Test Pinnacle Studio 10 Plus, plus de vidéo, plus de multimédia, plus de puissance…

Pinnacle propose avec la 10ème version de son célèbre logiciel Studio une nouvelle interface traduisant des ambitions nouvelles : le montage vidéo bien entendu qui reste la fonction principale de ce logiciel mais également la création de DVD à la volée ou le montage de diaporama photos avec fonctions évoluées. Sur un plan plus technique, le moteur est totalement modifié pour emprunter une version logicielle du pendant professionnel de Studio, Liquid Edition. Voyons tout cela par le détail.

 

Test réalisé par Bruno Orrù

 

Pinnacle est l’un des acteurs principaux du montage vidéo, tant amateur que semi professionnel mais dispose également de solutions matérielles pour faciliter les travaux vidéo. Ce n’est donc pas une surprise que la puissante société AVID soit intéressée par cette pépite. Pinnacle est donc passée sous bannière AVID et devient officiellement la division grand public d’une société plutôt connue, et reconnue, des professionnels. Hasard des évènements, Pinnacle change également d’identité visuelle (nouveau logo plus moderne et plus dynamique) et prévoyait également depuis quelques mois une refonte en profondeur de son logiciel vedette Studio.

 

Un nouveau Studio pour de nouvelles attentes

Alors que les versions 7 à 9 présentaient des améliorations  et quelques nouveautés fonctionnelles en relation avec le montage vidéo (voir nos différents tests des versions 8, 9 et 9 plus), la version 10 change de cap et prétend séduire un public plus large. Une volonté qui découle des nombreux sondages opérés auprès des clients du logiciel mais également lors de multiples échanges dans des écoles spécialisées dans la vidéo. Pour Pinnacle, l’avenir de Studio passe donc par des fonctionnalités qui vont au-delà du simple montage vidéo comme la possibilité en trois clics de créer un DVD. C’est l’option Smart Movie dans sa deuxième version qui intéressera beaucoup de monde puisque statistiquement parlant près de 40% des utilisateurs de Studio avouent que régulièrement ils n’utilisent le logiciel que comme simple intermédiaire entre le caméscope et un DVD à graver, en occultant toute idée de montage. Bon, on peut dire que c’est dommage considérant les possibilités immenses de Studio mais c’est aussi lié à ce que faire un montage est consommateur de temps, de beaucoup de temps. C’est aussi lié à qu’une grande majorité des vidéastes souhaitent conserver leurs films « brut » tout en réalisant des montages plus dynamiques. Dès lors, nous sommes nombreux (oui, je fais parti de cette catégorie) à récupérer un flux DV puis le transformer en MPEG2 pour produire une version DVD du film sans autre intervention de montage ou de découpe. Dans le même esprit, que fait-on généralement des dizaines de photos numériques que nous entassons dans des dossiers de sauvegarde ? Studio 10 propose des fonctions automatisées pour produire un diaporama dont le rythme sera directement lié à un style (documentaire, sportif…) ou à une musique de votre choix.


Un nouveau moteur haut de gamme

Studio est un logiciel efficace mais dont le moteur initial n’a pas été prévu pour les nombreux ajouts fonctionnels des dernières versions. Pinnacle à donc pris le problème par le haut en greffant tout simplement le moteur de son logiciel professionnel Liquid Edition. Corollaire sans doute pénalisant pour les petites configurations informatiques, Studio 10 s’appui beaucoup plus sur les aptitudes de la carte graphique. Si vous disposez d’une carte très récente, alors Studio 10 semblera rapide et alerte. Dans le cas contraire, vous aurez un logiciel certes performant mais poussif, ce qui est toujours usant à la longue. Même avertissement sur la notion de flux HD ; Studio 10 est en effet compatible avec les flux HD (version Plus uniquement) de certains caméscopes très récents (JVC, Sony…). Autant vous dire que vous devrez installer Studio sur une machine récente et dopée, tant au niveau du processeur que de la mémoire vive.

Les avantages de passer sur un moteur « haut de gamme » entièrement re-développé sur la base de Liquid Edition sont multiples et cela différencie sensiblement cette version 10 des précédentes.

Même si le démarrage de l’application est lent, beaucoup plus lent qu’une version 9, le traitement des informations par la suite est plus rapide, en particulier pour les effets visuels. Il y a dorénavant un retour en arrière possible de 99 annulations sans compter le module InstantSave qui sauvegarde à la volée chaque action. Utile en cas de plantage !

Ce nouveau moteur offre toujours une prévisualisation temps réel et, c’est peut-être l’un des points les plus importants, il est toujours aussi simple à utiliser.

Bien sur, ce nouveau moteur engage plus de possibilités comme la compatibilité HD, l’import vidéos sur DVD, la gravure Direct-to-DVD (Instant DVD Recorder), l’import, capture et montage de vidéos au format 3GPP Video (téléphones Mobiles) et l’import, capture et montage Vidéo au format  DivX 6 (en option).

