Luca

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/09/2021
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Andrea Warren et Pete Docter
Scénaristes
Jesse Andrews et Mike Jones
Compositeur
Dan Romer
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
96
Support
Critique de Emmanuel Galais

Dans une très jolie petite ville côtière de la Riviera italienne, un jeune garçon, Luca, vit un été inoubliable, ponctué de délicieux gelato, de savoureuses pasta et de longues balades en scooter. Il partage ses aventures avec son nouveau meilleur ami, mais ce bonheur est menacé par un secret bien gardé : tous deux sont en réalité des monstres marins venus d’un autre monde, situé juste au-dessous de la surface de l’eau…


Annoncé l’année précédente, « Luca » comme les précédents Pixar était annoncé au cinéma, puis simultanément sur Disney + et au cinéma, pour ne finir que sur la plateforme du studio. Un drame pour les exploitants, dont Bob Iger, le tout puissant du studio, semble ne pas se soucier, tant il les prive d’un produit moteur en ces temps de réouverture. Qu’importe, puisque les spectateurs, vont pouvoir, quelques semaines après « Raya et le dernier Dragon » découvrir ce nouveaux long métrage de Pixar, dans lequel deux jeunes « Monstres Marins » se changent en jeune garçon lorsqu’ils sont hors de l’eau et en profitent pour se mélanger à la population locale afin d’en apprendre les codes.


D’un certain côté le film peut se révéler comme une synthèse de ce qu’a pu faire le studio autour de cette thématique récurrente de la différence et de ces mondes qui cohabitent et aimeraient bien se connaitre un peu plus. Mais les humains état ce qu’ils sont, le dialogue et la cohabitation peuvent parfois être compliqués. Avec toujours un soin apporté aux graphismes et à l’animation, les auteurs sous la direction d’Enrico Casarosa, qui avait déjà œuvre sur « Coco » (2017) et « La Luna » (2012) lancent les spectateurs dans une aventure rythmée et drôle, où l’innocence et la fraîcheur tiennent la barre haute. 


Ce qui surprend tout d’abord dans ce film, c’est l’absence d’un méchant réellement emblématique, si ce n’est un sale gosse trop gâté. Ce pouvait être une bonne idée, mais, du coup, l’histoire ne parvient jamais à totalement décoller, et lorsque les auteurs décident de mettre l’accent sur cette dualité, dont on entend parler dans toute la première partie, le film arrive déjà à sa fin. Une facette de l’intrigue appuyée mais jamais exploitée dans le film, pour plutôt se concentrer sur l’aventure, un peu à la Huckleberry Finn, où les deux amis découvrent le monde, s’inventent des défis et se lance dans la concrétisation d’un rêve. Si cela apporte de la fraicheur au propos, son traitement apparait un peu trop léger, en rapport à ce à quoi le studio, et particulièrement Pixar, nous avait habitué.


Il reste tout de même quelques bonnes idées dans les aventures de « Luca », comme le détournement d’objets du quotidien humain, qui n’est pas sans rappeler, Ariel dans « La Petite Sirène » (1992) ou encore ce projet ambitieux dans lequel se lancent les deux jeunes héros qui sera, en partie à l’origine de leur plus belle aventure. Les auteurs se sont amusé avec certaines situations, et certains détails qu’ils ont détourné, mais semblent avoir raté l’idée qui allait cimenter le tout et luis donner plus de corps qu’un simple catalogue des « Possibles ».


Ici « Luca » apparait, au mieux, comme un long métrage d’animation honnête mais sans ambition particulière, au pire comme un sous-produit qui explique le choix du parton de ne pas le sortir au cinéma.  Espérons que « Encanto », le prochain Long métrage d’animation du studio, attendu en fin d’année fera plus d’étincelles.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Film d’animation Pixar oblige l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité et particulièrement pour mettre en valeur le travail minutieux de l’animation sur les textures et les couleurs des paysages et des décors. L’eau sur les galets est tout bonnement bluffante. Tout étant toujours très soigné chez Pixar, le support se devait d’être à la hauteur. Et il l’est ! Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail y compris dans les effets de premiers plans ou d’arrière-plan.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 7.1, en VO réserve d’excellentes surprises. La répartition ne se laisse jamais déborder par des effets de basses trop présentes. La dynamique du film se fait puissante et brillante lors des scènes musicales ou aquatiques, comme lorsque le jeune héros parle avec ses parents et que certains ont des réactions, pour le moins, surprenantes. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités, et parvient à garder un équilibre solide entre les dialogues et les effets sonores.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

La section bonus ne cherche pas à en faire des tonnes.


Tout d’abord, « L'Italie notre source d'inspiration », est un making of  qui permet de se rappeler à quel point les animateurs de Disney ou de Pixar ont à charge de faire perdurer le souci du détail et de la recherche. Ici nous voyons l’équipe en pleine prises de vues, ou en réunion de travail pour trouver le ton juste et la couleur précise à l’aventure. C’est toujours passionnant.


« Secrètement un monstre marin », est un focus autour des deux personnages qui se transforment en permanence pendant le film, passant de différents couleurs et de différentes textures. Un défi que les animateurs ont su relever avec brio.


Puis un autre documentaire : « Meilleurs amis » qui revient sur les liens et la manière de développer cette histoire d’amitié avec toutes les nuances que cela comporte.


Puis des Scènes coupées.