PLANES en Blu-ray et DVD : infos et notes de production



PLANES n’a pas totalement rencontré son public dans les salles mais voici une deuxième proposition en vidéo puisque le film est édité sous le label Disney en haute définition Blu-ray, Blu-ray 3D, DVD, et téléchargement définitif.

 

Voici la liste des bonus prévus
• Scène musicale exclusive : la chanson de Frantz
• Document: le plan de vol de Klay Hall
• 2 scènes coupées présentées par le réalisateur Klay Hall et la productrice Traci Balthazor-Flynn
• La rencontre avec 4 coureurs : El Chu ; Ripslinger ; Dusty ; Ishani
• Reportage : Le top 10 des aviateurs
• Court métrage avec Mickey : Croissant de triomphe

SPÉCIFICITÉS TECHNIQUES
Format : 16x9, 1:78
Langues : anglais en 7.1 DTS-HD master audio et français en 7.1 DTS-HD haute résolution
Sous-titres : Anglais et français

 

Communiqué
Depuis plusieurs années déjà, les enfants plébiscitent les personnages de CARS et l’incroyable univers imaginé par John Lesseter. Depuis la sortie de PLANES en octobre dernier, plus d’1,6 million de jeunes spectateurs ont découvert dans les salles que ce monde merveilleux ne se limitait pas qu’aux voitures, mais que d’autres moyens de locomotion y vivaient également, et notamment d’adorables petits avions emmenés par le charismatique Dusty, un coucou au grand cœur qui, par sa candeur et sa générosité, révolutionnera à jamais les pratiques sportives lors de compétitions internationales.




C’est une vraie bande de copains qui a prêté son concours à cette merveilleuse histoire emplie de bons sentiments et de franche camaraderie.

Fred Testot (la voix de Dusty), Leila Bekhti (celle d’Ishani) et Mélissa Theuriau (celle de Rochelle) ont joué tour à tour dans les registres chaleureux, sensuels ou enjoués pour faire du Grand Rallye du Tour du Ciel une aventure incroyable aux personnages bien trempés. Ils ont été rejoints dans le dur exercice du doublage par les pilotes de la Patrouille de France (ainsi que par l’équipe de voltige de l’Armée de l’Air), une première pour cette institution qui fêtait en 2013 ses 60 ans d’existence.

PLANES connaîtra une suite au cinéma à partir de juillet 2014. Mais en attendant, c’est sur le petit écran qu’il est donné à tous de découvrir ou redécouvrir les vrombissantes aventures de Dusty !



L’histoire en quelques mots
Chaque jour, alors qu’il pulvérise des traitements agricoles sur les récoltes, le petit avion de ferme Dusty se prend à rêver qu’il pourrait voler en compétition au milieu des avions les plus rapides au monde. Seulement voilà, il n’a pas vraiment le gabarit d’un champion, et en plus, il est sujet au vertige !

Comme il n’est pas du genre à renoncer, Dusty fait appel à Skipper, un as de l’aéronavale, pour l’aider à se qualifier lors des éliminatoires du Grand Rallye du Tour du Ciel et ainsi défier sur son terrain Ripslinger, le redoutable tenant du titre. Et c’est au-dessus du monde de CARS, avec l’aide d’une hilarante flottille de casse-cou volants venus des quatre coins de la planète, que Dusty va déployer ses ailes pour relever, sous les yeux des spectateurs du monde entier, le plus grand défi de sa vie...



Notes de production
Proposé en Disney 3D dans les salles équipées, PLANES, le nouveau film d’animation signé Disney, raconte les virevoltantes péripéties aériennes de Dusty, un intrépide petit avion de ferme au grand coeur. Réalisé par Klay Hall, un passionné d’aviation (les séries animées “King of the Hill” ou “les Simpson”), produit par Traci Balthazor-Flynn (PETER PAN 2 : RETOUR AU PAYS IMAGINAIRE,

BAMBI 2) et supervisé par John Lasseter en tant que producteur exécutif, PLANES montre que rien ne peut arrêter ceux qui veulent croire en leurs rêves... Parmi les autres artistes associés à la production du film figurent également Jeffrey M. Howard en tant que scénariste, Ryan L. Carlson en tant que directeur artistique et Mark Mancina, qui en a signé la musique.

