The Homesman

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/09/2014
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Brian Kennedy, Luc Besson et Peter Brant
Scénaristes
Tommy Lee Jones, Kieran Fitzgerald et Wesley Oliver
Compositeur
Marco Beltrami
Edition
Standard
DureeFilm
123
Support
Critique de Emmanuel Galais
En 1854, trois femmes ayant perdu la raison sont confiées à Mary Bee Cuddy, une pionnière forte et indépendante originaire du Nebraska. Sur sa route vers l’Iowa, où ces femmes pourront trouver refuge, elle croise le chemin de George Briggs, un rustre vagabond qu’elle sauve d’une mort imminente.  Ils décident de s'associer afin de faire face, ensemble, à la rudesse et aux dangers qui sévissent dans les vastes étendues de la Frontière.

Il y a des réalisateurs dont on reconnaît la patte immédiatement, par un goût prononcé des lumières soignées, ou des couleurs prononcées, et puis d’autres dont on ne sait jamais qu’ils sont derrière la caméra tant leur film est d’un conventionnel désarmant. Avec Tommy Lee Jones, nous serions plutôt dans la première catégorie. Le réalisateur aime les grands espaces, les plans larges aux lignes interminables, à l’univers âpre et sombre dans un environnement lumineux et chaud. Ici, nous sommes dans les grandes plaines de l’Ouest, en route vers l’Iowa et son climat changeant. Dès les premières minutes, le ton est donné, le réalisateur soigne ses plans, leur donne des formes géométriques remarquables, des lignes e ouvertures, des rectangles et des carrés, tout y passe. Le chariot qui traverse la plaine aride, l’héroïne qui recouvre sa table d’une nappe, on en sentirait presque la poussière qui s’élève de chaque coin de cette terre brûlante.

Et le réalisateur lentement déroule son scénario avec une douceur qui n’a de résonance que la dureté du discours. Notamment celui de dépeindre un environnement austère dans lequel les femmes de pionniers vivaient dans des conditions souvent extrêmes, et dont certaines finissaient par y perdre la raison. Une société naissante, souvent ancrée dans ses traditions archaïques, où les femmes avaient une place à la fois secondaire et primordiale dans l’organisation de la vie menée par les hommes. Alors, si on peut reprocher à l’auteur du scénario, une certaine empathie pour son héroïne et les femmes qu’elle convoie, on peut souligner la finesse du réalisateur dans sa mise en scène, où les éléments jouent autant un rôle primordial que la lumière qui vient renforcer les traits de la narration. 

En choisissant Hilary Swank (Million Dollar Baby), Tommy Lee Jones fait coup double. Il donne une véritable force narrative, dans laquelle se mêle l’innocence et la puissance de jeu de son actrice et lui donne du même coup un nouveau rôle à la hauteur de son talent. Car la comédienne se laisse posséder par son personnage, et même si son physique ne semble pas correspondre à celui vu par les personnages, puisqu’ils ne cessent de lui dire qu’elle est laide (Heuuu, Hilary Swank est très loin d’être laide !!!), elle parvient à laisser transparaitre une femme blessée et pourtant déterminée à prendre le contrôle de sa vie. Jouant en permanence sur les paradoxes de son personnage, Hillary Swank confirme son retour dans de grands rôles enfin mérités.

En conclusion, « The Homesman » est un film lent mais particulièrement efficace, maîtrisé avec beaucoup de justesse par un Tommy Lee Jones inspiré. Les images sont magnifiques, la mise en scène minutieuse et le jeu de l’actrice principale revenu à son plus haut niveau. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Les différences de qualités voulues par le réalisateur qui joue sur plusieurs textures pour donner plus de résonance à son film sont parfaitement bien retranscrites dans cette édition de qualité.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Digitale DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix sont magnifiquement mises en valeur, particulièrement lors des grands espaces et des scènes fourmillant de petits détails sonores.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les effets sonores. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of assez simple qui peut toutefois laisser sur sa faim, le vidéaste amateur d’informations.