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Kung Fu Panda 3
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Critique de
Emmanuel Galais
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Editeur
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Fox pathé europa
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Edition
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Standard
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Label
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Zone / Région
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2
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Durée Film
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95 min
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Support
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Po avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparaît ! Enfin réunis, père et fils vont voyager jusqu’au village secret des pandas. Ils y feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres. Mais lorsque le maléfique Kaï décide de s’attaquer aux plus grands maîtres du kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l’impossible : transformer une horde de pandas maladroits et rigolards en experts des arts martiaux, les redoutables Kung Fu Pandas !
Ouh lala, un troisième volet des aventures de Po le panda, maitre de Kung Fu ! Lorsque l’on voit ce que les auteurs avaient fait des aventures de « Shreck » qu’ils ont épuisé jusqu’au trognon, on a de quoi s’inquiéter ! Et bien non, ce troisième volet est une bonne surprise, d’abord parce qu’il a décidé de donner au panda une véritable famille, ce qui, en soit, pouvait être porteur de mauvaises nouvelles, mais il n’en n’est rien, bien au contraire. Toutes ces mauvaises appréhensions sont sans compter sur les qualités du studio, a apprendre de ses erreurs. Et ces derniers temps, des erreurs de parcours, il y en a eu chez « Dreamworks », on passera la sortie de route que furent « En route » ou « Les pingouins de Madagascar » pour plutôt nous intéresser aux faiblesses des derniers « Shreck », particulièrement cette soudaine décision d’abandonner les forces transgressives du personnage pour en faire un ogre respectable. Une décision qui signa la fin de la licence.
Et bien dans « Kung Fu Panda », force est de constater que les leçons ont été apprises, car si les auteurs n’ont pu passer outre les inévitables bons sentiments qui vont de paire avec ce type de long métrage d’animation familial, les auteurs n’en n’oublient pas le côté décalé, immature et maladroit du personnage de départ. Ainsi dés lors que Po se lance dans un grand discours très moralisateur, ou porteur de symboles, il se passe toujours quelque chose pour venir en casser la lourdeur, un personnage en arrière plan, une contre situation ou encore Po lui-même.
En fait c’est toute la force de ce dernier volet : On rit beaucoup, on ne s’ennuie pas et surtout on a envie de revoir les deux premiers pour faire les connexions avec d’éventuelles ratées que notre esprit aurait laissé en route.
Et puis il y a la dynamique constante des interprètes, à commencer par Jack Black (Soyez sympa rembobiner), dont chaque mouvement, chaque action est signée de sa patte. Personne d’autres ne semble capable de jouer ce Panda, maladroit, gourmant et immature. Mais ce compliment pourrait s’adresser aux comédiens habituels : Dustin Hoffman (Little Big Man), Lucy Liu (Charlie’s Angels) ou encore Bryan Cranston (Breaking Bad). C’est bien simple, le choix des voix originales fut éminemment déterminant pour donner un sens à cette troisième aventure qui n’a certainement pas à rougir des précédents volumes.
En conclusion, un scénario qui ne flirte pas avec les sommets, mais a le mérite de ne pas se fourvoyer dans de grands discours pesant, tout en gardant à l’idée que la folie du personnage, son côté décalé et l’humour qui se trouve dans toutes les situations du film en font un véritable plaisir pour toute la famille, d’autant que la distribution est toujours de très grande qualité pour donner le meilleur aux personnages.
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Définition
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Couleurs
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Compression
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Format Vidéo
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HD 1080p
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Format Cinéma
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2.40:1
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Les réalisateurs ont choisi de jouer sur les ambiances et particulièrement sur les couleurs pour mieux illustrer certains passages du film. Du coup, les couleurs sont traités avec beaucoup de soin et les ambiances sont parfaitement retranscrites. Le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
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Langues
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Format
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Bonus
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Commentaires
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Spatialisation
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Dynamique
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Effets surround
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Langues
Type
Format
Sous Titres Film
Sous Titres Bonus
Sous Tit. Comment.
Spatial.
Dynamiq.
Surround
La piste DTS-HD Master Audio 7.1 se révèle d’une grande précision et permet au film d’appuyer encore un peu plus sur les atmosphères voulus par les réalisateurs. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores.
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Supléments
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Menus
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Sérigraphie
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Packaging
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Durée Bonus
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45 min
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Boitier
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Amaray
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Scènes supplémentaires
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Galerie de photos
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Jeux intéractifs
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Clips vidéo
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Court Metrage |
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Bonus
Côté bonus, l’éditeur nous propose surtout de quoi nous amuses, sans jamais rentrer dans des considérations trop techniques.
On commence donc avec une chanson « Everybody loves a Panda Party » une chanson écrite sur la musique de « Kung Fu Fighting » de Carl Douglas, qui permet aux auteurs de reprendre les codes de vie des congénères de Po.
Puis forcément sa version karaoké.
Ensuite une galerie de posters de Po.
« Po une histoire de Mei Mei » est un court métrage mettant en scène la jeune panda Mei Mei tentant de passer une audition et qui voit son moment de gloire perturbé par un plus jeune particulièrement facétieux.
Ensuite deux petites featurettes amusantes destinées à expliquer comment organiser une fête à l’image des pandas.
« Les origines de « Skadoosh » », le fameux mot qui lance la prise destructrice de Po. L’occasion de se remémorer les précédentes aventures du panda. Puis des scènes coupées et une galerie de photos.
Sur le dvd supplémentaire, un court métrage raconte l’histoire des maitres Rhino, Croc et Buffle qui ont dû faire face à des sœurs chattes particulièrement dangereuses.
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