Maléfique est le
nouveau long métrage Disney qui sera sur les écrans le 28 mai 2014, en 2D et en
3D dans les salles équipées. Le studio nous propose de découvrir les premières
notes de production pour en savoir plus sur le film.
Premières notes de production
Dans
MALÉFIQUE, le nouveau film Disney, l’actrice oscarisée Angelina Jolie incarne
l’un des personnages les plus marquants de l’histoire du studio. L’année 2014
marque le 55e anniversaire de la sorcière qui a jeté un terrible
sort à la jeune Belle au bois dormant dans le film d’animation réalisé par
Clyde Geronimi pour Walt Disney en 1959. Depuis lors, Maléfique est la plus
populaire des méchantes Disney. La version de ce conte intemporel en prises de
vues réelles dévoile ses origines.
Angelina Jolie déclare : « J’aimais beaucoup
Maléfique lorsque j’étais enfant, c’était mon personnage Disney préféré. Elle
m’effrayait et me fascinait à la fois. » C’est également cette dualité qui
a intéressé le producteur Joe Roth,
qui explique : « Ce film revient sur les raisons pour lesquelles le
personnage a un cœur de pierre. J’aimerais qu’avec MALÉFIQUE, le public ait
l’impression de pénétrer dans un monde qu’il n’a jamais vu auparavant, et
j’espère qu’il en ressortira avec le sentiment que tout le monde a droit à une
seconde chance. »
MALÉFIQUE
est mis en scène par Robert Stromberg, chef décorateur oscarisé à deux reprises
pour AVATAR de James Cameron et ALICE AU PAYS DES MERVEILLES de Tim Burton, qui
signe ici son premier film comme réalisateur. Il est produit par Joe Roth
d’après un scénario de Linda Woolverton (LE ROI LION de Roger Allers et Rob
Minkoff, LA BELLE ET LA BÊTE de Gary Trousdale et Kirk Wise). Angelina Jolie,
Don Hahn, Palak Patel, Matt Smith et Sarah Bradshaw en sont les producteurs
exécutifs.
Le
film est également interprété par Sharlto Copley (DISTRICT 9 de Neill
Blomkamp), Elle Fanning (SUPER 8 de J.J. Abrams), Sam Riley (SUR LA ROUTE de
Walter Salles), Imelda Staunton (VERA DRAKE de Mike Leigh), Juno Temple
(REVIENS-MOI de Joe Wright) et Lesley Manville (SECRETS ET MENSONGES de Mike
Leigh).
IL
ÉTAIT UNE FOIS… LA BELLE AU BOIS DORMANT
Le
personnage de Maléfique, créé par Disney, est apparu pour la première fois en
1959 dans le film d’animation LA BELLE AU BOIS DORMANT. Mais l’histoire de la
princesse qui, victime d’un sortilège, sombre dans un sommeil éternel prend sa
source bien avant cela.
L’histoire
de la Belle au bois dormant a pris différents titres et évolué durant près de
400 ans (voire 1 000 ans si l’on compte les occurrences de certains
éléments de l’histoire au Moyen Âge). Les premières traces écrites du conte
remontent au roman français intitulé « Perceforest » (auteur inconnu)
écrit en 1527, et au conte « Le Soleil, la Lune et Thalie »
(1634-1636), issu du recueil de contes de l’écrivain italien Giambattista
Basile intitulé « Pentamerone » ou « Le Conte des contes »
et généralement considéré comme le premier livre de contes de fées jamais
imprimé.
En
1697, Charles Perrault a publié une version de l’histoire intitulée « La
Belle au bois dormant » dans « Les Contes de ma mère l’Oye » (ou
« Histoires ou contes du temps passé »). Les frères Grimm s’en sont
ensuite largement inspirés pour écrire, en 1812, l’histoire d’une belle
princesse qui se réveille après qu’un sort l’a plongée dans un profond sommeil
(« Dornröschen »).
Les
origines de Maléfique, incarnation féminine du mal, sont quant à elles moins
claires. Dans le conte de Giambattista Basile, le sort dont est victime la
jeune princesse n’est pas jeté par une inconnue voulant s’en prendre à la
famille royale mais par la reine, une femme jalouse et avide de vengeance.
