The descendants

L'histoire
Quand sa femme se retrouve dans un coma profond après un grave accident de hors-bord, la vie de Matt King, avocat vivant à Hawaï, est sens dessus dessous. Il doit gérer ses affaires et en même temps s'occuper de ses deux filles de 10 et 17 ans, essayant ainsi de reconstruire une unité familiale.

Critique
The descendants est l'adaptation du roman de l' écrivaine d'origine hawaïenne Kaui Hart Hemmings. Et c'est le troisième film majeur du réalisateur Alexander Payne à qui on doit Sideways et Monsieur Schmidt.
Sans surprise, on retrouve des points communs entre ce film et les précédents. Les personnages principaux ont tous la cinquantaine passée, ont mené une vie tranquille, et qui sont forcés à remettre leur vie en question, suite à un évènement plus ou moins inattendu, tragique (la retraite pour Jack Nicholson dans Monsieur Schmidt, et l'accident de sa femme pour le personnage de George Clooney dans The descendants). Un autre point commun entre ces deux films, c'est la relation distante entre le père et sa/ses fille(s). Mais grâce au coup du sort, ils apprennent à se connaitre et construire une relation qui n'avait jamais existée. Enfin, le dernier point commun entre  les trois métrages du réalisateur, c'est une partie du film consacrée au road movie.

Ce qui différencie The descendants par rapport aux autres films, c'est le sujet abordé, qui est certainement plus tragique, puisqu'il s'agit de la mort d'un proche. Malgré un sujet aussi grave, le scénariste et le réalisateur ont quand même réussi à y injecter de l'humour et de la légèreté, pour montrer que malgré les évènements tragiques, la vie continue, et doit continuer.
 
Le film permet de découvrir Hawaï sous toutes ses facettes, non seulement en tant qu'endroit  exotique pour passer ses vacances : plage, soleil et surf... Mais il montre aussi la façade plus urbaine de l' île:  les quartiers résidentiels composés de belles maisons et villas. Mais également des quartiers plus défavorisés comme il en existe dans les autres villes du monde. Même si à la fin, ce sont les paysages exotiques de Hawaï qui restent dans les mémoires. Enfin, le film tente aussi de montrer que dans ce coin de "paradis", il y a la réalité de la vie: la mort, la maladie, les peines de coeur, la tromperie, l'amour...
Certains aspects du film auraient mérités d'être creusés plus en profondeur. Tout le film est centré sur le personnage de George Clooney, lui donnant l'occasion de montrer d'autres facettes de son talent de comédien. Ici, il est un père normal, en tenue décontractée et négligée, cheveux en bataille, loin de l'image glamour habituelle. Il faut saluer le talent des deux jeunes comédiennes, quasiment débutantes(Amara Miller et Shailene Woodley), mais qui jouent avec tellement de justesse les émotions les plus complexes.

Le rythme du film se laisse suivre agréablement et tranquillement, sans connaitre de moments de baisse de régime, ni de coup d'accélérateur. The descendants est propre, lisse, bien filmé, peut être un peu trop. C'est sans doute là que réside la faiblesse du film.

Conclusion
The descendants est un beau et bon film, à qui il manque ce "petit quelque chose" pour être totalement réussi.

Le film occupe 25 GO sur le disque. L'image est encodée en AVC, au format 2.40:1.
La qualité du transfert est tout simplement irréprochable, offrant une image détaillée, et fidèle au support de tournage en 35mm, avec ce qu'il faut de grains. Les couleurs de Hawaï sont retranscrites de manière splendide, les noirs sont solides ainsi que les contrastes.
Il n'y a aucune retouche apportée à l'image, et aucun problème de compression n'est perceptible.

La piste VO est en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, tandis que la VF est en DTS 5.1 comme d'habitude. Le choix se porte naturellement sur la piste VO HD, qui offre une qualité d'écoute sans égale des dialogues, de la musique...Le mixage 5.1 se montre discret, mais répond tout de même présent de temps à autre, notamment lors de la scène d'ouverture du film.
Il ne faut pas oublier que le film est une comédie dramatique qui repose avant tout sur les dialogues, et non sur de gros effets sonores.