Paris, la Flèche d’Or.
Une petite salle du vingtième arrondissement, un dimanche après-midi… voilà où se déroule ce fameux festival StarShooter. Festival sensé rendre hommage à la création (info)graphique de la prochaine génération. C'est-à-dire que peut-être que parmi les 70 courts-métrages présentés, certains ont peut-être été réalisés par les futurs employés de chez Pixar…
En attendant, que peut-on attendre d’un festival présentant des courts-métrages faits par des étudiants ? Sans doute des créations pleines d’inventivité, mais avec une qualité limitée par une maîtrise encore imparfaite des outils et des moyens d’expression.
Quel préjugé avais-je donc ? A la vue des premiers courts métrages, il était clair que ces jeunes talents n’avaient rien à envier, tant sur le plan de la créativité que sur le plan de la technique, aux grosses productions présentées à Imagina. Très rapidement, le public fût captivé et tous les yeux de la salle de
la Flèche d’Or, remplie à raz bord, semblaient comme hypnotisés par les images s’enchaînant sur l’écran de projection.
A la fin de l’après-midi, le jury récompensa le court-métrage Les Bizguiz, chef d’œuvre d’imagination et d’humour réalisé par l’école de SupInfoCom (Arles).
Un "charmant" jeune homme particulièrement bruyant (et mal élevé) découvre l'origine des sons, ceci va littéralement changer sa vision de la vie... voir
http://www.supinfocom-arles.fr/Films/2005/Les%20Bizguiz.wmv .