Downon Abbey 2 : Une Nouvelle ère

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Downton Abbey 2 : A New Era
Genre
Pays
GB
Date de sortie
07/09/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Julian Fellowes, Gareth Neame et Liz Trubridge
Scénaristes
Julian Fellowes
Compositeur
John Lunn
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
126
Support
Critique de Emmanuel Galais

1928. Les Crawley et leurs domestiques assistent tous au mariage de Tom Branson et de Lucy Smith, fille de Lady Bagshaw. Lord Grantham explique à ses proches que le notaire de famille se rendra prochainement à Downton, à la demande de la Douairière, et qu’il compte sur leur présence à tous. En effet, Violet a hérité d’une villa dans le sud de la France qu’elle souhaite à son tour léguer à la fille de Lady Sybil et de Branson. Mais cette décision met celui-ci mal à l’aise. Sans comprendre pourquoi le regretté marquis de Montmirail s’est montré aussi généreux avec sa mère, Lord Grantham reçoit un appel téléphonique intriguant : un certain M. Barber, réalisateur pour le cinéma, souhaite tourner son nouveau film muet, The Gambler, à Downton Abbey. Si Robert estime que l’idée est grotesque, Lady Mary, de son côté, considère qu’il est difficile de refuser l’offre de la production face aux travaux de rénovation qui attend la famille. Grantham doit bien reconnaître que c’est désormais sa fille qui est aux commandes. Chez les domestiques, la perspective d’un tournage à Downton provoque un vif émoi. Daisy et Anna se réjouissent de voir leurs idoles de cinéma en chair et en os, mais Mme Hughes se demande comment annoncer la nouvelle à M. Carson. Tandis que la production s’apprête à investir la propriété, la famille envisage de fuir le chaos qui s’annonce et d’en profiter pour découvrir la villa du sud de la France et rencontrer le nouveau marquis de Montmirail…

Passer du petit écran au grand n’est que très rarement source de très bonne idée. Soit il est complètement dénaturé et vidé de son essence, à l’instar de « Mission Impossible » entièrement cannibalisé par Tom Cruise, soit il est complètement vidé de sa substance comme ce fut le cas du « Saint » avec Val Kilmer en 1998 sous la direction de Philip Noyce ; Avec « Downton Abbey » l’inquiétude était de rigueur sachant que la série s’était arrêtée trois ans auparavant et que son style particulier pouvait ne pas passer les portes du cinéma, plus habitué à des intrigues dynamique et des mises en scènes soutenues. Mais voilà, tout se faisait sans compter sur une équipe qui a su garder l’originalité du film et sa force narrative. Car si la série se démarquait par une intrigue sobre et sans grands rebondissements pour mieux coller au quotidien de cette famille aristocratique anglaise et de ses domestiques. Le premier long métrage avait su trouver le dynamique (si l’on peut dire !) et surtout le scénario qui puisse tenir sur une durée de deux heures. Après plus de 90 Millions de Dollars de recettes, la production s’est logiquement lancée dans une seconde aventure.


Dans ce long métrage nous retrouvons donc tous les habitants de Downton Abbey et son quotidien perturbé, d’abord par le mariage de Tom Branson avec Lucy Smith, qui n’est pas sans rappeler les premières saisons, mais cette fois-ci, la production a décidé de faire entrer la modernité dans la demeure, avec la venue d’un tournage et d’un nouveau monde qui va venir se percuter à celui tellement balisé de « Downton Abbey ». Ce qui amène de facto, une nouvelle intrigue tout aussi sobre mais tout aussi captivante que n’avait pu l’être le précédent film. C’est aussi l’occasion pour certains personnages des deux côtés du domaine de conclure leur aventure.


La recette est toujours la même. Et même si les décors prennent plus d’ampleur, plus de profondeur, l’ensemble reste tout de même très en phase avec la série. Avec un rythme souple mais tenu et des personnages toujours aussi marqués par leurs conditions premières, sans pour autant en oublier les remous culturels et sociétaux qui s’imprègnent encore plus fortement dans ce deuxième opus. Et c’est toute l’intelligence de ce film que de s’adapter au grand écran sans pour autant y laisser son âme. « Downton Abbey : Une Nouvelle ère » se révèle d’une grande sobriété dans tous les thèmes abordés sans pour autant jamais y perdre cette simplicité avec laquelle ils sont abordés. Moins présent que dans le premier, les luttes sociales passent en troisième voir même cinquième plan, pour laisser la place à deux mondes qui s’opposent et se ressemblent pourtant tellement dans le paraître : Le Cinéma et l’Aristocratie Anglaise.


