L’empreinte de Chang Cheh est telle que l’on peut reconnaître son influence dans des productions hollywoodiennes comme
Blade,
Matrix,
Kill Bill et dans de nombreuses autres réalisations qui mélangent allègement Wu Xia Pian, Kung Fu Pian et Chambara, film de sabre Japonais.
Le film La Rage du Tigre est aussi le film de sabre référence de Quentin Tarantino en dépit du fait que dans Kill Bill l’on sent l’influence sanglante du Wu Xia Pian mais peut-être plus celle du Chambara.
Takeshi Kitano nous a aussi remis au goût du jour la légende de Zatoïchi et de son sabre légendaire Zatoïchi (2003).
Il y a de nombreuses raisons d’aller voir La Rage du Tigre. C’est un film référence pour de nombreux réalisateurs d’aujourd’hui, c’est probablement le chef-d’œuvre de Chang Cheh et un des films les plus fulgurants du Wu Xia Pian de la grande époque de la Shaw Brothers. L’obstination farouche de Lei Li à réussir à vaincre son ennemi d’un seul bras alors que l’arrogance de sa jeunesse ne le lui avait pas permis confine à l’absurde. C’est cependant cette préparation du héro à se battre qui rend le héros si fascinant.
Cette fascination est d’ailleurs également présente dans un
crossover réalisé par Wang Yu en 1971 entre le film qui le révéla,
le sabreur manchot(The One-armed Swordsman) et sa première réalisation,
le boxeur chinois (The Chinese Boxer), pour réaliser L
e boxeur manchot (son deuxième film en tant que réalisateur).