Thin Ice

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
01/10/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Elizabeth Redleaf, Mary Frances Budig et Christine K. Walker
Scénaristes
Jill et Karen Sprecher
Compositeur
Jeff Dana
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
93
Support
Critique de Emmanuel Galais

Un directeur d’agence en assurance tente de voler un violon très rare à un vieil homme. Mais son larcin va engendrer bien des catastrophes.

Jill Sprecher (Confidences intimes) a décidé de s’attaquer à un style difficile s’il n’est pas maitrisé : Le film à retournement. Entendez par là, une histoire qui n’est en fait pas celle que l’on croit. Alors pour cela elle se repose sur un scénario qu’elle a écrit elle-même avec sa sœur Karen. Une bonne idée, et de ce point de vue-là le challenge est plutôt réussit, puisque l’histoire se déroule sans que le spectateur ne se doute une seule minute de ce qui se trame en fait en dessous. Et c’est bien là tout l’intérêt de « Thin Ice », puisque le film suit une succession de catastrophes que subit le héros, pour au final finir sur un retournement particulièrement réussit. Du moins scénaristiquement !

Car côté réalisation, le film manque cruellement de rythme, et il n’est pas rare de nous voir jeter un œil coupable à notre montre, notamment parce que l’on se demande souvent vers où la réalisatrice nous emmène. Car le principal défaut du film réside dans une mise en scène lente et parfois un peu trop contemplative pour être passionnante. La réalisatrice pose doucement sa caméra et le montage est à la hauteur de son ambition sous « prozac ». Du coup ce qui aurait été une chance pour le film, devient d’un seul coup son principal défaut. Jill Sprecher manque de témérité dans la construction de son film, et sa crainte de tout dévoiler avant la fin du film frein le rythme de son film et provoque l’ennui du spectateur.

Côté distribution, si Greg Kinnear fait le « job » il fut toutefois plus inspiré dans des rôles précédents. Ici le comédien se limite à une expression du visage monosyllabique, qui ne prend que très peu de volume, y compris lors du meurtre qui bouleversera la vie de son personnage. Seul Billy Crudup (Mange Prie Aime) tire son épingle du jeu, en insufflant une véritable folie inquiétante à son personnage.

En conclusion, « Thin Ice » de Jill Sprecher est un film raté par manque de finesse et de courage. Le film se prend les pieds dans le tapis. On s’ennuie ferme malgré toutes les qualités du scénario.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Une piste DTS-HD Master Audio 5.1, remarquable qui plonge littéralement le spectateur au cœur de l’action. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux musiques qui se révèlent dominante souvent. Un véritable plaisir pour les oreilles.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de bonus !