Lorsque John Lasseter a imaginé l’univers de CARS, il l’a conçu comme un monde en soi, riche en environnements différents, capable d’être animé de différentes façons. Les moyens de transport que nous connaissons tous en sont les héros symboliques, chacun d’eux étant animé par sa propre personnalité et ses propres aspirations. Cette vision unique est à l’origine de PLANES, une véritable extension du monde automobile tant apprécié des plus jeunes.

Le réalisateur Klay Hall déclare : “Je pense que les gens seront touchés par ce film parce que c’est une magnifique histoire, qui a du coeur et qui est porteuse d’un message universel. Si nous croyons en nous, si nous sommes capables de sortir de notre zone de confort et de surmonter les peurs qui nous entravent, alors nous serons surpris par les résultats. C’est exactement ce qui arrive à Dusty dans le film. Il a beau être un petit avion d’épandage qui n’a jamais volé plus haut que 300 mètres, il a néanmoins un rêve : celui de devenir le plus rapide des avions de course du monde. Et même si pour cela il lui faudra surmonter d’innombrables obstacles et trouver en lui-même le courage de forcer sa destinée, il y croit.”

La productrice Traci Balthazor-Flynn poursuit : “Tout le film est une invitation au voyage. Dusty n’a jamais été très loin de chez lui, et cette aventure est pour lui la découverte d’un monde bien plus vaste qu’il ne pouvait l’imaginer. Pour beaucoup de spectateurs, PLANES va être l’occasion de découvrir des endroits où ils ne se sont peut-être jamais rendus et des coutumes qu’ils ne soupçonnaient peut-être pas. Mais c’est aussi ça qui fait la richesse de notre monde et de ce “road-movie” à travers le ciel.”



La tête dans les nuages
Le réalisateur Klay Hall était déjà un passionné d’aviation bien avant que le film PLANES ne prenne son envol. Lorsque le producteur exécutif John Lasseter a demandé à ce vétéran de l’animation Disney s’il serait intéressé par la réalisation d’un long métrage se déroulant en plein ciel, celui-ci n’a pas hésité une seconde. Il déclare : “J’ai toujours adoré les avions. Mon père volait dans la Navy et mon grand-père était pilote lui aussi. Ils ont volé toute leur vie et m’ont transmis leur amour de l’aviation.”

Le réalisateur poursuit : “Lorsque j’étais petit, en Californie, mon père et moi nous rendions au terrain d’aviation du coin, avec une provision de hamburgers et de Coca, pour regarder les avions décoller et atterrir. Je m’asseyais pour les dessiner tout en écoutant mon père me parler des caractéristiques de chaque modèle. J’ai gardé quelques-uns de ces dessins. Quand le projet de PLANES a vu le jour, j’étais fin prêt.”

La passion de Klay Hall pour l’aviation en faisait le candidat idéal pour mener à bien ce projet, mais c’était sur un tout autre sujet qu’il travaillait quand la proposition lui fut faite par le studio. A la demande de John Lasseter, il effectuait depuis 6 mois déjà des recherches en vue de l’élaboration d’un scénario original dont l’action se déroulerait à la grande époque des pionniers du chemin de fer. “Comme John, je suis un passionné de la grande Histoire”, reconnaît-il. “Je baignais dans un atmosphère de quais de gare enfumés et de locomotives à vapeur quand John m’a appelé, me demandant si je ne voulais pas changer de braquet et réaliser PLANES. J’ai réfléchi quelques secondes et je lui ai répondu qu’après l’odyssée du rail et l’ouest sauvage, ce qui me faisait le plus vibrer, c’était les avions !”

Klay Hall a fait ses classes à la CalArts, en compagnie de vétérans de l’animation comme Rich Moore (LES MONDES DE RALPH) et Andrew Stanton (LE MONDE DE NEMO, WALL•E). Il est arrivé chez Disney en 2005, non sans avoir passé auparavant dix ans de sa vie sur les séries animées “King of the Hill” et “les Simpson”. Avec un tel pedigree aux commandes, PLANES avait trouvé son pilote idéal, capable de jouer aussi bien la carte de l’authenticité, de l’émotion, du coeur que de l’humour. Ce savant mélange, le réalisateur ne pouvait le concevoir qu’en équipe : “Ce qui est vraiment cool dans l’animation, c’est que c’est un art collaboratif. Rien n’est possible sans une armée de gens aussi compétents que talentueux.” Klay Hall, John Lasseter et Jeff Howard se sont d’abord réunis pour mettre en place les grandes lignes de l’intrigue. “Nous nous sommes assis avec John pendant

5 ou 6 heures dans une petite pièce, commençant à réfléchir avec lui”, se souvient Jeff Howard. “C’était assez intimidant car on a beaucoup de respect pour lui, et pour sa créativité légendaire. L’un d’entre nous a soudainement lancé l’idée d’un avion d’épandage qui voudrait voler aussi vite que les plus puissants jets.

