Gladiator (Blu-Ray)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
U.S.A
Date de sortie
24/09/2009
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Ridley Scott, David Fanrzoni,Branko Lustig,Laurie Mc Donald,Terry Needham,Walter F. Parkes et Douglas Wick
Scénaristes
David Franzoni,John Logan et William Nicholson
Compositeur
Hans Zimmer
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
171
Support
Critique de Pierre Dubarry
L'un des films phares de ces 10 dernières années est incontestablement Gladiator de Ridley Scott, véritable renaissance d'un genre tombé en désuétude, le péplum. Universal nous gratifie aujourd'hui, 9 ans après la sortie du DVD qui à fait jusqu'à aujourd'hui figure de véritable référence, découvrons aujourd'hui l'édition Blu-Ray d'un des films les plus marquants de ces dernières années.


Critique subjective

Nous sommes en 2000, Ridley Scott, excellent réalisateur sur des films tels que Blade Runner, Alien ou les Duellistes enchaîne une période de film très moyens avec notamment pour ne citer que lui G.I Jane avec Demi Moore... Puis vient Gladiator, nouveau projet d'un genre en désuétude qui n'intéresse plus personne : le Péplum. Bénéficiant d'un budget colossal, l'inquiétude grandit pourtant avec l'annonce du casting annonçant en vedettes principales Russel Crowe seulement connu à l'époque pour son rôle dans L.A Confidential et Joaquin Phoenix, autant dire que personne ne s'attendait à voir la réussite qu'est devenu Gladiator, le pari était immense et pourtant...remporté magistralement

Lors de la sortie du film, le succès fut immédiat aussi bien du côté des spectateurs que de la critique (sans compter sa victoire aux Oscars avec pas moins de 5 statuettes), Gladiator parvient à réaliser le "miracle" de faire renaître le genre de péplum, grâce notamment à des acteurs au charisme indiscutable Russel Cowe dans le rôle du général Romain déchu, et Joaquin Phoenix en fils redoutable de Marc Aurel. Mais aussi une mise en scène nerveuse faisant la part belle à des chorégraphies et des situations de combats totalement ennivrantes, ne lésinant pourtant pas sur des scènes plus calmes et intimistes se focalisant de fort belle manière sur la psychologie des personnages, sentiment renforcé quelques années plus tard par la Version longue du film, aussi présente sur cette édition Blu-Ray du film.

L'oeuvre prends d'ailleurs pour références des films pour le moins cultes, et essentiellement le fameux Spartacus de Kubrick, avec des scènes le montrant de manière évidente comme celle ou Maximus cherche à rallier les gladiateurs contre le régime Romain succédant à celui de Marc Aurel. Outre le fait d'utiliser intelligemment son statut de héros, aussi bien de manière publique qu'avec les personnages et esclaves qui l'entourent, le leitmotiv de Maximus est de venger sa famille et la mort du précédent Empereur tué des mains de son propre fils. Un scénario qui peut sembler simple, mais qui est plus nuancé que ces quelques propos, notamment sur la psychologie des personndes dont nous parlions plus haut, chaque personnage est ici le pion d'un jeu d'échec dont la pièce centrale est Maximus. Notons donc les performances exceptionnelles de Russel Crowe et de Joaquin Phoenix, mais aussi celles de Connie Nielsen et du défunt Oliver Reed, mort durant le tournage.

Pour l'anecdote, l'acteur est mort avant d'avoir tourné sa dernière scène, et pourtant l'image d'Oliver Reed est bien présente dans cette fameuse scène, Ridley Scott ayant demandé aux spécialistes des effets spéciaux (qui n'étaient autre que ceux qui ont officiés sur Benjamin Button quelques années plus tard...) de recréer l'acteur en image de synthèse, et ce de la manière la plus réaliste possible. Une mini-révolution à l'époque qui aura marqué les souvenirs de nombreux cinéphiles.


