CHASING MAVERICKS

Catégorie
Cinéma
Titre Original
CHASING MAVERICKS
Genre
Pays
Américain
Date de sortie
25/03/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Kathleen M. Courtney; Gerard Butler; David Weil; Georgia Kacandes; Brandon Hooper; Jim Meenaghan; Alan Siegel; Curtis Hanson; Mark Johnson
Scénaristes
Brandon Hooper; Kario Salem; Jim Meenaghan
Compositeur
Chad Fischer
Edition
Standard
DureeFilm
116
Support
Critique de Fabian Jestin
Synopsis

L'histoire vraie et tragique d'un surfeur prodige: Jay Moriarity.

Lorsque, à 15 ans, Jay découvre que le mythique spot de Mavericks, où se forme l'une des plus grosses vagues du monde, se situe près de chez lui à Santa Cruz, l'adolescent fait appel à Frosty Hesson, une légende locale, afin de l'aider à s'y mesurer. Alors qu'ils se préparent à réaliser l'exploit de dompter l'une des plus dangereuses vagues qui soit, une amitié unique se noue entre Jay et Frosty, qui va transformer leur vie bien au-delà du surf. 

La critique

Ah le surf, un sujet fort intéressant au cinéma. Des films comme Point Break ont marqués tout une génération (et ont été vénérés par des surfeurs comme Brice de Nice) et d'autres sont juste de simple divertissements comme Blue Crush ou encore Les Rois de la glisse.  Chasing Mavericks est ni un film marquant ni un simple divertissement, c'est un film de surf, un vrai. Il ne raconte pas l'incroyable histoire de surfeurs braqueurs de banques ni celle d'un pingouin surfeur, c'est simplement un hommage à un célèbre surfeur mort tragiquement à 21 ans en voulant toujours repousser ses limites: Jay Moriarty. C'est un tableau d’un sportif au grand cœur et à la volonté de fer, prêt à chevaucher une vague monumentale, au péril même de sa vie.

Pour ceux qui ne connaissent rien au surf, ce film est un excellent moyen de découvrir ce sport assez simple quand on regarde mais en fait plutôt difficile avec beaucoup de théorie et de pratique. Le spectateur est ainsi entraîner vers la découverte des courants, le comptage de vagues, la formation de rouleaux... On apprend aussi qu'il faut obéir à toute une série de règles à connaître par cœur pour pouvoir survivre notamment lorsque la vague emporte le surfeur (notamment être très bon en apnée).

Ayant déjà abordé la violence dans les rues de Los Angeles dans les années 50 avec L.A Confidential ou encore les Battle de Rap avec Eminem dans 8 Mile, Curtis Hanson décida un beau jour de s'essayer au surf californien. Et c'est ainsi qu'il se retrouve derrière la caméra de Chasing Mavericks. Cependant, Curtis Hanson fut dans l’incapacité de finir le long-métrage pour cause d'une intervention chirurgicale et donc remplacé au pied levé par Michael Apted, un autre grand cinéaste, ayant signé des œuvres comme Stardust ou encore Gorilles dans la brume.

En évoquant des sujets comme la famille, l’amitié ou l’amour, le film touche au point qu'il est possible de verser une larme à la fin du film. Le film regorge de bons sentiments (pour ceux qui détestent les films gnangnan, passez votre chemin) et n'est pas original. On pense surtout à la love story entre adolescents (qui plombe un peu le film) et à l'amitié entre Jay et son mentor, une amitié limite père/fils. L'ennui guette à de nombreuses reprises, dommage. En revanche, le film est construit tout en logique et regorge de belles images. Et oui  Apted et Hanson ne sont pas des débutants. Les scènes de glisse sont impressionnantes. Les 2 réalisateurs usent de ralentis et d'autres effets pour apprécier le spectacle jusqu'au bout avec la nature déchainée (les immenses vagues s'abatants sur les surfeurs)  et des surfeurs qui tentent de communiquer avec elle, d'être au plus près d'elle…

Quant aux acteurs, ils incarnent leurs personnages à la perfection. Leurs personnages ont bel et bien existés et ils tentent de jouer avec le maximum de justesse.  Ils insistent sur une émotion évidente quitte à faire preuve de maladresse. Le résultat est quand même là: ils touchent le spectateur. Le débutant Jonny Weston, dans le rôle titre, surprend. Il est très touchant et s'en tire plutôt bien. Bien que son personnage soit vu et revu, Gerard Butler s'investi à fond dans son personnage au point que pendant le tournage du film, l’acteur  a failli perdre la vie: renversé par une énorme vague, pris au piège pendant de longues minutes mais secouru par un sauveteur en jet ski (une belle frousse pour l'acteur). C'est l'acteur charismatique du film. En général, ils transmettent une grande émotion (bien sûr pas aussi forte que certains drame) en particulier lorsqu'ils sont sur l'eau et qu'ils se mettent à surfer dans un contexte grandiose.

Pour résumer, si vous aimez le surf, la nature ou le sport, ce film vous plaira certainement. Après avoir vu Chasing Mavericks, on a qu'une seule idée en tête: prendre sa planche et aller surfer quelques vagues!

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Etant un film de surf, Chasing Mavericks se devait d'avoir une qualité d'image irréprochable pour profiter au maximum des sessions de glisses. De ce côté-là, c'est parfait, on est tout sauf déçu. La netteté et la précision des images transportent le spectateur parmi ces surfeurs qui risquent leurs vies aux milieux de ces vagues immenses. Par moment, on croirait même regarder un documentaire sportif tellement c'est beau. L'image procure un réel plaisir pour les yeux! 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Non
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Entre VO et VF, il y a une sacré différence. La VO est en DTS-HD Master Audio 7.1 tandis que la VF est en DTS 5.1. La VO est superbe, elle tourne principalement autour des bruits des vagues, du vent, etc pour un résultat impressionnant qui immerge le spectateur au milieu des vagues et qui rend Chasing Mavericks encore plus captivant. Du côté VF, ça passe moins bien. Le doublage français n'est vraiment pas exceptionnel mais de nombreux effets comme des graves ou encore des surround viennent combler les blancs. Bien sûr, pour une bonne immersion dans Chasing Mavericks, la VO est de loin celle qu'il faut choisir!
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 50 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Au rendez-vous:
-Commentaire audio du réalisateur Michael Apted et des producteurs Brandon Hooper et Jim Meenaghan (VOST)

-Scènes coupées (6 min)
-Santa Cruz, le royaume du surf (11 min): interviews de surfeurs...
-Filmer les vagues (11 min): la technique du numérique...
-Vivre comme Jay (11 min): interviews de Jay, documents d'archive...
-Le surf, un vrai mode de vie (10 min)
-Bandes-annonces

Les Bonus sont vraiment très intéressants.
Il y a beaucoup d'explications sur le film.
On découvre le véritable Jay Moriarty (un jeune homme simple, gentil et passionné par la mer) à travers un très bon documentaire. 
On apprend beaucoup de choses sur le cinéma numérique: plus besoin à l'acteur de surfer, tout se passe en studio où son corps est incrusté sur un vrai surfeur!
En conclusion, ces bonus sont riches en informations sur le tournage du film et sont aussi très plaisants!