C’était le déclic. On l’a appelé Dusty dès le premier jour, et c’est ainsi qu’est née l’histoire du Grand Rallye du Tour de Ciel, et de cette possibilité de faire connaissance avec des concurrents venus du monde entier.” “C’est exactement ce qu’il fallait au film”, confie John Lasseter. “Il y a tout un nouveau groupe de personnages inoubliables venus d’Islande, d’Allemagne, d’Inde, du Mexique... On n’a pas cherché à faire un bon film, on a cherché à faire un grand film. Et dire qu’à l’arrivée il me touche personnellement est un euphémisme.”



HÉLICES AUX PAYS DES MERVEILLES 
Devenir autre chose que ce à quoi l’on était destiné est un des thèmes principaux du film. Mais pour pouvoir aider Dusty à prendre son envol, les cinéastes ont d’abord commencé par des recherches, phase essentielle du développement de l’histoire, dont les répercussions se font ressentir aussi bien dans l’élaboration des personnages que dans l’éclairage des séquences. Celles-ci ont été guidées par le principe de John Lasseter : fidélité maximum à la réalité.

La productrice Traci Balthazor-Flynn confesse : “L’authenticité a été notre moteur. Il ne pouvait en être autrement pour un film comme PLANES. Il nous a fallu comprendre comment est construit un avion et comment il fonctionne. Il nous a fallu aussi découvrir comment il volait, comment les différentes forces de la nature pouvaient entraver sa navigation, les sons qu’il émet durant telle ou telle manoeuvre... En un mot, savoir comment un petit engin pouvait se comporter au milieu de plus grands...”

Pour respecter le principe de John Lasseter, les artistes ont donc dû garder à l’esprit la structure physique d’un avion – squelette métallique, dimensions et poids – tant dans le dessin que dans l’animation des personnages. Les ailes se devaient d’être rigides, les corps ne pouvaient être étirés ou ramassés, les hélices devaient fonctionner comme les vraies... Il leur a donc fallu trouver tout un ensemble de moyens subtils de transmettre les émotions et les gestes des personnages.

Klay Hall raconte : “Nous avons pris beaucoup de plaisir à explorer l’univers aéronautique. Nous avons expérimenté toutes sortes de vols – en montgolfière, en bombardier de la Seconde Guerre mondiale, en jet... Sans compter les appareils de l’aviation civile !” Plusieurs membres de l’équipe de production ont ainsi assisté à des manifestations aériennes, visité des musées ou des porte-avions ainsi que différents petits aéroports ou aérodromes, pour s’imprégner de l’atmosphère de cet univers, approfondir leurs connaissances des appareils et assurer le maximum d’authenticité au film. Le réalisateur poursuit : “J’étais un vrai gosse dans un magasin de jouets. Nous avons pu rencontrer des pionniers de l’aviation et des pilotes de chasse, des vétérans de la guerre de Corée, des pilotes d’essai civils... On a aussi rencontré les Blue Angels, la patrouille acrobatique de l’US Navy, et les Thunderbirds, celle de l’US Air Force.

C’était extraordinaire.” D’après le réalisateur, l’action de PLANES commence quelque part dans les plaines du Middle West des Etats- Unis. “Ca nous semblait logique”, reconnaît-il. “En bon petit avion de ferme, Dusty avait besoin d’un environnement en phase avec sa vie quotidienne. Cette région rurale des USA était un lieu parfait.” En se rendant sur place, l’équipe de production s’aperçut que l’endroit offrait bien plus que de merveilleux décors : Dans l’Ohio : Au Musée national de l’US Air Force, elle a vu le bombardier Memphis Belle en cours de restauration, l’Air Force One de John Kennedy et l’avion d’interception MiG-25 Foxbat. Elle a assisté au Dayton Air Show et y a rencontré les survivants des Tuskegee Airmen. Elle a aussi volé dans un hélicoptère Huey vieux de 40 ans, et ont discuté avec les Thunderbirds de l’US Air Force. Le scénariste Jeff Howard avoue : “Voler à bord d’un B25, un bombardier datant de la Seconde Guerre Mondiale, a été une incroyable expérience. Daytona été un grand moment dans nos vies.”