Le nouveau moteur apporte également plus de créativité, la preuve en quelques chiffres :

234 transitions (+32 transitions 3D), 20 plug-ins Video (+7 par rapport à Studio Plus v.9), 10 plug-ins Audio (+5 par rapport à Studio Plus v.9), Inversion Vidéo (marche arrière), Vitesse variable avec Audio, Scrubbing Audio, Présélections supplémentaires pour SmartMovie (montage automatique).

Et puis il y a également plus de contrôles avec notamment la gestion des points clés sur les effets appliqués sur la vidéo et l’audio et la recherche et gestion de tous les fichiers medias avec MediaManager

 

Toujours aussi simple d’utilisation

Une nouvelle interface offre un double choix : lancer la création d’un DVD rapide ou lancer l’application Studio. Passé cette nouvelle interface optionnelle, l’environnement est semblable à celui des versions précédentes. On ne change pas une façon de vivre qui a fait ses preuves et véritablement plébiscité par les acheteurs si l’on en croit les 88% de taux de satisfaction affiché par Pinnacle. Finalement les grandes différences au niveau de l’ergonomie se situent du coté de la dernière étape, celle qui permet de sélectionner le type de sortie. Des multiples choix initiaux ne subsistent que trois axes principaux ; sortie sur bande, sur fichier (AVI, MPEG 2 ou 4, DIVX, WMV en résolutions simples, HD ou adaptés à une diffusion Internet etc…) ou sur disque, CD ou DVD simple ou double couche. Chaque choix sera est lui-même porteur d’onglets permettant de personnaliser l’export. Et là, les possibilités sont nombreuses avec une palette de compatibilités très large, y compris les fichiers Divx (mais pas les fichiers en extension Divx pour l’instant), les fichiers Mod des caméscopes à disque dur JVC ou encore les flux audio Dolby Digital sans passer par le porte monnaie comme c’était le cas sur la version 9. En parlant d’argent, sachez que Pinnacle n’a pas modifié sa stratégie et que de nombreux effets visuels ou sonores restent payants. Bon, d’un autre coté, au vu des très larges possibilités du logiciel, le prix d’attaque est plutôt sympathique (voir en fin de test le prix des différentes offres logicielles ou matérielles).


Chérie, je vais faire les courses mais je n’oublie pas ton DVD !

Histoire vécue ! En découvrant que l’on pouvait créer une DVD en trois clic avec l’option Smart Movie, je me suis pris au jeu… un samedi matin donc, juste avant de partir acheter mon kilo de lessive et mes tomates j’ai branché le caméscopes et lancé l’option Smart Movie. Trois clics et 45 secondes plus tard, un DVD vierge est inséré dans le graveur, le style de menu est sélectionné, le titre par défaut modifié et le niveau de qualité sélectionné (trois niveaux de qualité sont proposé). 90 minutes plus tard, j’arrive juste à temps pour voir la séance de travail s’achever. Smart Movie travaille en effet en temps réel, ni plus ni moins en faisant un encodage MPEG 2 à la volée. Débarrassé de mes sacs, je ferme le module, je récupère le DVD (un export sous forme de dossier DVD est possible) et là je suis passablement impressionné. Dès insertion du DVD dans le lecteur un beau menu présente les différents chapitres (un minutage fixe est imposé, le logiciel ne pouvant travailler sur la détection de séquences) et il ne reste plus qu’à interpeller le reste de la famille pour venir savourer les séquences tournées le matin même ! Coté qualité l’enthousiasme sera variable, les scènes correctement éclairées et sans action rapide sont sans reproches particuliers. Les séquences d’intérieur avec un éclairage moins flatteur sont moins bien traitées par la compression, il vaut mieux alors confiner le visionnage sur un moniteur ou une petite télévision. Mais franchement, pour envoyer en un temps record à de la famille ou des amis une galette visible par tout lecteur de DVD, Smart Movie ça le fait !


Dis papa, tu me fais la météo ?

L’une des options les plus amusantes (mais pas la plus simple à mettre en œuvre) c’est l’incrustation d’image dans l’image (PIP – Picture in Picture) qui débouche sur les options d’incrustation vidéo de type « Chroma Key » autrement appelé « Effet météo » car c’est généralement l’effet utilisé pour ce type de présentation. Typiquement, vous filmez un personnage sur un fond de couleur uni (vert ou bleu de préférence) puis vous pouvez ensuite l’insérer comme il vous plait dans une séquence existante. La grande nouveauté de Studio 10 c’est la gestion des images clefs en temps réel, permettant dès lors de dynamiser l’effet en adaptant parfaitement l’incrustation. J’ai eu la chance d’assister à une séance de démonstration permettant de vérifier que les possibilités sont larges, le placement précis et que les déplacements des personnages et de l’effet pouvait être adapté très précisément, justement avec cette gestion d’images clefs. Par contre, ne rêvez pas, cela demande un travail de préparation (il sera difficile de créer une séquence parfaite avec des éléments pré existant) et de la patience pour le déploiement de cet effet.

