Cette modification a pour objectifs combinés d’augmenter la résolution des puces tout en réduisant le coût de fabrication, permettant aux constructeurs de diffuseurs de proposer des prix plus bas, notamment pour concurrencer le marché du LCD. C’est pourquoi vous avez généralement des baisses de prix intéressantes entre deux générations de machines, les premières basées sur des puces HD2, les suivantes certainement basées sur des puces HD3 ou HD4. C’est le cas pour quasiment toutes les nouvelles générations de rétro projecteurs comme le Sagem que j’ai récemment en test (
voir le test par ici).
Ces nouvelles puces sont orientées pour les résolution HD (1280x720p) et full HD (1920x1080p). Si l’on prend celle en résolution 1920x1080, on observe 960 paires distinctes de colonne et 540 paires de rangées (une paire de rangée se compose d'un noir et d'un rangée blanche). Ceci permet alors l'affichage d’une image 1920x1080 en utilisant la moitié du nombre de pixels dans une rangée orthogonale mais avec une certaine perte de la résolution diagonale. En employant la configuration « Diamond » la taille de la matrice 1080p n’est pas très éloignée d’une puce HD2 720p tout en ayant une capacité supérieure d’affichage par rapport à la puce 720p de référence.
Technologie SmoothPicture
Le problème en réduisant le nombre de miroirs c’est qu’il faut évidemment un complément pour afficher toute l’image ! La technologie SmoothPicture que propose alors Texas Instrument est d’utiliser par conséquent la grille DMD « Diamond », avec une plus grande vitesse de commutation des miroirs et l’emploi d’un déclencheur optique. Le déclencheur déplace optiquement l'image horizontalement, en coordination avec l'affichage de deux « sous-couches » de données sur la puce DMD (voir le schéma ci-dessous).