The King's man : Première mission

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The King's Man
Genre
Pays
USA
Date de sortie
06/04/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Matthew Vaughn, David Reid et Adam Bohling
Scénaristes
Matthew Vaughn et Karl Kadjusek
Compositeur
Matthew Margeson et Dominic Lewis
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
131
Support
Critique de Emmanuel Galais

Lorsque les pires tyrans et les plus grands génies criminels de l’Histoire se réunissent pour planifier l’élimination de millions d’innocents, un homme se lance dans une course contre la montre pour contrecarrer leurs plans.


Exit Taron Egerton (Rocketman), ce troisième volet des aventures de l’agence « King’s Man » a décidé de nous raconter ce qui bien être à l’origine de sa création. Matthew Vaughn qui était déjà à la manœuvre lors des deux premiers volets, a parcouru bien du chemin depuis « Layer Cake » (2005) ou « Stardust » (2007), les deux films qui l’ont fait connaître. Le réalisateur, qui possédait déjà un sens personnel de la narration, a trouvé depuis « Kick-Ass » (2010), un autre terrain de jeu, à savoir : La transgression. Car chacun de ses films va chercher à bousculer le spectateur, que ce soit pour remettre en selle une licence, un peu moribonde : « X-Men : Le commencement », ou pour réinventer le film d’espionnage : « Kingsman : Services secrets ».


Après deux volets qui suivaient des missions chaque fois plus passionnantes et plus virevoltante, il fallait trouver une idée nouvelle pour pouvoir continuer d’embarquer le spectateur dans les aventures de l’agence. Ce fut chose faite, avec ce scénario que le réalisateur signa avec Karl Gajdusek (Taken) et qui se fixa pour objectif de confronter l’agence anglaise à l’un des méchants les plus emblématiques de l’histoire Européenne : Raspoutine. Loin d’être l’unique méchant de l’histoire, sa présence est surtout l’occasion pour Vaughn de s’amuser avec l’histoire, de la réécrire de transgresser les règles au point de faire risquer l’AVC aux plus anciens et rigoristes historiens. Ici, tout est puisé dans l’histoire, le plus surprenant (La ressemblance incroyable entre le Tsar de Russie et George V), comme le plus visuel (les tranchées et ses macabres habitants).


Et même si cette transgression fait plaisir aux papilles, cela dessert quand même, soyons honnête,  un propos qui, parfois, se perd un peu trop et livre une intrigue un peu trop légère. Le ton reste identique aux autres volets, et donne aux personnages un peu plus de profondeur que dans le « Cercle d’or », par exemple, où les héros manquaient de corps au profit de l’action. Ici, nous sommes plutôt dans un jeu d’équilibriste qui ne marche pas toujours bien, mais qui a la mérite de pouvoir offrir de bons moments de divertissements. Vaughn et son équipe, s’amusent des caricatures, comme celle de Raspoutine, mais y laissent tout de même quelques vérités, comme autour de la sexualité du moine ou l’emprise qu’il avait sur le tzar. L’ensemble se regarde finalement assez bien sans trop de réflexion, et la prestation de Rhys Ifans (Coup de Foudre à Notting Hill) est absolument délirante autant que la mise en scène de Vaughn est redoutable de virtuosité, comme lorsque Le Duc d’Oxford joué par Ralph Fiennes (Harry Potter et les reliques de la mort) toujours aussi impeccable et juste, son fils Conrad, incarné par Harris Dickinson (Maléfique 2), lui aussi entre flegme et détermination et Shola, joué par le magnétique Djimon, Hounsou (Gladiator) s’oppose au conseiller russe, dans une chorégraphie virevoltante et dynamique.


« The King’s Man : Première Mission, » est un troisième volet en forme de préquel qui vient nous raconter les origines de l’agence secrète anglaise. Toujours aussi décalé, drôle et  bourré de scènes à la mise en scène particulièrement inventive, le film pêche toutefois par un scénario qui a tendance à manquer des clarté. Et même si les personnages gagnent en profondeur, parfois l’intrigue se prend les pieds dans la tapis, particulièrement en deuxième partie de film. « The King’s Man Première Mission » reste toutefois un divertissement réjouissant.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Du côté de l’image, rien à dire ! Le contrat est remplie et bien remplie, avec des couleurs brillante et des contrastes qui donnent une bonne profondeur à l’ensemble. Avec parfois quelques bonnes surprises, notamment les extérieurs avec des niveaux de couleurs intéressants et une lumière parfaitement mise en valeur.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La VO / VF est proposée en DTSD-HD Master Audio 7.1 avec une belle spatialisation qui prmet de percevoir tous les détails sonores qui parsèment le film, à l'instar des deux précédents opus. On note une partition qui s'étale dans tous les canaux, des dialogues parfaitement intelligibles  et des graves percutants à souhaits.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Un making of passionnant qui nous montre comment le réalisateur a voulu faire évoluer la licence en l’inscrivant dans le passé, et à quel point certaines vérités présentée dans le film sont vérifiables, comme la ressemblance entre le Tsar et George V.


« No Man’s Land : La Séquence de Combat », est un focus sur la manière dont fut préparée puis tournée l’une des séquences les plus réjouissantes du film.


« Souvenir et Soutien », revient comme un carnet de tournage sur les moments importants autour du film.