Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar
Titre Original
Pirates of the Caribbean: Salazar's Revenge
Date de sortie
06/10/2017
Producteurs
Jerry Bruckheimer
Scénaristes
Jeff Nathanson, Terry Rossio
Compositeur
Geoff Zanelli
L'histoire
Le capitain Jack Sparrow et son équipage se lancent à la recherche du trident de Poseïdon, le Dieu des mers lui-même. Mais ils ne sont pas seuls dans cette quête, un terrifiant pirate nommé Salazar est également à la recherche de cette arme qui permet de contrôler le monde.
Critique
Cinquième film de la série, Pirates des Caraïbes: la vengeance de Salazar tente de redonner un second souffle aux aventures de Jack Sparrow après le très mou La fontaine de jouvence. Pour cette mission, Disney change de réalisateur (il y en a deux), caste de nouvelles têtes, et se paie les services de Javier Bardem. Mais hélas ça ne fonctionne pas.
L'histoire prend des allures des Feux de l'amour avec des filiations et autres ressorts dramatiques qui n'intéressent pas le spectateur. Pour camoufler un scénario qui ne peut tenir pendant plus de 2h à lui seul, on insère plein de séquences d'action qui durent interminablement. Si bien qu'on finit par s'ennuyer, surtout la séquence d'ouverture qui semble sans fin.
Les effets spéciaux sont mal rendus (tout le budget a du partir dans le salaire de Johnny Depp), surtout pour recréer un Jack Sparrow jeune. L'effet est digne d'un jeu sur PS2. La musique du nouveau compositeur Geoff Zanelli qui essaie de reproduire maladroitement du Hans Zimmer dérange plus qu'autre chose.
Quant à Johnny Depp, il joue son cabotin habituel, mais ce qui était frais et drôle dans les premiers films ne font plus effets dans ce film. Il n'apporte rien de plus au rôle. On n'attendait une étincelle de la part de Javier Bardem, cette étincelle ne viendra pas. Presque pendant tout le film, son visage est caché derrière un masque en image numérique. Comme Christoph Waltz, les rôles de méchants que leur confie Hollywood deviennent de plus en plus fades et répétitifs. Cet nouvel opus nous introduit un tout nouveau couple incarné par Kaya Scodelario (Le labyrinthe) et Brenton Thwaites pour remplacer Orlando Bloom et Keira Knigtley. Autant Kaya Scodelario est charismatique, on ne peut pas dire la même chose de son partenaire. Aussitôt le générique de fin apparaît, aussitôt on a oublié sa présence dans le film.
Conclusion
La dernière aventure de Jack Sparrow se laisse regarder sans réelle excitation, moins ennuyeux que La fontaine de jouvence le précédent opus, mais loin des premiers films de la série. Il est peut être temps pour Johnny Depp et Disney d'arrêter les frais.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Le Blu ray est encodé en AVC au format 2:40.1. Le film ayant été tourné entièrement en numérique en 4K, le transfert sur Blu ray à partir d'un Master 2K ne pose pas de grand problème. Si on aime les images lisses, précises qu'offre le numérique, on est servi. Chaque gros plan des visages, des costumes etc...est d'une précision à couper le souffle. Rajouter à cela un débit vidéo élevé et on se retrouve avec image quasi parfaite sans artéfacts de compression.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
La VO est en DTS HD MASTER AUDIO 7.1 et la VF DTS High resolution 5.1. Le film propose un mixage du tonnerre, avec des basses agressives et des Surrounds constamment sollicités sans temps morts, que ce soit le coups de canons, la musique de Geoff Zanelli ou encore le déchaînement des océans, les combats à l'épée...On aura aucun répit. Chaque bruitage et son est placé avec précision et se détachent bien les uns des autres. Aucun problème au niveau de la clarté des dialogues même au milieu du bruit et de la fureur des scènes d'action.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus :
0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- La vengeance de Salazar : making of : nous amène dans les coulisses du tournage avec tous les participants du film (acteurs, réalisateurs, producteurs) qui nous font la promotion du film, de la bonne ambiance sur le tournage et de l'esprit de famille entre tous les membres de l'équipe.
- Bêtisier des caraïbes : comme son nom l'indique, il s'agit d'un enchainement de prises ratées.
- Carnet de bord de Jerry Bruckheimer : des photos de tournage prises par Jerry Bruckheimer en Noir et Blanc. Un texte nous explique que c'est l'une de des passions.
- scènes coupées : 4 scènes coupées