Charles Perrault, dont la version est la plus proche du dessin animé de Disney,
en a fait une sorcière. C’est également lui qui eut l’idée du prince charmant
capable de briser la malédiction par un baiser.
Il
a donc incombé aux scénaristes et animateurs du XXe siècle, ainsi
qu’à l’actrice Eleanor Audley, d’inventer Maléfique pour LA BELLE AU BOIS
DORMANT, le classique de Disney. Il a fallu dix ans pour faire le film, qui a
coûté 6 millions de dollars : c’était le long métrage le plus cher jamais
produit par le studio à l’époque.
Maléfique
est encore aujourd’hui le personnage préféré et le plus craint de la galerie de
méchants Disney.
UN
RÉALISATEUR, UNE VISION
Le
producteur Joe Roth a fait un
choix courageux en confiant la réalisation d’un film tel que MALÉFIQUE à Robert
Stromberg, qui coiffe pour la première fois la casquette de réalisateur. Le
producteur déclare : « Rob et moi venions de travailler ensemble sur
LE MONDE FANTASTIQUE D’OZ de Sam Raimi, et je connaissais son travail de
décorateur sur AVATAR et ALICE AU PAYS DES MERVEILLES, pour lesquels il a été
couronné aux Oscars. »
Il
poursuit : « Lorsque Disney m’a contacté pour ce projet, j’avais déjà
collaboré à plusieurs films à grand spectacle de ce type, et je sais
d’expérience que les spectateurs prennent la décision d’aller voir un film ou
pas bien avant d’en connaître la teneur. Ils s’en font une idée dès que les
premières images sont dévoilées. Mais je me suis dit qu’Angelina était une actrice
chevronnée, et que si Robert conférait au film un style visuel aussi singulier
que ceux d’AVATAR, ALICE AU PAYS DES MERVEILLES ou LE MONDE FANTASTIQUE D’OZ,
alors le résultat serait formidable. »
Bien
qu’il s’agisse de sa première réalisation, Robert Stromberg n’a nullement été impressionné par l’actrice
principale et l’ampleur du projet de MALÉFIQUE. Il explique : « Je
suis un artiste avant tout - j’ai commencé par faire des dessins lorsque
j’étais enfant, puis du matte painting avant de devenir directeur artistique et
enfin chef décorateur. Et je pense qu’en tant qu’artiste, on est sans cesse en
quête de moyens plus vastes pour s’exprimer : c’est exactement ce qu’a été
ce film pour moi. J’avais envie de m’atteler à un projet dépassant tout ce que
j’avais pu faire jusque-là. Ce film est arrivé à point nommé car j’étais à la
recherche de nouveaux défis professionnels. »
Robert Stromberg avait une idée très précise de l’univers
visuel qu’il voulait créer. Il commente : « Je tenais non seulement à
ce que le film touche au fantastique et au surnaturel, mais également à ce que
le personnage de Maléfique soit réaliste. Dans certains des précédents films
auxquels j’ai pris part, j’ai mis les éléments surnaturels en avant. Mais sur
MALÉFIQUE j’ai fait l’inverse : nous sommes partis du réel, que nous avons
augmenté. C’est donc un film à part. »
DU
CONTE AU GRAND ÉCRAN
Robert Stromberg déclare : « Il était important
pour moi de conserver suffisamment d’éléments de LA BELLE AU BOIS DORMANT pour
ne pas décevoir les fans de l’original. Il était essentiel que le public ne
découvre pas seulement ce personnage classique sous un nouveau jour, mais qu’il
comprenne aussi comment est née l’histoire du film original en tant que telle
et d’où proviennent certains de ses éléments. »
Pour
écrire le scénario de MALÉFIQUE, Disney a fait appel à la scénariste Linda
Woolverton. Joe Roth
déclare : « Linda Woolverton est la plus grande scénariste des
studios Disney. Au cours des 20 dernières années, elle a écrit les films
d’animation LA BELLE ET LA BÊTE et LE ROI LION, mais également le film en
prises de vues réelles ALICE AU PAYS DES MERVEILLES. Plus que n’importe quel
autre scénariste, elle a défini la notion de « film Disney ». »
Pour
imaginer la vie secrète de Maléfique, Linda
Woolverton a commencé par se replonger dans LA BELLE AU BOIS DORMANT.
