Jungle Cruise

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
03/12/2021
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
John Davis, Beau Flynn, John Fox, Dwayne Johnson, Dany et Hiram Garcia
Scénaristes
John Requa, Glenn Ficarra et Michael Green
Compositeur
James Newton Howard
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
128
Support
Critique de Emmanuel Galais

Chercheuse intrépide, la doctoresse Lily Houghton quitte Londres pour explorer la jungle amazonienne à la recherche d’un remède miraculeux. Pour descendre le fleuve, elle engage Frank Wolff, un capitaine roublard aussi douteux que son vieux rafiot délabré. Bien décidée à découvrir l’arbre séculaire dont les extraordinaires pouvoirs de guérison pourraient changer l'avenir de la médecine, Lily se lance dans une quête épique. L’improbable duo va dès lors affronter d’innombrables dangers - sans parler de forces surnaturelles - dissimulés sous la splendeur luxuriante de la forêt tropicale. Alors que les secrets de l’arbre perdu se révèlent peu à peu, les enjeux s’avèrent encore plus grands pour Lily et Frank. Ce n’est pas seulement leur destin qui est en jeu, mais celui de l’humanité tout entière…


Avec le succès de « Pirates des Caraïbes », le studio Disney pensait avoir trouvé un nouveau moyen de remplir les caisses. Mais voilà la suite vint contredire cet objectif avec des films aussi décevant au box-office que mal fagotés comme « Le Manoir hanté et les 999 fantômes » de Rob Minkoff (2003), inspiré de l’attraction « Phantom Manor », avec un Eddie Murphy en roue libre et un scénario trop insipide pour être convaincant, ou encore « A la poursuite de Demain » de Brad Bird (Inspiré de la section du parc à Thème : « Tomorrowland ») avec Georges Clooney. Sans parler d’autres productions oubliables et oubliées. Cette fois-ci, le studio propose une aventure inspirée d’une autre attraction emblématique des parcs Disney, excepté le Français : « Jungle Cruise ».


Dans cette attraction les visiteurs sont invités à participer à une croisière chaotique sur le fleuve amazone, rencontrant une faune parfois inquiétante ou drôle, le toit ponctué des blagues et des jeux de mots des « skipper » conduisant l’embarcation. Le projet d’adaptation en format long métrage date de 2004, avant de tomber en gestation jusqu’en 2011, où il réapparait et devait se faire, au départ, avec Tom Hanks et Tim Allen. Le projet ne se fera pas et il faudra attendre 2017 et l’arrivée de Dwayne Johnson pour que le film soit mis sur les rails et qu’ils finissent par avoir une date de sortie. Mais comme rien ne peut être simple avec ce projet, car la crise sanitaire est venue tout perturber. Le film prévu en avril 2020, ne sorti finalement qu’en Juillet 2021.


Mais revenons à nos moutons et qu’en est-il de cette aventure ? Et bien autant le dire tout n’est pas parfaitement réussit et il faut même parfois un peu s’accrocher, pour ne pas décrocher justement. D’abord parce que pour faire un film d’aventure, dont les inspirations vont de l’attraction à l’un des chefs d’œuvres du cinéma américains des années 50 : « African Queen » (1951) de John Huston avec Humphrey Bogart et Katharine Hepburn, se laisse aller au montage hystérique et au jeu des acteurs sous excitants à haute dose. Une première partie assez épuisante et qui manque terriblement de consistance et ne laisse pas beaucoup de place à l’envie d’aller plus loin. Dwayne Johnson (Be Cool) et Emily Blunt (Sans un Bruit) en font des tonnes et cela épuise plus que ça n’amuse réellement. D’autant que le scénario et la mise en scène n’aident pas non plus à rendre l’ensemble digeste, avec tous les poncifs du genre utilisés jusqu’au Guépard en image de synthèse qui fait plus peluche que réel, aux échanges et aux situations mille fois réutilisés chez Disney, notamment.


Et puis d’un seul coup, le film prend un virage différent et commence à devenir intéressant avec des personnages qui gagnent un peu plus en profondeur et commencent à se dessiner à travers une malédiction qui les a damnés pour toujours (Ca rappelle quand même un peu beaucoup « Pirates des Caraïbes », mais enfin, bon !). Mieux travaillé, le scénario commence alors à s’élever et la mise en scène devient subitement moins hystérique laissant le temps au spectateur d’assimiler l’ensemble et de s’intéresser un peu plus à ce qui se passe dans cette histoire où toutes les apparences peuvent être trompeuses. Finalement, l’ensemble fini par nous embarquer et l’on se prend au jeu et le fim devient bien plus intéressant et divertissant que ce qu’il avait commencé par être. Un bon rattrapage du coup ! 


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1
Film d’aventure oblige, l’image est particulièrement soignée et les contrastes sont suffisamment bien marqué pour donner une certaine profondeur à l’ensemble le réalisateur a particulièrement travaillé l’esthétisme, et peut-être que le support en devient une des faiblesses puisque certains effets spéciaux en deviennent trop marqués comme le guépard qui perd en crédibilité. L’ambiance lumineuse voulue par le réalisateur Jaume Collet-Serra (The Passenger) offre un spectacle pointu et soigné dans lequel chaque détail est mis en valeur comme lorsque les dauphins roses sautent autour du bateau ou lorsque le duo approche de la cité cachée. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail que ce soit les couleurs de la forêt, les nuances de couleurs dans l’eau ou sur terre.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos se révèle d’une grande précision dans sa répartition. Chaque canal est mis à disposition et chaque détail sonore du film bénéficie d’un emplacement qui vient parfaitement envelopper le spectateur. Très peu en façade pour une meilleure spatialisation, la dynamique du film se fait puissante et brillante dans toutes les situations que ce soit dans les dialogues ou dans les scènes d’action. La musique vient joyeusement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités, et parvient pas à se faire discrète lorsque cela est nécessaire.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

La section bonus joue clairement la carte du contenu avec pour commencer :


« C’est la Jungle Dehors » est forcément un Making of qui revient sur le travail effectué par l’équipe que ce soit de la genèse à la complexité technique du film. Assez conventionnel, comme les Américains savent faire, le making of ressemble plus à un film promotionnel, mais arrive tout de même à nous montrer les coulisses de cette production Disney.


« Dwayne et Emily : Assurément Drôle », un documentaire, qui vient mettre en lumière la complicité entre les deux acteurs principaux du film et l’ambiance qui régnait sur le plateau.


« Créer l’Amazone », le titre est un peu mensonger ca, il s’agit en fait d’un documentaire centré plus sur l’ensemble des effets spéciaux qu’un simple focus sur le décor et tout ce qu’il y avait à faire autour.


« Skip un jour, Skip Toujours ». Etant un film inspiré d’une attraction célèbre, il est amusant de voir que le studio a voulu mettre en lumière des « Cast Members » (Employés) des parcs Disney, travaillant ou ayant travaillé sur l’attraction « Jungle Cruise » et venir raconter le plaisir qu’ils ont eu à le faire.


Puis un bêtisier et des scènes coupées.