L'histoire
Vétéran de la police new-yorkaise, Franck Keller est épuisé par son travail et son récent divorce. Aidé de son coéquipier Sherman Touhey, il recherche un tueur en série d'un style très particulier. Toutes les pistes le mènent vers une femme très séduisante. Convaincu de son innocence malgré l'évidence des preuves, Keller en tombe passionnément amoureux.
Critique
Autant le dire de suite, Mélodie pour un meutre n'a d'intérêt que si on est fan de Al Pacino, qui joue ici un inspecteur de police fatigué, solitaire mais acharné. Un genre de rôle qu'il reprendra plus tard dans des films tels que Heat, Insomnia, La loi et l'ordre. Ses partenaires de jeu Ellen Barkin et John Goodman se défendent pas mal, surtout Ellen Barkin qui interprète une femme fatale assez convaincante. Une sorte Sharon Stone dans Basic Instinct avant l'heure.
Côté scénario c'est le flou artistique. Le film se veut être un thriller, une enquête policière, mais la plus grosse partie du film est consacrée à la relation entre le personnage de Al Pacino (Frank Keller) et Ellen Barkin (Helen). L'enquête policière est quelque peu délaissée, et menée à la va vite, avec des rebondissements qui ne surprennent personne. Le réalisateur a essayé d'insuffler au film un soupçon d'érotisme à travers deux petites scènes passablement torrides, mais la sauce ne prend pas malgré le talent de Barkin. N'est pas Basic instint qui veut.
Au niveau réalisation, c'est le calme plat. Le film manque de rythme, de caractère. L'ensemble ressemble plus à un téléfilm qui pourrait passer dans la section "Hollywood Night" de TF1.
Malgré tout, Mélodie pour un meutre reste le film le moins catastrophique de Harold Becker, si on le compare à ses autres réalisations tels que: Code Mercury, Malice, City hall. Des films qui ne marquent ni l'histoire du Cinéma, ni l'esprit du public.
Conclusion
A voir si on est fan de Al Pacino, et encore....
Une image encodée en VC-1 au format 1.85:1 d'origine respecté. Même constat que pour Coeur de dragon sorti à la même date du même éditeur : un master daté présentant une image terne et plate manquant cruellement de définition. Le seul point positif c'est l'absence de DNR et de Edge Enhancement. L'ensemble est un poil plus défini que Coeur de dragon, avec un grain cinéma mieux restitué.
La VO est proposée en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, tandis que la VF se contente d'une piste DTS 5.1 standard.
Même constat que pour Coeur de dragon, sorti le même jour par le même éditeur : malgré la piste HD et le mixage en 5.1 de la VO, l'ensemble manque de relief, les effets sonores sont concentrés principalement dans les enceintes frontales.
Zéro bonus, alors que l'édition américaine du même éditeur présente un commentaire audio du réalisateur, un making of, des scènes coupées et une bande annnonce.