Ouvert le 12 Juillet 1975, Europa Park avait comme objectif de devenir le plus grand parc d’attraction d’Europe. Développé d’années en années, le parc s’étend aujourd’hui sur 65 ha avec plus de 100 attractions uniques. Installé sur la commune de Rust, à moins de 10 km de la frontière française, son accès est très facile depuis Strasbourg ou Mulhouse.
La famille Mack, fondatrice d’Europa Park, s’est très vite intéressé au cinéma et à son intégration dans les attractions : cinéma dynamique, cinéma en 3D, vidéo-projecteurs pour faire patienter le public dans les queues sont monnaies courante dans ce parc.
La grande qualité des décors en à même fait un lieu recherché pour le tournage d’émission de télévisons. Si vous êtes dans la région, une journée à Europa Park vous laissera de très bons souvenirs. Vous pourrez la planifier sur le site Internet du parc : http://www.europa-park.de/index.php?lang=fr (en français)

La grande force d’Europa Park est son développement constant. Chaque année, ce sont au moins deux ou trois nouvelles attractions qui voient le jour, dont une attraction phare. En 2002 c’était le « Silver Star », un grand huit de 73 m de haut où l’on fonce à 130 km/h avec une impression d’apesanteurs. En 2003, c’est le « Magic Cinema 4D ».
Dans un bâtiment de 21 x 35 mètres, le « magic Cinema 4D » se présente d’abord comme un « simple » cinéma de 450 places avec un bel écran de 19 x 9 mètres. Avant de rentrer dans la salle, chaque spectateur reçoit des lunettes polarisantes pour le système de projections 3D. Celles-ci sont confortables, même pour les porteurs de lunettes. Ce qui surprend dés que l’on s’installe, c’est le grand confort des sièges très larges. Les rangés sont séparés de 1,2 m et chaque siège dispose d’un porte goblet ! Lorsque la séance commence, c’est la grande claque : la sonorisation de la salle est exceptionnelle. Il faut dire qu’elle est équipée avec une installation Dolby Digital 6.1 et 33 haut-parleurs, pour une puissance totale de 55 000 Watt.

Après une petite introduction musicale, le film « La vision du Panda » commence. A ce moment on se retrouve sur la banquise, au milieu des phoques en image de synthèse avec un effet 3D superbement réussi. Le museau des animaux semble vraiment se promener à quelques centimètres du visage des spectateurs. L’immersion est renforcée par le vent froid qui semble venir de l’écran à l’aide d’une importante soufflerie totalement silencieuse.
Le nom de l’attraction devient complètement clair lorsqu’on se retrouve dans la caverne des ours blanc. A cause du réchauffement climatique, la caverne commence à s’effondrer, les spectateurs voient alors de petits blocs de glaces frôler leurs visages alors que des gouttelettes d’eau tombent du plafond sur les spectateurs. Dans le même temps, les sièges tremblent en conjonction avec le film, avant de s’affaisser de quelques centimètres au moment de la chute des ours. Tout au long de cette séquence, un clin d’œil est fait au cinéma avec la musique du film « L’âge de glace ».

Un peu plus tard, dans la jungle, ce seront des odeurs de fleurs exotiques qui viennent titiller les narines alors que l’on tente d’éviter les fruits lancés par les singes.
On regrettera seulement la courte durée de ce spectacle de 15 minutes, mais maintenant que l’installation technique existe, d’autres films suivront sûrement. Il est également possible de revoir d’autres séances de ce spectacle, puisque celles-ci s’enchaînent toutes les demi-heures.

Enfin, lorsque vous serez revenu dans votre home-cinéma, vous vous demanderez avec nous : A quand le DVD en 4D !

Jean-Luc Richter