Autant dire que les amateurs de la série ne se sentiront pas trahis par Simon Curits qui avait déjà travaillé sur la série mais également sur « The Practise ». Le réalisateur pousse les murs, investi le château de Highclere Castle mais cette fois ci profite de toutes les options mises à sa disposition pour mieux nous le faire découvrir sans pour autant nous dépayser. Grace à une mise en scène très aérienne qui n’hésite pas à utiliser les plans large ou les plans séquences dans les longs couloirs, le réalisateur nous entraine dans une histoire simple qui aborde plusieurs sujets en même temps, y compris ce difficile passage du muet au parlant pour certains acteurs. Car grâce au scénario toujours aussi solide de Julian Fellows et une mise en scène précise, le film « Downton Abbey : Une Nouvelle ère » nous immerge dans les salons cossus du manoir mais aussi dans l’excitation permanente des domestiques et de leur besoin de répondre aux moindres attentes des maitres des lieux.


 En conclusion, Il fallait des anglais et particulièrement Julian Fellow pour nous prouver que le passage sur grand écran d’une série n’est pas significatif de : « Perdre son âme ». Bien au contraire ! « Downton Abbey : Une Nouvelle ère », malgré un report de sortie, du au Covid, a su garder toute la simplicité de la série et du premier opus et en même temps toute sa complexité dans la peinture de ces personnages qu’ils soient domestiques ou maitres des lieux. Il y a de la fierté dans les deux camps, des déceptions et des victoires. Et l’arrivée d’une équipe de tournage ou la dualité ‘avec un famille aristocratique française, permet au film d’ouvrir la famille Crawley à d’autres intrigues.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Le film bénéficie d’un transfert minutieux et précis, qui permet aux images du réalisateur de briller et de mettre en valeur le travail de la photographie. Un travail minutieux et précis de son chef opérateur Andrew Dunn (Billie Holiday) qui avait également travaillé sur « Le Majordome » qui met en valeur et en lumière les extérieurs du domaine mais également les intérieurs que ce soit les étages des maitres ou celui des domestiques. Un travail qui va aussi sortir dans les rues de la ville voisine. Les plans choisit par le réalisateur ressortent avec plus de brillance et de précision. La campagne britannique, les salons, et les cuisines ou les chambres des domestiques y apparaissent dans toutes leurs nuances et dans tous leurs paradoxes. Il y a de la poésie dans ces images et dans cette série et le support le souligne allègrement.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Le film est disponible pour notre plus grand bonheur en VO en Dolby Atmos. La répartition est minutieuse et nous offre une longée en immersion dans le domaine. Chaque son est parfaitement dosé, que ce soit les feux qui craquent, les parquets qui grincent ou le bruit mécanique des chaudières ou des voitures de ce début de vingtième siècle. Rien n’est laissé au hasard, encore moins les dialogues qui ressortent avec beaucoup de précision.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« C’est Bon d’être de retour » est un focus qui nous fait découvrir la joie de l’équipe de revenir sur les lieux du tournage de Downton Abbey ».


« Retour à Downton Abbey : Le Making Of d’une Nouvelle Ere » est un making of qui laisse la part belle aux acteurs les moins connus, qui nous font visiter les coulisses du tournage.


« Un Personnage légendaire » est un émouvant hommage à Maggie Smith l’actrice ; que les plus jeunes connaissent comme étant le Professeur Mac Gonagall dans les films « Harry Potter ».


« Créer le film dans le film », un focus qui revient sur la façon dont l’équipe a tourner un film dans le film.


« Créer le Britannia de sa majesté », un focus sur le bateau royal de la couronne Britannique, qui permit à l’équipe de pouvoir tourner en son sein.


« Thé et Secrets », un focus qui revient sur l’une des intrigues du film, à savoir une histoire d’amour entre un français et un membre de la famille.


Et enfin les commentaires audios de l’équipe.