Elle se souvient : « Après avoir vu le film, j’ai eu quelques idées qui
m’ont permis de mieux cerner sa personnalité. Je lui ai imaginé un passé menant
jusqu’au moment où elle jette le sort à Aurore, puis j’ai adopté son point de
vue jusqu’à la fin du film. Mais j’ai complètement réinventé l’histoire, je ne
me suis pas contentée de la raconter d’un point de vue différent. »
Outre
le fait de devoir réinventer ce conte de fées connu de tous les enfants nés
durant ces 50 dernières années, il a fallu que la scénariste honore le
personnage emblématique créé par Disney et l’actrice de talent qui l’incarne
aujourd’hui. Elle commente : « Maléfique est un personnage vraiment
merveilleux. Une fois Angelina Jolie choisie pour l’interpréter, ma mission a
consisté à créer un personnage sur mesure pour elle, afin de donner vie à une
Maléfique à la fois classique et unique. »
LES
PERSONNAGES DE L’HISTOIRE
Angelina
Jolie a été choisie pour incarner le rôle-titre de MALÉFIQUE bien avant que le
casting ne débute. Robert Stromberg
se souvient : « Avant même que je ne m’investisse dans ce projet,
j’avais entendu dire qu’Angelina allait y prendre part. J’étais convaincu
qu’elle serait parfaite dans le rôle. Il suffit de regarder une photo d’elle
puis une image de Maléfique pour voir un accord parfait. »
Angelina Jolie confie : « J’ai été touchée par le
scénario. C’était comme percer un grand mystère. Nous connaissons tous
l’histoire de la Belle au bois dormant et le rôle de Maléfique lors de son
baptême parce que nous avons grandi avec ce conte. Mais aucun d’entre nous ne
sait ce qui s’est produit avant ces événements. »
Maléfique
est un personnage complexe aux nombreuses facettes, elle est motivée par un
désir de vengeance mais protège farouchement son royaume et toutes les créatures
qui le peuplent. À propos de son personnage et de ce qu’elle aimerait que le
public retienne, Angelina Jolie déclare : « J’espère que les jeunes
filles en particulier prendront conscience de l’importance de la justice et de
la nécessité de se battre pour ce que l’on croit juste. Elles réaliseront qu’il
est possible d’être une battante sans pour autant se départir de sa douceur, de
sa féminité et de sa sensibilité, et qu’être une femme, c’est être
complexe. »
Si
Maléfique représente le côté sombre de la féminité, le personnage d’Aurore a
toujours symbolisé la lumière et l’innocence. Pour incarner la princesse
victime du sort de Maléfique, l’équipe du film a choisi l’une des actrices les
plus talentueuses de sa génération : Elle Fanning.
Angelina Jolie commente : « Elle est Aurore. Dès
l’instant où je l’ai rencontrée, j’ai vu combien elle rayonnait. C’est une
jeune femme merveilleuse, douce et intelligente. »
Le
réalisateur ajoute : « Elle est fantastique, j’ai le plus grand
respect pour elle. Elle est non seulement très belle, mais c’est aussi une
actrice remarquable avec laquelle il va falloir compter dans le futur. Et puis,
c’est un plaisir de la diriger. Elle met tout le monde de bonne humeur. »
Pour
Elle Fanning, décrocher ce rôle
est un rêve devenu réalité. La jeune actrice explique : « Le rôle
d’Aurore représente tout ce dont j’ai toujours rêvé. J’ai pris beaucoup de
plaisir à entrer dans sa peau, à être habillée et coiffée comme elle. C’est un
véritable honneur d’incarner un personnage aussi emblématique. »
Animé
par une ambition aveugle, le roi Stéphane, le père d’Aurore, n’a reculé devant
rien pour s’emparer du trône. Le personnage complexe et surprenant de ce jeune
homme innocent qui se transforme progressivement en monarque vindicatif est
incarné par Sharlto Copley.
