Clochette et la créature légendaire

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Legend of the Neverbeast
Genre
Pays
USA
Date de sortie
02/09/2015
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Kristin Dornig et Michael Wigert
Scénaristes
Tom Rogers, Robert Schooley et Mark McCorkle
Compositeur
Joel McNeely
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
76
Support
Critique de Emmanuel Galais
Peu après le passage d’une étrange comète verte dans le ciel, la tranquillité de la Vallée des fées se voit troublée par un énorme rugissement que même Nyx, la fée éclaireuse en charge de la sécurité des lieux, n’est pas capable d’identifier. En bonne fée des animaux, Noa décide de pousser un peu plus loin l’enquête et découvre que ce cri provient d’une gigantesque créature blessée à la patte et cachée au fond d’une grotte. Malgré son allure effrayante, cet animal qui ne ressemble à aucun autre et qu’elle baptise bientôt "Grognon", cache un vrai coeur d’or. En l’apprivoisant un peu plus chaque jour, Noa remarque l’attitude étrange de Grognon : il n’a de cesse en effet d’empiler de grandes colonnes de pierre dans chacun des endroits de la Vallée des fées où se prépare le passage des saisons. Intriguée, elle le laisse pourtant faire et tente de démontrer à Clochette et ses amies - mais aussi à Nyx et à l’ensemble des fées éclaireuses qui veulent le capturer avant qu’il ne détruise tout sur son passage -, que son nouvel ami vaut bien plus que l’aspect terrifiant qu’il inspire au premier abord... Qui sait d’ailleurs si cette créature ne pourrait pas être celle dont parle une vieille légende, celle-là même qui sauverait la Vallée d’un orage capable de la réduire à néant ?

Créé en 1953, dans le long métrage d’animation « Peter Pan », la Fée Clochette a su trouver au fil des années une place particulière dans le cœur des enfants. Une position qui n’était pas restée étrangère à John Lasseter. En effet, le patron de l’animation du Studio Disney s’intéressa de plus prêt à Clochette et lui offrit sa propre série de film d’animation, en se basant sur ce que John Barry avait écrit dans son conte : « Les fées naissent du premier rire d’un nourrisson ». Cantonnés dès le départ au marché de la vidéo, les films d’animations ont immédiatement rencontré le succès auprès des petites filles. Il était donc quasiment logique de la voir pousser les grandes portes du cinéma.

Et pour son troisième film sur grand écran, les auteurs ont préféré offrir à Clochette, une place secondaire, pour mettre en avant une autre fée : Noah. Bien sûr, plus rien à voir avec le conte de John Barry, ici, les auteurs ont depuis longtemps pris des libertés avec l’histoire originale et les fées traversent chaque fois une aventure différente qui leur permet de comprendre les valeurs de l’existence telles que les américains aiment bien les enseigner au monde.

Le film ne vient bien évidemment pas révolutionner le genre, mais il a le mérite de ne pas prendre les enfants pour des imbéciles. En respectant les codes du genre avec des personnages hauts en couleurs, amusants et complémentaires, les animateurs et les scénaristes continuent de distiller un discours écologique, où les petites fées doivent apprendre à se soutenir, même lorsque l’une d’elle s’écarte du bon chemin. Une corporation où la loyauté, la bonté et la solidarité sont indissociable du quotidien.

L’ensemble est réalisé avec autant de simplicité que de maîtrise. Quelque soit son âge, on ne reste pas insensible au charme de ce dessin animé qui entraîne le spectateur dans un univers soigné de couleurs et d’animation remarquable. D’ailleurs, comparé au précédents films « Clochette et le secret des fées » et « Clochette et la fée Pirate », l’histoire apparaît mieux construite, plus cohérente et surtout plus sombre pour mieux mettre en valeur le combat de chacune des fées et leurs incidences sur les reste de la colonie comme sur Grognon lui-même.

En conclusion, « Clochette et la créature légendaire » confirme le  passage réussit des aventures de la petite fée de Peter Pan, dans ses aventures sur grand écran et montre tout le potentiel de la licence. Les enfants, mais aussi leurs parents plongent aisément dans l’univers de cette nouvelle aventure colorée pleine de bonne humeur, de tendresse, mais aussi et cela est nouveau : de noirceur. On regrettera toutefois des chansons un peu pénibles à écouter qui auraient pu bénéficier d’un peu plus d’énergie pour être réellement emballantes. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture de l’animation bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur du dessin animé. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
La piste sonore bénéficie en VO d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1 parfaitement bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparait parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble. Dommage que la VF ne bénéficie que d’une piste Dolby Digital 5.1 moins précise.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of assez expéditif qui permet tout de même de bien comprendre les 5 ingrédients principaux qui ont fait le film.

Puis un documentaire amusant dans lequel le réalisateur et sa fille visitent le Zoo de Santa Monica et font des parallèles avec les légendes autour des animaux.

Puis un gros plan sur les animaux légendaires et incroyables animaux qui vivent sur notre terre. Un documentaire présenté par un vedette de la télévision américaine : Jeff Corwin.

Et on finit par des scènes coupées.