LAST DAYS OF SUMMER : détail de l'édition vidéo Paramount



maître.

Communiqué
Oscillant tout du long entre rencontre sentimentale et intrigue dramatique, Last Days of Summer se distingue par la palette d’émotions qu’il décline avec talent. Cette brillante relecture du best-seller de Joyce Maynard, Labor Day, profite notamment d’un trio d’acteurs à la performance étourdissante : Kate Winslet, Josh Brolin et Gattlin Griffith. Autour d’un scénario subtil et avec une intensité maîtrisée de bout en bout, Jason Reitman livre une œuvre poignante, à la fois intimiste et universelle. Incontestablement, cette histoire d’amour contrarié, qui prend place dans la moiteur estivale d’une petite ville du sud de l’Amérique, fait partie de celles que l’on n’oublie pas…

Un petit bijou de cinéma à retrouver le 3 septembre prochain avec la sortie du DVD et du combo Blu-ray + DVD. Également disponible en téléchargement définitif dès le 30 août.   Synopsis À Holton Mills, dans le New Hampshire, Henry, un adolescent solitaire de 13 ans, passe son été devant la télévision.

Fils unique, il vit seul avec sa mère, Adèle, une femme dépressive et vivant recluse dans sa maison. Brisée par des fausses couches à répétition, puis par la trahison de son mari, elle a perdu toute confiance en elle et se sent incapable d’aimer à nouveau. Le jour précédant la fête du Travail (le premier lundi de septembre), Henry est abordé au supermarché par Franck, un homme blessé. Évadé de prison et recherché par la police pour meurtre, Franck parvient à s’imposer sans violence dans la maison d’Adèle, où il s’installe. Petit à petit, il gagne la confiance de la jeune femme et de son fils. Entre coopération et rébellion, Henry et sa mère se laissent séduire le temps d’un long et chaud week-end, où tous trois s’apprivoisent avant que la réalité ne les rattrape…





Du roman à l’écran : l’histoire d’un succès
Last Days of Summer est l’adaptation du roman Labor Day, écrit par l’Américaine Joyce Maynard et publié en 2009. Celui-ci narre l’aventure d’un jeune adolescent et de sa mère dépressive, dont le quotidien se voit soudain bouleversé par l’arrivée d’un fugitif dans leur vie. Cette histoire originale et captivante s’est rapidement hissée en tête des best-sellers du New York Times. Jason Reitman la restitue aujourd’hui sur grand écran, à travers une mise en scène élégante, précise et efficace, qui marque les esprits.

À mi-chemin entre thriller et romance, Last Days of Summer ne s’apparente réellement à aucun genre, mais raconte une extraordinaire rencontre. Il s’agit également d’un film initiatique, porté par une très belle reconstitution du regard adolescent sur les plaies d’une mère abandonnée et dépressive.

Le talent de Jason Reitman est de maintenir une tension et un suspense permanents, tout en distillant beaucoup de tendresse et d’émotions. Ancré dans une réalité sociale – la fin de l’été dans le sud de l’Amérique des années 60 –, Last Days of Summer parvient à tenir le spectateur en haleine, sans jamais tomber dans le mélo, ni dans une débauche d’actions. C’est ainsi que le film a obtenu un succès critique comme public, avec un taux de satisfaction des spectateurs remarquable de 92 % (Source : L’observatoire de la satisfaction).




Un film qui brille par son interprétation
Last Days of Summer doit une grande partie de son succès à un trio d’acteurs bouleversants, à l’interprétation d’une justesse exceptionnelle. Kate Winslet (Adèle) apporte ainsi sa sensibilité et sa grâce à une femme qui n’attend plus rien de la vie, tandis que Josh Brolin (Franck) compose un taulard en fuite d’une grande subtilité. La rencontre inopinée entre ces deux naufragés de la vie va les amener à retrouver la voie du bonheur. Au bout du chemin, il y aura la rédemption pour Franck et la renaissance pour Adèle.

Tout se déroule sous les yeux de Gattlin Griffith, alias Henry, le fils d’Adèle et le narrateur. L’acteur incarne un adolescent à la fois grave et attendrissant qui, en seulement 5 jours, va découvrir l’amour, la peur et le doute dans ce que ces émotions ont de plus déstabilisant. Une courte semaine, qui le marquera à vie et le fera entrer avec fracas dans l’âge adulte.




