CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER : les notes de production



Succès mondial au box-office cinéma du printemps dernier, CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT

DE L’HIVER entraîne les spectateurs dans les nouvelles aventures de Captain America, le premier Avenger, qui met cette fois tout en œuvre pour déjouer une sombre machination destinée à anéantir le S.H.I.E.L.D. de l’intérieur.



Notes de production CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER


CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER permet au trio Chris Evans / Scarlett Johansson / Samuel L. Jackson d’entraîner le monde des super-héros dans un univers qu’ils n’avaient encore jamais abordé : celui du thriller et du film d’espionnage, et plus spécifiquement dans la lignée des oeuvres majeures des années 70.

Avec un scénario habile qui fait la part belle aux rebondissements, avec le retour à l’écran de Robert Redford dans un genre qui lui va à merveille, avec le renfort de nouveaux coéquipiers comme Faucon ou d’impitoyables ennemis du passé comme le Soldat de l’hiver, avec des scènes d’action spectaculaires et des effets spéciaux à couper le souffle, on comprend d’autant mieux le succès que cette nouvelle production Marvel ait pu connaître auprès du public.

Aujourd’hui, alors qu’il est possible de découvrir au cinéma un nouvel univers Marvel avec LES GARDIENS DE LA GALAXIE, c’est sur le petit écran que nous est donnée l’occasion de découvrir ou redécouvrir CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER en haute définition Blu-ray et Blu-ray 3D, ainsi qu’en téléchargement définitif sur les plateformes partenaires (avec 8 jours d’exclusivité !).







Deux réalisateurs
Une des clés du succès des productions Marvel tient au fait que le studio a toujours su engager des réalisateurs de talent capables d’imprimer leur marque personnelle à chaque film. C’est vrai une fois encore avec CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, dont Marvel a confié la mise en scène à non pas un, mais deux réalisateurs : Anthony et Joe Russo.

Kevin Feige, le producteur, déclare : "Chaque fois que nous nous rencontrions avec les frères Russo lors de nos réunions de travail, mon sentiment qu’ils allaient beaucoup apporter à notre film ne faisait que croître. Ils aimaient l’idée que nous leur avions proposée, celle de concevoir le film à la fois comme un thriller politique des années 1970 et comme une histoire de super-héros complètement contemporaine et bien plus réaliste que précédemment. Ils ont réalisé ce que je tiens pour le meilleur film de pure action que nous ayons jamais fait."

Producteurs exécutifs et réalisateurs des séries à succès "Arrested Development" et "Community", les deux frères étaient ravis de se plonger dans l’univers Marvel. Anthony Russo raconte : "C’était génial pour deux raisons. La première, c’est que nous avons toujours trouvé les partis pris de Marvel intéressants, et figurions sur leur liste de réalisateurs sans l’avoir demandé. Cela prouvait combien ils sont ouverts aux plans créatifs et prêts à s’engager dans des directions qui pourraient paraître un peu décalées."

Le cadre de l’histoire de CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER est résolument contemporain – elle se déroule de nos jours ; mais le ton et l’intrigue renvoient à "ces bons vieux thrillers d’autrefois". Anthony Russo précise : "Nous voulions apporter au film ce parfum de "cinéma vérité" qui donne l’impression qu’on est au coeur de l’action aux côtés de Captain America. Nous voulions que l’histoire et le style soient intimistes et réalistes – des valeurs caractéristiques des thrillers politiques des années 70 qui ont inspiré ce film."

Joe Russo commente : "Dans une saga, le premier film présente les héros, et le second les place dans une situation où ils sont acculés. L’histoire de cet opus est plus dure, plus audacieuse que celle de tous les films Marvel précédents, et nous voulions vraiment essayer quelque chose de tout à fait différent. Nous avions le sentiment que c’était notre mission d’apporter à l’univers cinématographique Marvel un outil qu’ils pourraient utiliser pour progresser dans la Phase 2."