 

Ralenti, accéléré, je garde le tempo vocal

Les effets de ralenti ou d’accélération ne sont pas nouveaux, dans Studio ou les concurrents de même gamme. Ce qui est nouveau par contre c’est la gestion de la hauteur tonale. Exemple pratique. Vous souhaitez réaliser un montage avec un accompagnement musical très précis. Seulement voilà, vos séquences sélectionnées dépassent la durée du morceau musical. Pas de problèmes, vous pouvez alors déclencher l’effet de ralenti sans vous préoccuper des voix puisque la hauteur tonale va être respectée.

 

HD et 16/9ème

Parmi les fonctionnalités ou compatibilités intéressantes pour les plus ambitieux d’entre nous, Studio 10 propose des options dernier cri. Pour celui qui a déjà goûté à la HD, il est difficile de revenir en arrière. Comme précédemment énoncé, la configuration informatique doit être à l’avenant. La HD est obligatoirement en 16/9ème mais peut également intéresser ceux qui possèdent l’un des modèles actuellement disponible. Studio 10 détecte automatiquement si la source est 4/3 ou 16/9ème, la première séquence définissant le type de projet. Pour autant il est tout de même accepté le mélange des genres et il est tout à fait possible de commencer par une séquence 16/9ème avant d’embrayer sur une séquence 4/3 qui sera accompagnée alors de barres verticales, Studio ayant le bon goût de ne pas déformer l’image.


Du vrai son surround 5.1 avec l’option Dolby Creator

Autre attrait, la possibilité de faire du son surround. Pour cela Studio 10 s’adosse sur le logiciel Dolby Creator qui permet d’affecter en temps réel des sons sur chaque canal d’une configuration 5.1. Le module proposé par Pinnacle est simple d’usage et permet d’optimiser mine de rien la clarté des dialogues et d’amplifier un effet sonore original ou ajouté. Le mixage peut-être réalisé en simple stéréo surround ou carrément en Dolby Digital 5.1. Il faut alors prévoir un traitement personnalisé mais rassurez-vous c’est visuel et donc simple. Regardez le visuel ci-dessous.

Sur le haut de l’image vous voyez une représentation virtuelle de l’espace et sur le bas la courbe matérialise le déplacement dans l’espace du point chaud sonore. Ce point chaud correspond à la dominante spatiale ; si par exemple vous le placez au centre avant, les sons auront l’air de venir de du milieu, si dans un autre exemple vous le placez dans le coin arrière gauche, les sons arriveront depuis l’enceinte arrière gauche. Le rond dans la section haute matérialise le choix pour déplacer les sons vers les cotés ou vers l’arrière, avec la trajectoire de votre choix. Aucune limite à ce procédé autre que du bon goût sonore. Si la séquence ne comporte aucun mouvement, on peut envisager que le son soit « déplacé » sans aucun déplacement. Mais si un élément se déplace alors on peut imposer un déplacement des sons en cohérence avec l’action visuelle. C’est très simple mais cela impose assez logiquement que l’ordinateur soit branché sur une configuration 5.1. L’opération se déroule en temps réel ; il faut lancer la lecture de la séquence et, dans le même temps, déplacer le rond représentatif de l’axe sonore. Bien sur, des essais successifs permettront de caler précisément le déplacement sonore avec l’objet visuel. Cette option n’est pas obligatoirement lié à une notion de surround puisque l’on peut imaginer déplacer une voix sur un coté si la personne qui parle est sur le coté de l’image. Pour le son surround, c’est plus délicat sur les enregistrements sonores originels. Par contre, si l’on utilise l’un des nombreux effets sonores disponible sur le DVD de contenu on peut très bien rajouter un sifflement, du vent ou de la pluie, un aboiement… il est possible que dans les premiers temps vous passiez un peu de temps à vous caler mais encore une fois je vous garanti un impact sur votre auditoire, sauf si votre film, comme c’est souvent le cas chez moi, est projeté dans un joyeux brouhaha familial !

