Synopsis
Un ancien flic, séparé de sa femme, de ses 2 enfants suite à des problèmes liés à l’alcool et forcé de démissionner de son travail après un accident ayant couté la vie de son collègue, travaille à présent comme veilleur de nuit dans un grand magasin brûlé et abandonné, le Mayflower. Seuls quelques miroirs ont survécu aux flammes. Il réalise que ceux-ci cachent un horrible secret qui les menace, lui et sa famille.
Critiques artistiques
Après l’excellent remake de « La Colline a des yeux », le réalisateur Alexandre AJA a réalisé avec « Mirrors » quelque chose de différent se rapprochant du surnaturel. Inspiré d’un film Coréen, Mirrors se démarque des autres films d’horreur car c’est la première fois qu’on utilise l’objet miroir comme toile de fond, cet objet quotidien qui nous reflète tout au long de notre vie. L’acteur principal du film, Kiefer « Jack Bauer » Sutherland nous entraîne dans un genre d’histoire fantastique avec une présence quasi permanente tout au long du film. Nous sommes ainsi plongés au plus près de l’histoire tant il crève l’écran. L’histoire peut par certaines images choquer et va même jusqu’à nous faire bondir de notre siège, ce grâce à des effets spéciaux qui sont particulièrement réussis notamment la scène de la baignoire, l’ambiance lugubre lors des rondes dans le magasin Mayflower ou encore le maquillage d’Anna Esseker. Alexandre Aja confirme donc le niveau qu’il avait alors atteint avec sa précédente réalisation.
Conclusion
Ce film donne matière à réflexion et l’on a tendance à ne plus regarder les miroirs de la même façon tellement l’histoire atteint des profondeurs inexplorées…
Une partie visuelle qui alterne du très bon et du très moyen. Si on gagne en définition par rapport à un DVD classique, le piqué n’est pas si sensationnel que cela, la faute à un grain cinéma un peu trop présent, qui certes donne un cachet poisseux à l’ensemble mais nuit grandement à la qualité de l’image. De plus, un bruit vidéo fait souvent son apparition se mêlant donc au grain pour livrer une image qui ressemble à de la bouillie de pixels. Les couleurs, en revanche, s’en tirent merveilleusement bien. Nous ne pouvons être que déçu du constat tant le film aurait mérité meilleur traitement.
• 2 versions sont proposées sur le blu-ray : Theatrical version ou Unrated version.
• Un module Bonus View qui permet de profiter de petits modules durant le visionnage du film. Il faut être équipé d’un lecteur de profil 1.1 obligatoirement. Tous ces bonus sont également disponibles en version classique.
• Anna Esseker, Hospital footage : court métrage de 6mn tourné dans un hôpital psychiatrique montrant Anna Esseker enfant et son comportement troublant.
• Reflections – The Making of Mirrors (49mn)
Interviews montrant la difficulté pour monter ce projet de film d’horreur avec des miroirs.
Casting : reportage sur le choix des principaux acteurs.
Production : interviews des différents intervenants.
Le Mayflower : comment a été choisi l’endroit du tournage, la décoration du Mayflower ce magasin entièrement brûlé où seuls les miroirs restaient intacts.
Les miroirs : différentes explications montrant la difficulté de tourner les scènes avec des miroirs ( reflets , placement des caméras etc… ).
Les maquillages et effets spéciaux (maquillage de Anna Esseker, scène de l’eau avec l’enfant, scène de la baignoire expliquée en détails).
Explications sur la chute du film.
Postproduction : choix de la musique
• Behind the Mirror (18mn) reportage sur les miroirs (effets , comportement des êtres face à cet objet ).
• Animated Storyboard sequence : (1 mn) ; scène culte de la baignoire
Conclusion : Une interactivité, somme toute, forte classique, qui n’entrera pas dans le panthéon des meilleures éditions blu-ray. L’image déçoit et la partie sonore tente de rattraper le coup.