C'est dans la continuité des épisodes précédents que Romero nous contera l'histoire de Land of the dead. Une suite directe au Jour des morts-vivants donc où les zombies, devenus mâitres du monde ne laissent que peu de place au peu d'humains restant. Ces derniers, terrés dans une cités fortifiée continuent toujours à s'autodétruire à petits feu en privilégiant les riches, surprotégés, face aux pauvres, qui vivent dans les bas-fonds dangeureux de la ville. La révolte ne va pas tarder à gronder. Le tournage est prévu pour l'automne 2004.


George A. Romero avait réussit un premier coup d'éclat avec Night of the living dead. Où l'on pouvait assister à l'arrivée des premiers zombies. Film intelligent et novateur, il avait marqué son temps (réalisé en 1968, année riche en révoltes de toutes sortes) le film ne manquait pas de porter un réel impact et une critique acerbe de la société.

Second coup d'éclat (peut-être même encore un cran au-dessus), Dawn of the dead, sobrement titré dans nos contrés Zombie. Film très subversif à l'époque, il présentait un monde proche de l'apocalypse où les zombies devenaient peu à peu plus nombreux que les hommes. Un petit groupe (trois hommes et une femme) décident de s'enfuire pour trouver un havre de paix. Finalement plus tenté par un centre commercial qu'une île déserte ces derniers passeront leur temps à piller la magasin et s'adonner à une véritable boulimie consomatrice qui prend de telles proportions qu'ils préfereront se battre et risque la mort plutôt que d'abandonner leur bien. Critique virulente de la société de consommation, Down of the dead est resté dans les mémoires et est surement le plus populaire film de la série.

C'est enfin en 1985 que Romero tournera le troisième film de la série. Le plus faible selon beaucoup : Day of the dead. Le film se déroule presque intégralement dans un complexe sous-terrain où une poignée de scientifiques, épaulés par quelques militaires, s'acharnent à trouver une solution au problème des zombies qui ont alors conquit la plus grande partie de la surface. Bien vite, le principale problème sera non pas les morts-vivants mais les relations entre les deux camps. Les militaires prônant la nécéssité d'un carnage à grande échelle et les scientifiques celle d'une étude approfondie des sujets afin de les comprendres puis de les contrôler.
Esperons que George Romero réussira son pari et nous offrira un quatrième volet au moins digne des premiers épisodes.