Conclusion

Gladiator restera un film marquant, aussi bien au niveau des qualités du film qui restera une réussite incontestable, que du défi invraisemblable qu'a réalisé Ridley Scott gagnant au passage ses derniers galons de grand réalisateur, qui nous régalera quelques années plus tards avec des films aussi magistrals que La Chute du Faucon Noir, Kingdom of Heaven ou American Gangster. Quoiqu'il en soit, Gladiator est le film que votre Blu-Raythèque se doit de posséder absolument.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le premier mot qu vient à l'esprit en pensant à l'image de Gladiator en Blu-Ray est forcément "déception". Le master 1080p de cette édition n'est pas catastrophique, non, mais indigne du support à certains moments. Le soucis récurrent de ce master vient du fait que chaque scène propose une qualité inconstante, d'un plan à l'autre on se retrouve soit face à un Blu-Ray tout simplement superbe, digne des meilleurs disques du marché, soit d'une image à peine digne d'un DVD. On retrouve ainsi pêle-mêle des soucis d'étalonnage évidents, des halos ci et là, contours peu définis ou volontairement excessif (Edge Enhancement), lissage excessif de l'image (DNR inside)...des plans d'une définition exemplaire, avec un niveau de détail tout simplement ahurissant (donnant d'ailleurs un côté artificiel à l'image assez déplaisant...) une colorimétrie alternant chaleur et froideur extrême d'une justesse somptueuse, des contrastes de très solides, enfin des qualités inconstestables face d'un autre côté, à des défauts tout aussi incontestés...

On ne comprend décidément pas ce qui s'est passé lors de ce pressage, le Zone A étant également touché de la même manière par ces soucis. Conclure sur l'image de Blu-Ray de Gladiator est très difficile, ce n'est ni un bon Blu-Ray, ni un mauvais, mais l'inconstance de la partie image nous fait simplement dire qu'ici nous sommes face à un master tout simplement très moyen...
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Espagnol
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Italien
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Portugais
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Néérlandais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Gladiator en DVD, notamment le Zone 1 américain dont la partie son avait à l'époque été confié aux mains de DTS directement, possédait une piste DTS ES Discrete qui fait toujours office de disque de démonstration en DVD, puis vient le Zone B très moyen, et une édition Superbit en 2000 du même niveau.

A l'opposé de la partie image, ici le maître mot est tout simplement que nous nous retrouvons face à un Blu-Ray de démonstration, une véritable référence qui pourra sans honte siéger à côté d'un autre disque de référence, celui de Master&Commander.

Proposant une piste DTS-HD Master Audio en VO, et une piste DTS Mi-débit en français, les deux pistes ne jouent pas dans la même cours, de toute manière les VF étant toujours moins fournies en terme d'informations sonores, nous nous focaliserons donc ici sur la piste anglaise. Le mixage prend avec une piste non-compressé tout son essort, alternant superbement nuance sur nuance, les aigus sont parfaits, cristallins à souhait, le tranchant des lames et autres informations nécessitant la présence d'aigus étant un véritable délice là ou d'autres Blu-Ray sous-estiment ces fréquences haut combien importantes pour les home-cinéphiles que nous sommes.
La dynamique d'ensemble se montrent extrêmement généreuse, nous offrant des basses aux rondeurs des plus charnelles, percutantes, très propres et infiniment agressives lors des scènes de combats dans les arènes de gladiateurs.

La scène arrière quand à elle, se montre sous un tout nouveau jour, jamais Gladiator n'avait possédé une ouverture surround aussi généreuse, les effets fusent de manière très intelligentes (passages de flèches, suivi de l'action, cohésion image/son) et montrent un espace quadriphonique extrêmement complet, ne possédant aucun trou sonore ou perte acoustique. La bande-originale signé Hans Zimmer se montre ici également magnifié par le DTS HD MA, l'instrumentation se montre beaucoup plus vivante et vibrante, le thème principal utilisé de manière récurrente durant tout le film se montre ici sous un jour des plus délectables.

