Buzz L'Eclair

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Lightyear
Genre
Pays
USA
Date de sortie
21/10/2022
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Galyn Susman
Scénaristes
Angus MacLan et Jason Headley
Compositeur
Michael Giacchino
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
105
Support
Critique de Emmanuel Galais

La véritable histoire du légendaire Ranger de l’espace qui, depuis, a inspiré le jouet que nous connaissons tous. Après s’être échoué avec sa commandante et son équipage sur une planète hostile située à 4,2 millions d’années-lumière de la Terre, Buzz l’Eclair tente de ramener tout ce petit monde sain et sauf à la maison. Pour cela, il peut compter sur le soutien d’un groupe de jeunes recrues ambitieuses et sur son adorable chat robot, Sox. Mais l’arrivée du terrible Zurg et de son armée de robots impitoyables ne va pas leur faciliter la tâche, d’autant que ce dernier a un plan bien précis en tête…


Lorsque l’on pense à Pixar, inévitablement « Toy Story » est le premier titre de film qui nous vient en tête. D’abord, parce qu’il fut le tout premier long métrage d’animation numérique, ensuite parce qu’il fut également le premier d’un studio créé par Steve Jobs, nous l’oublions trop souvent, et qui se lança avec l’aide de Disney dans le cinéma d’animation. Et de « Toy Story », qui fut également le premier succès de Pixar dans une liste qui ne cessa de s’agrandir. Deux personnages sont devenus iconiques : Woody le Cow-boy et Buzz l’Eclair l’astronaute. C’est de ce dernier que le studio a décidé de nous conter l’histoire, ou plutôt celle d’un film dans le film.


Car « Buzz l’éclair » qui sort le 22 Juin sur nos écrans, n’est pas tout à fait l’histoire à proprement parle de Buzz, mais plutôt le film que vit Andy, l’enfant propriétaire du jouet dans « Toy Story ». Un postulat de départ qui surprend, comme d’habitude chez Pixar, mais qui, grâce au travail et au talent de ses auteurs ouvre une grande possibilité de pistes de narration, à commencer par la personnalité de cet Astronaute téméraire et têtu, au grand cœur et à la fidélité vissée au corps. Et pour son aventure, Buzz prend alors plus de relief, plus de volume, il apparaît plus nuancé, car son courage, son audace et son orgueil également, ont parfois des conséquences fâcheuses. Ici Buzz, n’est plus un jouet, c’est un véritable personnage, qui doit faire ses choix et apparaît donc avec ses qualités, ses défauts, bien sûr, mais également avec ses valeurs et ses obsessions. Les auteurs développent ainsi plus de facettes du personnage et vont aller un peu plus loin dans les thèmes développés dans le film : La filiation, la témérité, les conséquences des choix et la fidélité.


On y trouve également au détour de quelques plans un message écologique sur la responsabilité de l’humain dans l’équilibre de la planète ou encore, et ce n’est pas nouveau chez Pixar, le temps qui passe et la vieillesse. Nous passerons bien évidemment sur la polémique rétrograde qui secoue la sortie de ce long métrage, pour saluer l’audace scénaristique et surtout visuelle de ce film qui vient encore prouver la suprématie du studio dans l’animation. Chaque plan regorge d’inventivité, et la beauté qui s’en dégage est à couper le souffle. Visuellement rien n’est laissé au hasard, Buzz qui perd son teint de cire pour un visage plus humain, les environnements minimalistes et complexes en fonction de l’action, pour donner des images indélébiles dans les esprits.


Enfin, il est bon tout de même de saluer un événement rare dans le casting de doublage, car, cette fois ci, si le casting américain est surtout tenu par la présence de Chris Evans, définitivement « Captain America » et Taïka Waititi, que l’on a vu dans « Free Guy » de Shawn Levy, l’année dernière mais qui est également le réalisateur de « Thor Ragnarok » et « Love and Thunder » et qui travaille sur un prochain film Star Wars. En France, nous pouvons noter la présence de François Civil (Le chant du Loup), Michael Gregorio (Les Fusillés), Tomer Sisley (Balthazar) ou encore Chantal Ladesou. Des voix reconnaissables, mais surtout des acteurs qui donnent une véritable personnalité à leur jeu et pousse ainsi leurs personnages, dans autant, voir même parfois plus, de profondeur et de nuance que dans l’original


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Buzz L’Eclair » bénéficie d’un transfert de grande qualité dans lequel les couleurs sont parfaitement dosées, et permettent de mettre en valeur le travail d’animation, particulièrement sur les textures, comme dans la qualité des environnements ou le nouveau visage de Buzz, devenu humain et non plus jouet (Ce qui est choix particulièrement malin !). L’ensemble brille notamment par un bon dosage des contrastes qui met un peu plus en lumière le travail de graphisme qui a fait la réputation du studio.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Moyenne
Bonne
En VO, la piste DTS-HD Master Audio 7.1 se révèle précise dans la répartition des voix, pour mieux coller aux besoins de la narration. Les effets sonores se répartissent agréablement dans l’ensemble de l’installation. Toutes les sonorités qui viennent habiller le film ressortent avec une précision assez remarquable. Et les scènes de concert sont parfaitement bien réparties. La VF ne bénéficie que d’un Dolby Digital Plus 7.1. Ce n’est pas désastreux mais quand même moins précis que pour la VO.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Le Monde de Buzz », l’’équipe revient sur cette aventure qui consiste à raconter une histoire, dont le « Buzz L’Eclair », le jouet offert à Andy dans « Toy Story » est un produit dérivé. Très instructif et toujours aussi passionnant.


« La Zap Patrouille », un focus amusant et réjouissant sur les acteurs qui ont doublé les personnages qui forment l’équipe de Buzz.


« Toyétique » est un focus malin sur la difficulté de créer un personnage connu comme étant un jouet et de le rendre humain. Une difficulté qui devient un casse-tête dans une industrie qui décline tout ce qu’elle fait en jouet.


Puis des scènes coupées et les commentaires audios de l’équipe.