Die Hard : belle journée pour mourir
Titre Original
A Good Day to Die Hard
Date de sortie
26/06/2013
Producteurs
Alex Young, Wyck Godfrey
Compositeur
Marco Beltrami
L'histoire
John McClane reprend du service, pour aider son fils Jack McClane, emprisonné dans une prison russe, sans savoir que ce dernier travaille pour la CIA. La relation entre John et Jack ne sont pas au beau fixe, et pourtant, ils vont devoir s'entendre et faire équipe pour déjouer les plans d'un nouveau méchant qui planifie de voler des armes nucléaires.
Critique
Les fans attendaient beaucoup de ce Die Hard: belle journée pour mourir, après le ratage de Die Hard 4: retour en enfer : un retour au source, la formule "magique" qui a rendu la série des Die Hard et le personnage de John McClane aussi populaires, un bon scénario, des scènes d'action crédibles, sans trop de CGI....
Le résultat n'est pas à la hauteur des attentes, à commencer par une histoire qui se veut complexe, avec des retournements de situations, mais qui se révèle être d'une banalité et d'une prévisibilité affligeantes. La relation entre John McClane et son fils a été mal écrite, mal développée, avec pour résultat, un zéro pointé au niveau de l'alchimie et de la crédibilité. Les méchants sont plus nombreux, mais aucun n'arrive à la hauteur d'un Hans Gruber ou d'un Simon Gruber. La faute à une écriture paresseuse. Et que dire du personnage de John McClane lui-même, qui est quasi inexistant, même quand il balance sa fameuse réplique "Yippee-ki-yay".
La réalisation de John Moore est sans âme, sans aucune originalité. Les séquences d'action sont filmées à la mode du moment, à savoir caméra épaule et gros plans, où on peine à discerner qui fait quoi. Ces mêmes scènes d'action censées impressionner le spectateur par leur durée (extrêmement longue) et leur côté spectaculaire, n'inspirent que l'ennui et agacement.
Au niveau des acteurs, on retrouve Jai Courtney (Jack Reacher), un acteur aussi inexpressif qu'un Steven Seagal avec le charisme en moins, pour incarner le fils de John McClane. Quelle erreur de casting ! Mary Elizabeth Winstead, l'héroïne du remake de The thing, fait de la figuration le temps de deux petites scènes. L'acteur allemand Sebastien Koch (La vie des autres, Black Book), voit son talent gâché par un rôle mal écrit et totalement caricatural. Enfin, le meilleur pour la fin, Bruce Willis, qui traverse le film sans aucune conviction, tout comme ses dernières apparitions dans des films tels que G.I. Joe: conspiration, Expendables 2.
Conclusion
En tant que film d'action lambda, Die Hard : belle journée pour mourir se laisse regarder, mais en tant que Die Hard, le film n'est pas du tout à la hauteur, et fait à peine mieux que son prédécesseur.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Le Blu-ray est encodé en AVC au format 1.85:1 d'origine respecté, pour une image irréprochable. Le transfert reproduit avec fidélité la photographie voulue par le réalisateur et son directeur photo, à savoir des couleurs hyper saturées, contrastes poussés au max, une image volontairement granuleuse. La qualité de la compression est également au rendez-vous, on ne détecte aucun artéfact, ni aucune retouche apportée à l'image d'origine. Top démo !
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Le Blu ray propose une piste VO DTS HD MASTER AUDIO 7.1 ainsi qu'une VF DTS 5.1. Pour jouir pleinement du spectacle sonore, c'est la piste VO HD qu'il faut choisir. Elle est puissante, immersive, exploitant avec force et subtilité l'équipement Homecinema. Elle ne laissera aucun répit à vos enceintes Surrounds et encore moins au caisson de basse, car les occasions de les exploiter sont nombreuses durant le film : course poursuite en voiture, gunfights, poursuite en hélicoptère et autres explosions du même genre. En deux mots, ça déménage !
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus :
0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- Scènes coupées : 7 scènes coupées, dont l’intro alternative de John McClane.
- Dur de mourir : un making-of couvrant toutes les phases de pré-production et post-production : cascade, SFX, étalonnage, les armes, la musique....Des images des coulisses du tournage, ainsi que l'intervention des différents membres de l'équipe (producteur, acteurs, cascadeurs, assistant réalisateur, perchman...) complètent ce making-of formaté.
- Anatomie d’une poursuite en voiture : une featurette dans laquelle le réalisateur et son équipe reviennent sur le tournage de la séquence de poursuite dans les rues de Moscou. L'équipe insiste sur la réalisation des cascades en vrai, sans trop recourir aux images de synthèse, et l'énorme travail de préparation.
- Les deux font la paire : une featurette qui revient superficiellement sur la relation père/fils de John et Jack McClane. L'équipe vante l'alchimie entre Bruce Willis et Jai Courtney.
- Retour à l’action : l'équipe du film et les acteurs discutent de l'évolution du personnage de John McClane et des films, à travers les cinq Die Hard.
- Le nouveau visage du mal : les trois acteurs incarnant les méchants du film discutent de leur personnage respectif.
- Prévisualisation : visionner trois séquences d'action en storyboards animés, qui n'ont pas été retenues dans le film.
- Les séquences avec effets spéciaux : visionner 16 plans du film avant et après l'application des effets spéciaux.
- Mcclane au maximum : il s'agit d'une compilation d'images et de répliques célèbres des méchants et de John McClane, dans les différents Die Hard.
- Commentaire audio du réalisateur John Moore et du premier assistant réalisateur Mark Cotone : le commentaire est sous-titré français, et est disponible qu'en regardant la Version Longue du film. Le commentaire audio est en direct, les deux protagonistes commentent les scènes en donnant des infos techniques et les anecdotes de tournage au fur et à mesure que les scènes apparaissent. Il y a de l'humour et une bonne ambiance entre le réalisateur et son assistant.
- Bande-annonces : deux bande-annonces cinéma.
- La version longue du film : sans trop spoiler, il y en a pour 4 minutes d'images en plus par rapport à la durée de la version cinéma, avec des plans plus violents , et une fin différente.