Un huis clos captivant et sensuel
Ce huis clos parfois oppressant s’avère le plus souvent tendre et sensuel. Parfaitement maîtrisé, le film place l’émotion aussi bien dans les silences et les gestes simples (petites attentions, regards…) que dans l’action et les dialogues. Ainsi, l’attirance qu’éprouvent les deux principaux protagonistes s’incarne dans des expressions du visage ou des gros plans sur certaines parties du corps, à l’image de cette scène d’anthologie, où Adèle et Franck préparent une simple tourte aux pêches à quatre mains. La tension s’invite également lorsqu’un policier, a priori sans intention particulière, s’introduit dans la maison, alors que la “famille” s’apprête à fuir le pays. Jusqu’au plan final, on tremble, on s’attendrit, on se laisse envoûter par cette interprétation cinématographique inédite du syndrome de Stockholm.

La réalisation lente et soignée profite, quant à elle, d’une photographie magnifique, qui donne au décor l’un des tout premiers rôles. Ainsi, la maison délabrée d’Adèle reprend des couleurs au fur et à mesure que ses occupants se reconstruisent.

Pour fluidifier le récit et permettre aux spectateurs de mieux saisir le rapprochement qui s’opère entre Adèle et Franck, Jason Reitman a usé de flash-back explicatifs qui mettent en exergue les failles sentimentales de ces deux personnages. Enfin, la musique, omniprésente, tour à tour dramatique et romantique, joue elle aussi un rôle descriptif, rythmant chaque scène-clé avec maestria.

Des protagonistes multirécidivistes

Devant la caméra
Kate Winslet incarne Adèle, une femme délaissée et dépressive qui passe ses journées enfermée chez elle, avec pour seul lien avec l’extérieur son jeune fils Henry. Un rôle de composition qui va à merveille à l’une des meilleures actrices de sa génération, ayant l’habitude d’incarner des personnages inoubliables : Hanna Schmitz dans The Reader, April Wheeler dans Les Noces rebelles – qui lui a valu un Golden Globe et un BAFTA –, Rose DeWitt dans Titanic… Kate Winslet a également tourné avec les plus grands réalisateurs, tels que Steven Soderbergh, Roman Polanski, Peter Jackson ou encore Michel Gondry. Récemment, elle a été à l’affiche de Divergente de Neil Burger, un film de science-fiction.

Josh Brolin interprète Franck, un fuyard condamné pour le meurtre de sa petite amie. Mais derrière le fugitif recherché par la police se dissimule un homme profondément blessé et sensible. Acteur réputé pour la puissance de son jeu et l’audace de ses rôles (True Grit, Wall Street : L’argent ne dort jamais, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, L’Improbable Président, No Country for Old Men, American Gangster…), Josh Brolin convenait parfaitement pour le rôle. Celui qui a été nommé à l’Oscar du Screen Actors Guild Award pour son interprétation de Dan White dans le film de Gus Van Sant Harvey Milk a récemment tourné dans Men in Black 3 et Gangster Squad. Bientôt, il sera à l’affiche du prochain film de Spike Lee, Old Boy.

Gattlin Griffith est le jeune Henry, le narrateur de l’histoire. Un adolescent tiraillé entre ses parents divorcés et qui désespère de ne pas réussir à faire retrouver le sourire à sa mère. Ce jeune acteur, déjà très expérimenté (première audition à l’âge de 7 ans), a tourné dans Thérapie de couples, Instinct de survie, Green Lantern… En 2006, il voit sa carrière décoller avec un rôle dans la série Untold Stories of the E.R., puis il enchaîne : Cold Case : affaires classées, How I Met Your Mother, Monk, Supernatural, Esprits criminels. Il décroche son premier rôle au cinéma dans L’Échange de Clint Eastwood.

Derrière la caméra
Jason Reitman fait partie des réalisateurs les plus en vue du cinéma indépendant américain. Il n’est autre que le fils du réalisateur et producteur Ivan Reitman (Jumeaux, SOS Fantômes 2, Un flic à la maternelle, Président d’un jour…). Diplômé de la Harvard-Westlake School et de l’université de Californie du Sud (anglais et création littéraire), c’est en 2004 qu’il se révèle au grand public avec son premier long-métrage, Thank you for Smoking, succès commercial et critique. Puis il réalise Juno (Oscar du meilleur scénario) en 2007, suivi d’In the Air avec George Clooney en 2009 (Golden Globe du meilleur scénario).

Informations techniques :

Sortie le 3 septembre 2014

-           DVD single : 19,99 € PVC*

-           Combo Blu-ray + DVD : 24,99 € PVC*

Bonus du DVD et du Blu-ray :

-           Commentaires du réalisateur Jason Reitman, du directeur de la photographie Eric Steelberg et du premier assistant-réalisateur/coproducteur Jason Blumenfeld

-           Scènes inédites

-           La fin de l’été : le making of de Last Days of Summer (uniquement sur le Blu-ray)

*Prix de vente conseillé.