La piste DTS mi-débit, n'étant pas catastrophique en soit attention, y perds cependant beaucoup évidemment face à sa consoeur non-compressé, le son semble plus etouffé, l'acoustique manque de nuance, et la scène arrière se montre plus timide; reste simplement une dynamique intéressante mais loin d'être inoubliable.

La partie son de cette édition Blu-Ray de Gladiator est tout simplement "anthologique", nous sommes face à un disque de référence, pour l'un des mixages les plus réussis qui puisse exister. Un top démo assurément!
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 720 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Cette édition 2 Blu-Ray de Gladiator, comporte pas moins de 12 heures de bonus, une durée colossale pour des bonus que ne le sont pas moins!

Blu-Ray 1

Introduction de la Version longue:

Le réalisateur explique ici, qu'il présente une version longue de son film, mais que ce montage n'est en aucune manière une version director's cut de Gladiator, la version cinéma étant en elle-même déjà une version définitive à ses yeux.

Commentaire audio de Ridley Scott (version cinéma)

Ici Ridley Scott se prête à l'exercice du commentaire audio avec son monteur ainsi que son directeur de la photographie. Un commentaire prenant, notamment du côté de Scott qui se ne se montre pas avare en informations liés aux films, ses deux compères quand à eux se montrent également intéressants, mais en retrait face au réalisateur. On regrette juste un manque de cohésion film/commentaire.

Commentaire audio de Ridley Scott avec Russel Crowe (Version Longue)

Excellent commentaire, Ridley Scott reprends ici des informations qu'on a pu entendre ci et là dans le précédent commentaire, tout en y apportant de nouvelles heureusement, Russel Crowe la vedette du film, quand à lui se montre beaucoup plus axé sur les anecdotes de tournages, tout en se montrant réactif aux propos du réalisateur, un véritable échange passionnant, ou on ne s'ennuit pas une seule seconde.

Option U-Control, avec images et featurettes, Les manuscrits du savoir et Vision de l'Elysée: portail de thèmes.

Blu-Ray 2:






La force et l'honneur : l'univers de Gladiator (3H15)

Un documentaire tout simplement magistral, ironiquement plus long même que la version longue de Gladiator.  Ici tout est expliqué pas à pas, de la création du projet très difficile, au financement, en passant par l'écriture difficile d'un scénario qui ne se terminera seulement que pendant le tournage même, on nous présente ici un véritable marathon, on a presque envie de dire en repensant à un précédent très beau documentaire de Kingdom of Heaven de Ridley Scott, comme à chaque fois!

On apprends beaucoup d'anecdotes hors tournage, notamment les rapports difficiles entretenus par le réalisateur et ses producteurs, le tournage relevant chaque jour du véritable défi pour Scott ou certaines conditions de tournages difficiles.
On regrette cependant qu'en s'attardant sur de tels détails, ici le tournage en lui-même est un sujet un peu sous-traité malgré la longueur de ce documentaire,assez paradoxal.
On retiendra cependant la confection des costumes, les effets spéciaux et notamment le regret de ne pas avoir pu intégrer une scène de combat contre un rhinocéros, l'équipe ne pouvant pas prendre le risque de rendre l'animal plus énergique, cela aurait mit en danger tout le staff présent sur place, et la création d'un rhinocéros numérique aurait été beaucoup trop coûteux pour la production.

Le travail des infographistes est ici traité sur la scène ou Oliver Reed apparaît malgré la mort de l'acteur, un module passionnant pour rendre hommage à ce superbe travail.  La remise des Oscars et le succès du film sont ici également traités, Scott ne comprenant d'ailleurs pas comment on peut recevoir un Oscar du meilleur film sans recevoir un Oscar du meilleur réalisateur. Le gros regret de ce documentaire est cependant l'absence de Russel Crowe qui aurait pu ici justement dynamiser le point faible de ce documentaire, à savoir les anecdotes de tournage, mais ce dernier semble ne pas juger bon d'intervenir dommage.



L'image et la conception

-La conception des décors:

Intervention du responsable de la décoration sur le film, on y découvre les influences des décors de Gladiator, avec entre autres des peintures, dessins ou croquis d'époques qui ont servit d'inspiration. Ces illustrations se retrouvent également dans la galerie interactive du disque.





