Jamais plus jamais

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Never say never again
Genre
Pays
Etats-unis, Grande Bretagne
Date de sortie
05/04/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jack Schwartzman, Kevin McClory
Scénaristes
Ian Fleming, Dick Clement, Ian La Frenais, Kevin McClory, Jack Whittingham
Compositeur
Michel Legrand
Edition
Standard
DureeFilm
133
Support
Critique de Chanh Hong
L'histoire
Après avoir échouer à une mission d'entrainement, l'agent 007 est envoyé par son supérieur M dans une clinique de repos, pour qu'il retrouve sa forme et ses réflexes d'antan. Mais le séjour n'est pas aussi reposant comme 007 le craignait, puisqu'il est victime d'une tentative d'assassinat, et découvre par la même occasion, un complot  de son vieil ennemi le SPECTRE, qui menace la paix du monde.

Critique
Commençons par le commencement avec quelques infos
:
- Jamais plus jamais n'est pas un Bond officiel. Entendez par là qu' il n'est pas produit par la famille Broccoli et leur compagnie EON. De ce fait, on ne retrouvera pas les éléments familiers qui définissent l'univers de Bond : le James Bond theme, le Gunbarrell, le générique avec de jolies filles dénudée en ombre chinoise....

- Jamais plus jamais est le remake du Bond officiel de 1965 Opération Tonnerre. Ce remake a lieu suite au procès gagné par le producteur Kevin McClory contre les Broccoli et Ian Fleming. La raison est simple : à l'époque, Ian Fleming et Kevin McClory ont écrit un scénario de James Bond pour le cinéma. Le projet n'avait pas abouti, Ian Fleming a pris le scénario et l'a transformé en roman, dont les droits seront vendus par la suite aux Broccoli.
Kevin McClory voit rouge et intenta un procès et le remporta. Ce qui lui donne le droit de faire ce remake, mais sans pouvoir utiliser les éléments de l'univers cinématographiques de Bond mentionnés plus haut, qui appartiennent aux producteurs officiels.

- Enfin, Jamais plus jamais était sorti la même année que le Bond officiel Octopussy avec Roger Moore. Ce qui avait donné lieu à un match entre les Bonds assez intéressant. C'est finalement Octopussy qui a remporté le match en terme de recettes aux Box office.

Que donne ce remake ?
Un film sympathique avec quelques longueurs et quelques maladresses.  Un James Bond sans tous les éléments qui le composent, c'est tout de même très pénalisant.
La musique composée par le grand Michel Legrand n'est pas approprié à un film daction. Cela manque terriblement de punch et d'adrénaline....
Les décors paraissent "cheap" du au manque de budget du film, surtout pour la séquence finale.  Le réalisateur Irvin Kershner avoue dans son commentaire audio, être déçu par cet aspect du film.
Le petit rôle joué par Rowan Atkinson censé apporter la touche d'humour au film, qui n'en avait vraiment pas besoin.

Les points positifs sont  : le retour de Sean Connery, plus âgé, mais plus en forme que dans sa dernière apparition dans un James Bond officiel (Les diamants son éternels). Une méchante complètement sadique et ô combien jouissif à regarder,  interprétée par la sous-estimée Barbara Carrera. Le méchant est tout aussi pervers que sa collègue, joué par Klaus Maria Brandauer. La James Bond girl n'est autre que la toute jeune et belle Kim Basinger. Et enfin, une guest star de taille, Max Von Sydow qui interprète Blofeld, le chef du SPECTRE.

Conclusion
Jamais plus jamais est un Bond non officiel avec ses qualités et ses défauts. Il s'en sort au final tout de même beaucoup mieux que certains Bond officiels de Roger Moore.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
L'image est encodée en AVC au format 2.35:1 d'origine respecté. Dans l'ensemble, le master utilisé est plutôt de bonne qualité, sans pour autant être tout frais. Quelques passages trahissent son âge (poussière, poils...).  Mais la bonne nouvelle c'est que l'image n'a pas subi de manipulations avec des techniques rapides et peu couteuses (DNR, Edge Enhancement) pour nous faire croire qu'une véritable restauration a eu lieu. Cela permet au film de conserver son aspect cinéma, et une définition d'une bonne qualité faute d'un nouveau master 4K.
 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
Le Blu-ray propose deux pistes audios, la VO en DTS HD MASTER AUDIO 5.1 et la VF en DTS HD MASTER AUDIO 1.0. Le mixage 5.1 est bien présent et fait son travail correctement, notamment sur les scènes d'action et les effets piro techniques. Mais il ne faut point s'attendre à la même qualité et à la même puissance que les films récents. Il n'y a aucun problème sonore à déplorer. La VF mono en HD s'en sort admirablement.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- Commentaire audio du réalisateur et de Steven Jay Rubin, spécialiste de James Bond : un commentaire audio sincère et sans langue de bois de la part du réalisateur, qui n'hésite pas à évoquer les différents soucis rencontrés durant le tournage. Malheureusement, ce commentaire n'est pas sous-titré.

- Featurettes :
. Le grand pari : un documentaire qui revient sur la genèse du film en abordant toutes les étapes du tournage. Les différents protagonistes évoquent les difficultés budgétaires, juridiques, des problèmes avec certains membres du casting. Ils donnent également leur avis sur les défauts du film. Tout comme le commentaire audio, ce documentaire est sans langue de bois.

. Le retour de Sean : une featurette consacrée à Sean Connery et à son retour dans le rôle qui l'a rendu célèbre. Tout le monde s'accorde pour vanter ses qualités d' acteur.

. Les filles de Jamais plus Jamais :  Une featurette sur les deux James Bond Girls du film, Kim Basinger et Barbara Carrera. On apprend ainsi que le tournage fut difficile pour Kim Basinger sur différents aspects.

- Bande-annonce