Scarface

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
06/09/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Martin Bregman
Scénaristes
Oliver Stone,
Compositeur
Giorgio Moroder
Editeur
Edition
Collector
DureeFilm
165
Support
Critique de Chanh Hong
L'histoire
En 1980, Tony Montana, un réfugié cubain débarque en Amérique avec de grandes ambitions : l'argent, le pouvoir, les femmes. Pour réaliser ses ambitions, il commence par des petites livraisons de drogue avec l'aide de son ami Manny. Puis au et à mesure, il monte en grade sous la protection d'un parrain de Miami Frank Lopez. L'ascension de Montana continue, et semble ne plus avoir de limite...

La critique
Le film de Brian De Palma est le remake du film de Howard Hawks datant de 1932 portant le même nom. Mais du Scarface de 1932, Oliver Stone, scénariste du remake n'en a gardé qu'un lien minime (une base scénaristique, et le prénom du personnage principal Tony). Le reste des ingrédients qui ont fait de "Scarface" le film qu'il est devenu, vient directement de l'imagination déjantée et géniale de Oliver Stone.
Biensûre, comme tout scénario de Stone (et accessoirement tout film culte) qui se respecte, Scarface était sujet à beaucoup de controverses et de critiques négatives lors de sa sortie cinema : trop violent, trop caricatural envers la communauté cubaine, trop surjoué, trop de tout, en fait. Mais heureusement, le public et le temps ont donné raison au choix artistique de Stone et de De Palma, en comprenant que tous ces aspects "too much", excessifs correspondent parfaitement au personnage de Tony Montana.

Un scénario génial ne serait rien, sans une bonne mise en scène. Et de ce côté, Scarface a bénéficié de la vision et de l'audace d'un Brian De Palma au top de sa forme. Avec ce film, le cinéaste réussit à montrer qu'il n'est pas qu'un simple admirateur et "reproducteur" doué de son maître Hitchcock, mais il a bel et bien son propre style : un style nerveux, excessif, violent sans concession, avec presque plus de référence à Hitchcock....En un mot, un style qui correspond idéalement à l'univers de Scarface.

Est-il nécessaire de parler du casting qui compose ce film, et plus particulièrement de la performance de Al Pacino ? Il parait évident que sans Al Pacino, Scarface ne serait pas Scarface, de même pour ses partenaires qui sont Michelle Pfeiffer, Steven Bauer, Mary Elizabeth Mastrantonio, Robert Loggia, Paul Shenar ( le redoutable et impitoyable Alejandro Sosa, sous son apparence calme et décontractée).Tous sont exemplaires dans leur rôles respectifs.

Conclusion
Scarface
est devenu plus qu'un film, c'est un phénomène de mode impérissable, une icône, ancrée dans la culture populaire occidentale depuis sa sortie jusqu'à nos jours. Incontournable.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Scarface a été encodé en VC-1 par Universal, avec un débit solide de 19 Mbps, au format 2.35:1 (des barres noires en haut et en bas de l'écran).
Dans l'ensemble, l'image est correcte, avec des couleurs qui sont ravivées par la HD, des contrastes solides, et des noirs profonds. Le master utilisé est aussi correct, avec très peu de plans endommagés. Le grain cinéma est préservé, mais mélangé avec du bruit vidéo sur certains plans.

Mais là où l'image devient problématique, c'est la forte présence du Edge Enhancement (non nécessaire), créant des halos autour des personnages et objets, rendant le visionnage du film insupportable.

Dommage pour un tel film culte.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
La VO se voit offrir une piste luxueuse en DTS HD MASTER AUDIO 7.1 plein débit, alors que la VF se contentera d'une piste DTS 2.0 mi-débit.
Le choix se porte naturellement sur la VO pour apprécier le spectacle dans les meilleures conditions possibles. Les effets Surrounds sont bien présents, mais pas de manière systématique ou de manière aussi spectaculaire qu'un film plus récent comme Avatar ou Fast and Furious 5. Mais, Il ne faut pas oublier que le mixage d'origine n'est que du stéréo 4.0.
La piste HD permet de distinguer distinctement les différents bruitages, musique, dialogues... lorsque ceux-ci sont mixés ensemble, comme lors des scènes de fusillade, ou les scènes dans le Night club.

Contrairement à l'image, l'audio de Scarface ne déçoit pas.


Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
- Le phénomène Scaface : un documentaire divisé en trois parties, qui peut être visionné dans son ensemble ou séparément. Les protagonistes (acteurs, producteur, réalisateur, critiques de cinéma...) nous replongent dans l'époque de la sortie du film, qui était accompagnée de controverses, de critiques négatives de la part de la presse...Mais aussi sur l'influence que Scarface a eu sur toute une génération d'artistes, et sur la culture artistique américaine en générale, et sur le Rap en particulier.
Chacun des intervenants revient également sur les séquences et les répliques du film qui les ont marquées.

- La renaissance de Scarface : un documentaire d'une dizaine de minutes qui fait le parallèle entre le Scarface original de Howard Hawks avec Paul Muni, et la version de Brian De Palma.

- Scènes coupées : une douzaine de scènes coupées en SD.

- L'interprétation : un documentaire centré sur les comédiens du film. Al Pacino, Martin Bregman(producteur), et Brian De Palma racontent le processus de casting qui fut long et laborieux.

- Le monde de Tony Montana : des policiers, des critiques de magazines...discutent autour des thèmes qui composent l'univers de Scarface : la drogue, la mafia, le pouvoir, la décadence...

- La création : Martin Bregman, Al Pacino, et Brian De Palma reviennent sur les différentes étapes de production du film, des difficultés et des menaces de mort qu'ils ont eu à faire face pendant le tournage du film à Miami.

- Scarface : Version TV : montre les extraits de la version censurée de Scarface diffusée à la télévision américaine, avec les mots grossiers, et les scènes de violence modifiées ou supprimées.

- Making of de jeux vidéo Scarface : il s'agit du making of du jeu vidéo datant de 2006. On retrouve certains comédiens qui ont joué dans le film, et qui prêtent ici leur voix aux personnages du jeu vidéo : Robert Loggia, Steven Bauer...

- U-control : c'est un bonus interactif, qui propose de regarder le film en mode Picture-in-picture. Pendant le visionnage du film, une petite fenêtre en bas à gauche affiche les interventions de différents protagonistes qui ont participé au film. Cela aurait pu être intéressant, si la plupart des interventions n'étaient pas du "déjà-vu" dans les différents documentaires cités ci-dessus.

Le U-control propose aussi un autre petit bonus amusant qui s'appelle Scarface scorecard qui permet de compter le nombre de "Fuck" prononcé et le nombre de cartouches tirées durant le film.

Enfin, Universal a également inclue la Copie Digitale du film.