionnel : « Tourner à Hawaï » (7’) qui a juste le mérite de considérer les personnages de Chipmunks, comme de véritables acteurs de la série, avec leurs défauts, autant que de nous montrer les différents lieux de tournage.
Puis une séquence où chacune des chansons du film sont reprises de manière à donner la possibilité aux enfants de danser comme leurs héros : « Ecouter le Juke Box en boucle » (19’). Un documentaire autour de l’écriture du scénario, où le producteur semble peu décidé à se laisser voler la vedette par sa collègue présente à côté de lui, mais aussi présente qu’une plante verte.
On continue avec « A bord avec les Chipmunks » (7’) qui revient une fois de plus en utilisant le mélange des genres sur les dessous du tournage sur le bateau. Puis, deux gros plans : l’un sur Alan Tudyk : « Alan Tudyck, Apprenti Chipmunk » (7’) qui revient de manière assez courte mais drôle sur son personnage de Simone.
Et un autre, plus conventionnel sur le comédien Jason Lee (7’) qui se traine les Chipmunks depuis plusieurs années maintenant. 3 clips vidéos avec possibilité de Karaoké (23’) et pour finir une promo rigolote (8’).
Une multitude de bonus en accord total avec le film présenté.