Résumé
Trois ploucs du sud des États-Unis décident d'aider une femme à récupérer son fils d'un père soi-disant abusif. Mais au cours de sa mission, le trio déjanté va vite se retrouver entouré de femmes fatales, pirates de la route ou motards lanceurs de tomahawks aussi hauts en couleur que dangereux…
Critique
Quand on reçoit un film inconnu, souvent on commence par regarder la bande-annonce du film. Manque de bol, celle de "Baytown Outlaws" donne surtout envie de jeter le disque par la fenêtre. La bande-annonce a la texture et la couleur d'un film Grindhouse sans en avoir le goût. Grindhouse, pour mémoire, c'est l'hommage appuyé de Tarantino et Rodriguez aux films d'exploitation avec "Planète Terreur", "Boulevard de la mort", "Machète", etc. Finalement, l'explication sur la bande-annonce se trouve dans la section bonus !
Bref, on lance le visionnage du film avec une certaine appréhension. Ouf, vis-à-vis de la bande-annonce, ils ont vite oublié de donner un look 16mm au film. L'introduction est certes sanglante, mais comique et le générique associé est dynamique avec un look cartoon bienvenu. Bref, le film ne se prend pas franchement au sérieux, tant mieux !
Bon, le film est entre un Tarantino et la trilogie des idiots des frères Coen. Le premier apporte Sexe, sang et violence. Les seconds un aspect décalé bienvenu. L'action se passe dans le sud des États-Unis et en utilise tous les stéréotypes. 3 frères, crétins congénitaux, sont engagés par Eva Langoria pour récupérer un fils handicapé retenu par son père.
Le père en question (Billy Bob Thornton) étant un super méchant, il envoie des méchants peu conventionnel : filles sexy, mais mortelles, pirates, indiens, etc.
La réalisation de cette production indépendante alterne le meilleur avec des plans à la grue ou au travelling réussi comme le pire avec cette maudite caméra à l'époque que l'on ne voit que trop dans les séries télé à base d'experts.
La bande-son enchaine des titres de blues, rap, rock, etc. qui collent bien au style Amérique du Sud (profond).
Verdict