Dans le Dakota du Nord : Plusieurs membres de l’équipe de production se sont rendus au Musée de l’Air de Fargo et ont étudié un avion de chasse F4U Corsair restauré. Ils se sont entretenus avec un pilote de la Navy retraité qui avait piloté un bombardier- torpilleur TBM Avenger en 1944-45. Son expérience a été très utile pour développer le personnage de Skipper, le vétéran de la Navy qui entraîne Dusty. Dans le Minnesota : L’équipe a visité neuf aéroports régionaux et terrains d’aviation, dont le Leaders Clear Lake Airport, un petit terrain entouré de champs de maïs, qui abrite plusieurs vieux avions agricoles et camions-citernes et qui n’est référencé sur aucune carte. L’endroit s’est révélé le lieu idéal pour devenir le paysage rural de Propwash Junction, avec ses bâtiment abimés par le passage du temps. Klay Hall raconte : “Nous avons retrouvé un vieux camion-citerne abandonné dans une friche près d’un champ qui nous a servi d’inspiration pour Chug.”

Plusieurs membres de l’équipe de production ont aussi visité l’USS Carl Vinson. Ce porte-avions faisant partie de la classe Nimitz a été lancé en 1980. Il a été une référence précieuse pour une scène qui se déroule sur ce type de navire.

La productrice Traci Balthazor-Flynn a rejoint Klay Hall et certains autres membres de l’équipe pour observer des exercices de tir sur cible et des décollages, dont ceux d’un F/A-18 Hornet, d’hélicoptères et d’un avion cargo C-2. Elle raconte : “Atterrir sur le porte-avions, puis rentrer à bord jusqu’au port est l’une des dix plus fortes expériences que j’ai vécues dans ma vie. C’était fantastique de pouvoir parler avec l’équipage. On a même travaillé certaines parties du dialogue avec des officiers !”

Le réalisateur poursuit : “Il y avait à bord près de 5000 hommes et femmes, et une grande partie d’entre eux était âgée de 18/19 ans. Je me suis senti fier d’être un témoin privilégié des conditions de vie de la Navy. Nous avons expérimenté les phases d’envol et d’arrimage à bord du porte-avion, c’était quelque chose d’inoubliable”.



A altitude vertigineuse
En explorant tout ce qui touchait aux vrais avions, les cinéastes se sont rendu compte que nombre des détails qu’ils accumulaient pouvaient être utiles à l’histoire.

Comme les avions agricoles n’ont jamais besoin de voler à une altitude supérieure à 300 mètres, l’équipe a songé que même s’il rêve de devenir un célèbre avion de course, Dusty pouvait avoir quelques doutes quant à sa capacité à y parvenir. Klay Hall précise : “Dusty n’a pas été construit pour voler à de hautes altitudes. Il n’a jamais eu à le faire. Il nous a donc paru parfaitement logique qu’il ait peur de prendre de la hauteur.”

Pour être certains de bien traduire à l’image le vertige et l’angoisse de Dusty, les cinéastes ont consulté un spécialiste des phobies. Le réalisateur note : “Nous savions que si nous parvenions à rendre cette peur palpable, nous permettrions au public, à travers ses propres peurs, de s’identifier à Dusty. Nous redoutons tous certaines choses, que ce soit l’altitude ou des choses de nature complètement différente.” John Tsilimparis, psychothérapeute diplômé qui soigne des personnes souffrant de troubles anxieux depuis plus de vingt ans, explique : “Le caractère de Dusty et sa condition sont des choses auxquelles nous pouvons nous identifier parce que nous éprouvons tous des peurs – certains plus que d’autres – et que nous avons tous connu dans notre existence des difficultés que nous avons eu du mal à surmonter.

