RésuméLes aventures de Gustave, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. La recherche d’un tableau volé et un conflit autour d’un important héritage forment la trame de cette histoire au cœur de la vieille Europe en pleine mutation.
Le pourUne réalisation de haut vol par Wes Anderson. Chaque plan est un tableau. Chaque scène arrive avec ses couleurs improbables, son grain ou même son format d'image. À ce propos, le film alterne tellement de formats (1.33, 1.66, 1.85 et 2.35) qu'un avertissement a été ajouté pour vous demander de rester en 16/9 chez vous !
Chaque personnage est haut en couleur. Le casting aligne les têtes d'affiche. L'histoire est somme toute sympathique à suivre et de nombreuses scènes auraient pu être à l'identique dans un dessin animé.
Vous trouverez tout plein d'atout du film dans la critique cinéma d'
Emmanuel Galais ici même ou celle de
Sébastien Keromen ici même.
Le contreOn a finalement beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Tout le travail sur la mise en scène fait que l'on regarde un film et non que l'on vit une aventure avec des personnages hauts en couleur. Le film donne également cette impression de "too much" un peu comme le moulin à parole qu'est Gustave. Il n'arrête pas de parler même quand les autres mangent. Finalement, il manque aussi des pauses, des temps d'arrêt, des séquences plus simples que nous, pauvres petits spectateurs, puissions penser avoir tout compris de celle-ci ! Vous le comprenez, ce film peut sembler aussi faussement inaccessible.
Et au final...
Finalement, je prends "The Grand Budapest Hotel" avec beaucoup de recul. Les formats d'images qui changent pour indiquer les périodes ? C'est inutile. La narration à coup de flash-back, on la suit sans souci. Il reste un film qui amuse, qui affiche autant de couleurs flashy et de stars que "Charly et la chocolaterie" et si je ne comprends ou n'approuve pas tous les choix de Wes Anderson, je profite tout de même du film. Mais pour moi, il n'est pas cultissime.