-Le Story-board:


Ici la parole est donné au français Sylvain Despretz, dessinateur français ayant officié sur Gladiator ainsi que la Chute du Faucon Noir de Ridley Scott aussi. Il aborde ici ses méthodes de travail, ses inspirations, la symbiose artistique qu'il a eu avec Ridley Scott en partageant ses travaux. Nous retrouvons également ici durant une dizaine de minutes des comparaisons film/story-board, ainsi qu'une galerie de planches. On retrouve ici également deux galeries, les costumes ainsi que les photos de tournage.

Séquences et scènes inédites:

Nous découvrons ici une toute nouvelle version du générique, plus longue que celle présentée (environ 2mn), ce module donne la parole au créateur du générique au sein d'une interview très riche en informations, il revient notamment sur la création du générique en salle de montage en version brut sans aucun effet numérique.

Une vision sanglante

Ici nous est sont présentés des planches de story-board et rushes, nous expliquant ce qu'aurait pu être la scène ou Maximums découvre la mort de sa famille, avec un effet de sang numérique tout autour de lui, le commentaire de Ridley Scott est disponible en option.

Ce module se penche également sur la fameuse scène non tourné avec le combat contre le rhinocéros, et la présentation  en option aussi par Sylvain Despretez de ce qu'aurait pu être cette scène si tourné et intégré au montage final.





Choisissez votre arme

Module assez court revenant sur la stratégie de combat adoptée par Maximus au sein des arène nord-africaines.
Pour finir le monteur nous présente un montage de plans et scènes inutilisées.


Archives Auréliennes:

Making-of:

Un making-of (25mn) de la chaîne américaine HBO  nous est ici dévoilé, proposant les principales informations de la création du film, on a cependant du mal à se passionner pour un tel document se montrant un peu trop promotionnel...

Les jeux des gladiateurs: un sport sanguinaire romain

Faux bonus dirons-nous, le document provenant d'une chaîne américaine nous informant sur l'univers des gladiateurs pendant une petite cinquantaine de minutes, alternant images du film et images de documentaires tournés avec d'autres acteurs. Le bonus revient principalement sur la place des combats de gladiateurs au sein de l'époque romaine, avec notamment des informations historiques, des interventions d'historiens, mais on a du mal finalement à s'intéresser à un bonus qui n'apporte rien de plus que d'autres modules du film en lui-même, beaucoup plus passionnants et riches en informations d'époque.




Hans Zimmer: la musique de Gladiator

Module d'une vingtaine de minute célébrant le compositeur Hans Zimmer pour son travail sur la bande-originale de Gladiator, on parle ici de ses influences, de sa musique, de son travail sur le film, pas forcément indispensable mais un bon bonus pour ceux qui aiment l'excellent travail que nous offre le compositeur depuis quelques années.

Une soirée avec Russel Crowe:

30 minutes avec Russel Crowe, se déroulant après la projection du film, allant à la rencontre des fans, répondant aux questions et s'amusant le tout dans une ambiance très bon-enfant. L'acteur se montre également sous un jour très amusant, s'essayant à ennuyer les techniciens durant leur travaux, un petit bêtisier vraiment plaisant.

Mon carnet de Gladiator de Spencer Treat Clark: 

Le jeune comédien jouant le rôle du films de Lucilla (Connie Nielsen),  nous propose un carnet de bord des plus rafraîchissant. Pleins d'anecdotes sur son expérience du film, l'émerveillement
de la rencontre avec les acteurs, le tout entrecoupés d'images de tournage. Très divertissant.




L'exploration des effets spéciaux: la Germaine et Rome

Les infographistes prennent la parole, sur la réalisation en numérique de plans impossibles à tourner en conditions réelles. Intéressant point de vue, mais un peu répétitif avec celui du documentaire principal.

Pour clôturer la section bonus, notons la présence de bandes-annonces et spot tv de Gladiator.