Les symptômes caractéristiques de l’acrophobie – la peur des hauteurs – sont des étourdissements, une transpiration excessive, la nausée, la bouche sèche, des tremblements, des palpitations cardiaques, des difficultés respiratoires et l’incapacité à réfléchir ou à parler clairement.” Klay Hall poursuit : “Le dilemme de Dusty est très humain et sa peur trouve un écho en nous. Nous éprouvons de la compassion à son égard et nous avons envie qu’il réussisse. Et puis, nous aimons aussi les laisséspour- compte. Nous avons tous été un jour ou l’autre un Dusty dans notre propre vie. C’est ce sentiment familier, couplé à la recherche d’authenticité que nous avons si durement travaillée, qui fait que les gens se sentiront proches du héros de cette histoire. Et je crois que c’est l’un des plus merveilleux sentiments que l’on puisse éprouver quand on va au cinéma.”



Booster la réalité
Pour que PLANES puisse prendre son envol sur les écrans, il a fallu une combinaison unique de documentation, de collaboration et de travail acharné. Klay Hall se souvient : “Nous nous sommes vite aperçus que quand les personnages étaient au sol, les roues sur terre, ils semblaient réels. Mais une fois qu’ils avaient décollé et qu’ils évoluaient dans un espace en trois dimensions, le défi devenait beaucoup plus difficile car au début, ils avaient tous l’air de jouets.” Les cinéastes ont alors fait appel à Jason McKinley, spécialiste de la création d’effets d’avions en vol pour le cinéma et la télévision, pour s’occuper des séquences aériennes du film. Cet homme est le créateur, le producteur et le réalisateur de la série “Dogfights” pour History Channel, et il a entre autres été consultant technique sur RED TAILS, le film d’Anthony Hemingway avec Terrence Howard et Cuba Gooding Jr. sur les Tuskegee Airmen. Il explique : “Chaque scène de vol se déroule sur fond de ciel, un ciel immense. Quand vous volez à une vitesse de 500 à 650 km/h, l’espace dans lequel vous évoluez paraît tout simplement infini. Nous avons donc cherché à faire en sorte que le public ressente visuellement cette impression d’espace et de vitesse.”

Initialement chargé d’amener l’équipe artistique des phases de storyboard à celles de prévisualisation, Jason McKinley s’est retrouvé au final responsable de la crédibilité des scènes de vol. Klay Hall reconnaît que son aide s’est révélée précieuse : “Jason a aidé toute l’équipe à rendre la moindre séquence authentique, qu’il s’agisse de restituer l’inertie des avions dans les airs, la pression exercée sur les appareils lors des loopings ou des virages, ou bien encore les décollages ou les atterrissages. Ils nous a tous bluffé par la façon dont il a su rehausser chacune de nos scènes...”

La stratégie première de Jason McKinley rejoint celle de John Lasseter : coller aux faits, respecter les dimensions et la vitesse. Il précise : “Les avions devaient avoir la bonne taille, tout comme le décor, et il fallait que les appareils volent à la vitesse qui est la leur dans la réalité.

L’oeil humain est habitué au mouvement – tout le monde a déjà vu un oiseau voler ou la trajectoire d’un ballon dans le ciel. Nous avons dans notre cerveau une bibliothèque de mouvements et savons très exactement à quoi ils sont censés ressembler. Dès l’instant où l’on s’éloigne des lois physiques, tout le monde sent que quelque chose cloche.”

Avant même de rejoindre les rangs de l’équipe de création de PLANES, Jason McKinley avait effectué des recherches approfondies pour connaître les caractéristiques spécifiques de chaque avion – degré de virement maximum, taux de roulis, vitesse maximale. Il confesse : “C’est important de connaître les limites de chaque appareil. El Chu est bien plus imposant que Dusty. Sa façon de se mouvoir dans les airs sera autrement différente que celle du petit avion de ferme. Si on n’avait pas respecté cette réalité, ça aurait sonné faux, et le public s’en serait tout de suite aperçu”.

Jason McKinley a appliqué ses connaissances à près de 800 plans de vol dans le film. Sa séquence préférée reste toutefois celle où Dusty fait son entrée dans le monde de la course, lors des tests de qualification pour le Grand Rallye du Tour du Ciel. Il remarque : “Brusquement, tout change. De petit avion agricole, Dusty devient un authentique avion de course. Nous voulions que ce soit un grand moment et on a fini avec une séquence qui compte entre 50 et 60 plans.”

