Actuellement, 31045 signatures sont enregistrées sur
la page de la pétition, foncez-y si vous êtes fan de la chanteuse et de son troisième album qu’il est possible d’écouter puisqu’il a été piraté et circule sur le net. Vous pouvez l’écouter sur le player de radio blog sur ces deux liens {
radioblog1 ou avec les deux bonus tracks
radioblog2}.
Le CD complet est aussi téléchargeable sous forme de fichier torrent que nous ne proposons pas en lien pour des raisons évidentes.
La société
BigChampagne, qui établit des statistiques sur les chansons disponibles en partage sur les réseaux Peer To Peer notamment,
a annoncé que près de 38000 téléchargements simultanés des chansons "d'Extraordinary Machine" a n'importe quelle moment de la journée étaient effectués. La chanson
Please Please Please serait la plus téléchargée avec
20000 téléchargements simultanés en continu enregistrés.
A l’évidence cet album ne correspond à priori pas à ce que l’on entend par musique commerciale (c'est-à-dire du beyoncé/Jennifer lopez etc.) mais il faut avouer qu’il est tout de même sacrément intéressant. Il y a une question qui se pose cependant avec cette histoire : est-ce que cette campagne n’est pas à défaut d’être lancé par Epic Record, un instrument de plus dans la boite à outil marketing des major ? Le nombre de téléchargements enregistrés sur les réseaux Peer To Peer offre un excellent indice équivalent à une étude de marché. Une économie substantielle peut être ainsi effectuée par ce biais et l’on sait que le téléchargement de titres musicaux a déjà servit le lancement d’un nouvel artiste comme notre Lorie Nationale.
Pour l’instant on imagine que Sony finira par satisfaire les fans qui se sont manifestés à moins que décidément que la musique de Fiona Apple n’ait plus sa place dans les médias et finisse par changer de mode de production de ses albums.
Les distributeurs d’animé peuvent d’ailleurs en faire autant puisqu’il existent des sites Internet hébergeant l’activité des Fansubs, qui sont des groupes de personnes s’occupant de récupérer des fichiers Raw des nouveaux animés diffusés au Japon ou ailleurs afin d’en assurer la traduction et le sous-titrage. De nombreux animés non licenciés en France par exemple sont ainsi diffusés sur les réseaux avant même que leur sortie ne soit envisagée chez nous.