L’acteur
déclare : « J’aime les personnages qui subissent une profonde
transformation, et c’est le cas de Stéphane qui, de simple roturier, devient un
puissant souverain. Il est ambitieux et a le sentiment de mériter davantage de
respect que ne lui en montre le peuple. »
Bien
que Stéphane règne sur un royaume humain, il a également des alliés dans le
royaume de la forêt magique. Il choisit trois fées - Knotgrass, Flittle et
Thistlewit -, qui se sentent exclues et craignent Maléfique, pour élever sa
fille jusqu’à son 16e anniversaire. Mais l’éducation n’est pas
vraiment leur fort.
Joe Roth commente : « Les fées
apportent une note comique au film. Leur mission consiste à élever Aurore
jusqu’à ses 16 ans, mais elles sont à peu près aussi douées pour éduquer un
enfant que moi pour piloter une fusée ! Nous avons confié ces rôles à deux
actrices expérimentées et à une jeune comédienne. Knotgrass, qui est la chef du
trio, est interprétée par Imelda Staunton, nommée à l’Oscar pour VERA DRAKE et
qui a joué dans la saga HARRY POTTER. Elle est accompagnée par Lesley Manville
dans le rôle de Flittle. Dans la vie, Imelda et Lesley sont meilleures amies,
et cela nourrit leur alchimie à l’écran.
« Nous
avons cependant fait le choix de confier le rôle de Thistlewit à une actrice
plus jeune. C’est Juno Temple, qu’on a vue dans THE DARK KNIGHT RISES de
Christopher Nolan, qui l’incarne. Je la connaissais car c’était l’une des
dernières candidates en lice pour le rôle-titre d’ALICE AU PAYS DES MERVEILLES.
Je l’avais gardée dans un coin de ma tête, et lorsque nous avons décidé de
faire appel à une actrice jeune, blonde et sexy, j’ai tout de suite pensé à
elle. »
Imelda Staunton déclare : « À ses propres
yeux, Knotgrass est la plus importante des fées. Elle est très autoritaire,
très organisée et aime tout contrôler. Elle est donc l’adulte autoproclamée du
trio. »
À
propos de son personnage, Lesley
Manville déclare : « Lorsque Flittle touche un objet, il
devient bleu. Et elle pense que tout devrait être bleu ! Il y a une scène
dans laquelle elle transforme la robe jaune d’un personnage en robe bleue, et
elle est indignée lorsque cette personne veut que sa robe retrouve sa couleur
d’origine. »
Juno Temple explique : « Thistlewit est la
plus jeune des trois fées. Elle est naïve, innocente et se laisse distraire par
la nature. Elle n’aspire qu’à humer le parfum des fleurs et danser. »
Maléfique
a un fidèle compagnon qui n’apparaît que sous la forme d’un corbeau dans le
dessin animé original mais que la sorcière transforme à sa guise en homme, en
cheval, en dragon ou en loup. Quelle que soit sa forme, le personnage de
Diaval, interprété par Sam Riley, est le loyal compagnon de Maléfique. Durant
les 16 ans qu’ils passent ensemble à regarder Aurore grandir, il développe de
l’affection pour la sorcière.
Sam Riley commente : « Mon personnage a beau
n’être qu’un corbeau, il est très fier… voire vaniteux. Il échappe à un fermier
et son chien grâce à Maléfique dont il devient alors le fidèle allié. Capable
de s’introduire partout, il joue les espions pour elle. Leur relation se
développe et Diaval se prend d’affection pour elle. Il est le seul à pouvoir
lui dire lorsqu’elle va trop loin, et à connaître le fond de sa pensée. »
La
distribution est complétée par Kenneth Cranham dans le rôle du bienfaiteur de
Stéphane, le roi Henry, et le jeune Brenton Thwaites dans le rôle du séduisant
prince Philippe.