 

Des diaporamas en un tour de main

L’un des points faibles de Studio 9 face à certains concurrents c’était une gestion des diaporamas trop simple et limité dans la résolution d’affichage. Studio 10 se met à niveau et propose deux nouveautés importantes. La haute définition photographique pour commencer, il est en effet dorénavant permis de réaliser des montages en résolution suffisante pour profiter sans dégradation visible des différents effets visuels. Et avec la nouvelle fonction Pan et Zoom vous pouvez proposer des montages ressemblant à s’y méprendre au travail d’un professionnel, quelques interventions manuelles étant toutefois prévisibles pour corriger quelques transitions. En effet, autant les zoom ne posent jamais de problèmes, autant les panoramiques partent parfois dans le mauvais sens considérant le contenu de la photo ; c’est pourquoi au-delà de l’automatisme il sera presque obligatoire de prévoir une session de correction. Je peux vous garantir que les différents tests que j’ai réalisés on impressionnés plus d’une personne, voir tirés quelques larmes lors de diffusion de vielles photos sur fond de musique nostalgique. Seul regret, la palette d’effet reste limité aux zooms et panoramiques, ce qui s’avère répétitif. Pourquoi ne pas avoir incorporé les autres effets de transition disponibles par ailleurs ?

 

Des retraitements visuels optimisés

Studio 10 profite du nouveau moteur de Liquid Edition, nous l’avons déjà souligné. Concrètement cela devrait se traduire selon son promoteur par moins de plantages mais également par une amélioration sensible de la qualité de travail, tout particulièrement quand il s’agit de retravailler une séquence, que ce soit sur les couleurs, les contrastes ou la dynamique visuelle globale. Et il faut bien avouer que les progrès sont sensibles sur cette mouture 10, notamment parce que les points de contrôles sont plus larges, et donc d’une approche plus complexe pour le néophyte. Ma correction préférée de par son efficacité et son utilité c’est la correction de dominante colorimétrique. Vous avez par exemple une séquence qui tire trop sur le bleu (tournage sur fin de journée par exemple), vous lancer la correction et des teintes de jour reprennent le dessus, sans pour cela affecter la teinte des personnes. Autre exemple de correction, déboucher les zones trop sombres. Exemple typique lors d’une prise de vue nocturne avec flash trop faible. Les points de réglages permettent de déboucher sensiblement les zones trop sombres et, sans miracles toutefois, cela permet de donner une dimension plus large aux séquences, on passe du mince faisceau du flash à une scène mieux éclairée.

 

Conclusion

Si l’on met de coté la lourdeur du logiciel que je trouve parfois agaçante, j’ai encore pris énormément de plaisir à travailler avec Studio qui reste à mon avis, le meilleur compromis entre facilité d’usage, extension des possibilités (qui sont maintenant immenses) et prix.

Pinnacle propose trois niveaux de tarif et de complexité de son logiciel. Le premier prix intéressera l’archiviste de base qui ne souhaite pas perdre beaucoup de temps. Pour lui c’est certainement Instant DVD Suite. Puis viens le vidéo amateur qui, sans avoir le budget pour un logiciel professionnel souhaite prendre du temps pour réaliser des films de qualité. Pour lui c’est la version Plus, sans doute le compromis le plus intéressant. Enfin, celui que l’on peut qualifier de Hobbyiste et qui prendra tout le temps nécessaire pour peaufiner ses films. Pour lui ce sera La Studio Media Suite.

Chaque version propose de toute façon un moteur de montage et de compression performant, toujours avec cette interface simple et compréhensible par les moins passionnés. Malheureusement, la surenchère de fonctions impose une machine rapide et puissante. Si c’est votre cas alors vous risquez bien de réaliser sans en avoir l’air des films qui impressionneront vos proches ou vos collègues.

 

La gamme Studio 10 en quelques mots :

 

Informations en ligne :

Le site Pinnacle France – pour voir la liste complète des fonctionnalités c’est par là.

Le test DVDcritiques de Studio 9 Plus

Le test DVDcritiques de Studio 9

 

Différences entre version de base (59€) et version Plus (99€)

 


 


Studio


Studio Plus


Inclus : Instant DVD Recorder (Enregistrement Direct sur DVD)


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Inclus : Pinnacle Media Manager


 


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Capture/Import


 


 


DVD, Divx, 3GPP, Aide à la capture SmartMovie


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HDV


 


X


Montage


 


 


Prévisualisation Temps Réel sur un 2ème moniteur


 


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SmartMovie 2, Stabilisation d’images, Correction automatique des couleurs, Réduction du bruit, Zoom et déplacement dans l’image


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X


Ralentis et accélérés incluant l’audio, Piste d’Insertion Vidéo, Reverse, PIP, Chromakey, 13 plug-ins supplémentaires, effets contrôlés par points clés


 


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Audio


 


 


Scrubbing Audio, SmartSound, Réduction du bruit, 10 plug-ins

Audio (+5)


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Déplacement du son dans l’espace (Surround), 4 plug-ins supp.


 


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Sortie / Export


 


 


Enreg. vidéo HD, son Dolby Numérique - 2 & 5 canaux


 


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Enreg. vidéo DiVX* 6, 3 GPP (téléphones portables)


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Création de DVD


 


 


Boutons animés, fonds de menus animés, Menus multiples, liens


 


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