Une autre personne a contribué à s’assurer de l’authenticité des séquences de vol : Sean Bautista, qui a obtenu sa licence de pilote alors qu’il était encore au lycée, et qui a ensuite pris les commandes de toute une variété d’avions allant des Cessna aux Piper, en passant par les F-4, les F-16 et les 747. Il compte plusieurs milliers d’heures de vol et raconte : “J’ai répondu à des questions très techniques du genre : comment peuton pousser la puissance d’un avion agricole doté d’un moteur turbopropulseur Pratt & Whitney Canada PT6 ?” Sean Bautista a ainsi montré à l’équipe du film comment booster les compétences de Dusty lors des courses aériennes grâce à la maîtrise de manoeuvres spécifiques.

Il a aussi apporté son expertise de pilote pour ce qui touche au style visuel des différents avions et au rendu des vols eux-mêmes. Il a également contribué à l’exactitude des dialogues. Il raconte : “On sortait déjeuner et ils enclenchaient un magnétophone et me demandaient de parler comme un pilote militaire ou un contrôleur aérien. Ces types n’utilisent pas le jargon habituel, mais des sortes de raccourcis et d’abréviations encore plus difficiles à comprendre. Intégrer cela au dialogue rend les choses plus vraies.”

Les cinéastes ont également décidé d’enregistrer de vrais avions pour renforcer l’authenticité des scènes de vol. Jason McKinley précise : “Nous avons enregistré des avions agricoles pour Dusty, mais aussi de vieux biplans, un bimoteur et même un F-18 de la Navy. Observer les avions approcher à une vitesse de plus de 300 km/h durant les séances d’enregistrement a été une expérience exaltante.”

L’équipe de production n’a pas hésité également à recourir à toute la magie du cinéma pour renforcer l’impact de son histoire. L’un des artifices les plus efficaces a été utilisé par le superviseur de la stéréoscopie Jason Carter qui a stratégiquement positionné les gros plans de Dusty un peu plus près du public que ceux de son adversaire, Ripslinger. En agissant ainsi, il a pu subtilement inclure les spectateurs dans le cercle des proches de Dusty tout en instaurant littéralement une véritable distance avec son adversaire.

PASSER LE MUR DU SON

C’est à Mark Mancina, récompensé par un Grammy Award pour son travail avec Phil Collins sur TARZAN, qu’a été confié le soin de produire et composer la musique de PLANES. Sa partition se veut à l’image du caractère des personnages et de leur folklore local.

“Tous mes thèmes font écho soit à leurs racines, soit aux habitudes musicales des lieux où ils se rendent.”, reconnaît Mark Mancina. Pour parvenir à ses fins, le compositeur a fait appel à une large variété d’instruments.

Son orchestre, composé de 80 musiciens, comprend de nombreux instruments à corde allant des guitares électriques ou acoustiques jusqu’aux simples sitars.

Tout au long du film, on peut donc tour à tour entendre une petite formation de mariachis, mais aussi de la samba, de la musique techno, de la polka, des arias au parfum très opéra et même du heavy métal. L’éclectisme est vraiment de mise. Mark Mancina a même fait appel à un choeur de 22 voix d’hommes pour les besoins d’une des séquences. “Et j’ai bien sûr ajouté ça et là des morceaux bien entraînants aux tonalités britanniques, allemandes, indiennes, chinoises, mexicaines... suivant les besoins de l’intrigue.”

Pour la scène d’ouverture du film, celle où Dusty se prend à rêver qu’il vole en compagnie d’avions de chasse, les cinéastes se sont tournés vers un pur groupe de rock pour interpréter le titre “Nothing Can Stop me Now”, véritable reflet de la personnalité du petit avion de ferme. Ce rythme de guitares entraînant a le mérite de propulser tout de suite les spectateurs au coeur même de l’histoire. Mark Holman a écrit et interprété la chanson, le légendaire Ed Chermey l’a produite et on l’entend régulièrement en fond sonore le long du film ainsi qu’au tout début du générique de fin.

Mark Mancina confie : “Le moment le plus intense de toute cette histoire reste indubitablement les 9 minutes de musique ininterrompue qu’on peut entendre au moment du sprint final. L’exercice était pour moi loin d’être facile, mais cela a permis à l’équipe technique de rehausser encore plus l’exploit accompli par Dusty durant la scène et la valeur de son courage. L’aspect émotionnel s’en est trouvé renforcé, et c’est là une grande satisfaction”. PLANES comporte également deux autres chansons originales : “You don’t Stop – NYC” écrite par Ali “Dee” Theodore et interprétée par Chris Classic et Alana D, et “Fly” écrite par Jon Stevens et John Fields, et interprétée par Jon Stevens of the Dead Daisies.