Amis public

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
21/06/2016
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Elisa Soussan et Kev Adams
Scénaristes
Grégory Boutboul, Kev Adams et John Eledjam
Compositeur
Cascadeur
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
93
Support
Critique de Emmanuel Galais
Afin de réaliser le rêve de son jeune frère malade, Léo et leurs meilleurs potes organisent un faux braquage… mais le jour J, ils se trompent de banque. Le faux braquage devient un vrai hold-up. Commence alors l’aventure extraordinaire des Amis Publics !

Il y a des films, dont on a évidemment pas du tout envie de dire du mal, tant il transpire la sincérité et la bonne intention. « Amis Publics » est évidemment de ceux-là, notamment parce que l’acteur principal Kev Adams y assure la casquette d’acteur principal, de co-scénariste et de producteur. Un pari osé pour ce jeune humoriste qui mène sa barque avec beaucoup d’instinct, tout en sachant rester fidèle à ses amis. Et c’est d’ailleurs par l’un d’eux que vient l’idée de ce film qui suit les pérégrinations d’une bande de bras cassés, qui décident pour réaliser le rêve de l’un des leurs, mourant, de braquer une fausse banque. Bien sûr, les choses ne vont pas du tout se passer comme prévu.

Au résultat, un film qui sent bon la camaraderie, mais qui transpire aussi les imperfections et notamment les maladresses. D’abord parce que le scénario vire rapidement dans la facilité et dans le classicisme évident, avec des scènes qui laissent supposer une véritable culture de film pop-corn et de séries américaines, avec une humanité un peu naïve. Alors, faut-il jeter la pierre aux auteurs ? Je ne le pense pas, parce que le film tient la route et amène le jeune prodige à sortir de la caricature pour un rôle plus en nuance et même si tout cela manque encore d’assurance, il ne s’en sort pas si mal que cela.

On regrettera, peut-être que les deux acolytes ne soient cantonnés qu’à des rôles de véritables bras cassés, et que leurs personnages ne soient pas plus développés pour rendre l’histoire un peu plus en relief. Car c’est bien toute le regret que l’on peut tirer de ce film c’est qu’il ne va jamais assez loin, trop naïf, plus dans le bon mot que dans la bonne action, il ne va jamais au fond des choses et nous laisse un peu trop sur notre faim. On pouvait attendre un peu plus de cette histoire qu’un traitement à la hauteur de l’un des meilleurs épisodes des frères Scott. Car le final transpire le bon sentiment un peu trop naïf et trop facile qui aurait pu gagner avec un peu plus de risques.

Donc côté distribution, évidemment on scrute à la loupe la prestation de Kev Adams (Fiston) qui s’écarte un peu de son personnage pour entrer dans celui d’un jeune homme touché par la maladie de son frère, un peu paumé, un peu gauche. L’humoriste s’en sort bien même s’il manque d’expérience et qu’il rate de peu son passage à l’émotion. Pourtant, il avait face à lui un jeune acteur qui connait bien ce registre : Paul Bartel (Les petits Princes). Ce dernier se laisse porter par l’équipe et parvient tout de même à laisser transparaître toute l’émotion nécessaire au film. On se laisse ainsi toucher par ce regard triste et solide en même temps tout en étant touché par la force des déplacements un peu gauche du comédien.

En conclusion, « Amis Publics » reste un divertissement honorable pour une première prestation en multi casquette de la star Kev Adams. L’acteur, scénariste et producteur se lance sur le terrain de la prestation plus nuancée moins humoristique et se rêve en clown blanc pendant que ses deux acolytes s’accaparent les rôles de l’Auguste. Toutefois on regrettera un scénario un peu trop lisse, qui se laisse dévorer par des inspirations télévisuelles américaines. Si l’ensemble n’est pas une honte, « Amis Publics » demeure tout de même un film un peu trop léger, presque amateur pour être totalement convaincant. Pas assez de nuance, trop de facilité et une accumulation de bons mots qui ne suffisent pas à combler les manques. Vivement la prochaine fois, car malgré tout, l’équipe est bien partie.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. La ville de Lyon est mise en valeur par une photographie soignée. Tout est parfaitement dosé et les contrastes offrent une belle profondeur à l’ensemble. Le support donne tout son volume au film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS Master Audio  5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux effets sonores qui entourent le film. La dynamique de l’ensemble utilise tout le système pour mieux imprégner le spectateur. Un véritable plaisir pour les oreilles.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 15 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Le making of revient sur les dessous du film, on y comprend tout de suite la volonté d’un travail d’équipe, mais surtout d’un travail d’amis qui ont mené leur projet en toute simplicité et en toute humilité. Le making of a bien sûr l’intelligence de mettre en valeur cette cohésion d’équipe et de ne pas trop jouer sur les superlatifs.