 

Des super héros et des hommes
Tandis que les scénaristes Christopher Markus et Stephen McFeely mettaient la dernière main au scénario, les frères Russo se sont consacrés au casting – en commençant bien sûr par Chris Evans, qui reprend le rôle de Steve Rogers, alias Captain America. Anthony Russo explique : «Dans CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, pas mal de temps s’est écoulé depuis les événements que Steve Rogers a vécus auprès des Avengers. Il a eu le temps d’assimiler ce qui lui est arrivé. Il est le plus grand soldat du monde, mais il a quitté l’armée pour se mettre au service du S.H.I.E.L.D., et cela engendre en lui un conflit : le S.H.I.E.L.D. est une agence d’espionnage complexe qui oeuvre dans la pénombre et a des motivations secrètes, et ce genre de chose n’est pas du tout dans sa nature à lui.»

Pour Chris Evans, le ton réaliste et concret du film fait écho à la force et à la sensibilité du personnage. Il explique : «Captain America n’est pas doué du pouvoir de voler, il ne lance pas d’éclairs : lui, il donne des coups de poing et des coups de pied. Avec ce style de combat, vous avez la possibilité d’ancrer davantage l’histoire dans le réel, et ça, c’est passionnant ! Quand j’ai lu le scénario, je l’ai trouvé plus brut, plus concret, plus immédiat que la plupart des films de super-héros, qui ont tendance à être plus lisses et clinquants.»

L’une des personnes vers qui se tourne Steve Rogers est Nick Fury. Le directeur du S.H.I.E.L.D., interprété une fois encore par Samuel L. Jackson, est le garant de la paix du monde, mais il a dû affronter beaucoup de difficultés à la suite des événements d’AVENGERS.

Samuel L. Jackson commente : «Nick Fury revient sur son sol natal, et il doit tout reconstruire. Il cherche à renforcer la sécurité au niveau planétaire et pour cela, il veut que Steve Rogers entre réellement dans le XXIe siècle. Nick sent bien les choses, il est sûr de lui et il a convaincu le Conseil de sécurité mondial que les super-héros pouvaient jouer un rôle essentiel dans sa mission : faire en sorte que le monde soit plus sûr.»

Un autre visage familier du S.H.I.E.L.D. aux yeux de Steve Rogers est Natasha Romanoff, alias Black Widow. Elle est devenue son alliée la plus sûre au sein de l’organisation, et elle l’aide à s’adapter à son nouveau rôle. Scarlett Johansson, l’interprète de ce personnage, déclare : «Quand on retrouve Natasha et Steve dans cette nouvelle histoire, c’est pour ainsi dire en temps réel : deux ans ont passé et ils ont travaillé ensemble sur plusieurs missions. Ils se connaissent bien mieux, ils sont plus à l’aise l’un avec l’autre et plaisantent tous les deux. J’aime beaucoup cette dynamique, leur amitié m’intéresse bien davantage que s’ils avaient eu une relation amoureuse.»

Beaucoup d’acteurs récompensés ont déjà leur place dans l’univers cinématographique Marvel, et CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER poursuit la tradition : Robert Redford, acteur illustre couronné aux Oscars, incarne le Secrétaire Alexander Pierce, un haut fonctionnaire.

Pour Robert Redford, entrer dans l’univers Marvel est un rêve de gamin. Il confie : «Quand j’étais enfant, je lisais des comics et je m’imaginais rivalisant avec Captain Marvel. J’adorais les B.D., mais mes parents ne voulaient pas que j’en lise parce qu’ils préféraient me voir lire «des choses plus sérieuses». Alors je me cachais dans mon placard avec une lampe de poche... Les comics ont joué un rôle important dans mon enfance et je comprends parfaitement pourquoi ce genre d’animation et ces histoires courtes plaisent tellement aux enfants et aux jeunes. Je suis même convaincu que c’est mon amour des comics qui m’a permis par la suite de réellement apprécier la littérature dans son sens le plus vaste.»

Joe Russo déclare : «Dans le scénario d’origine, le personnage d’Alexander Pierce était bien moins important. Quand, à l’étape du développement, il a commencé à s’épaissir, nous nous sommes dit qu’il nous faudrait un acteur d’envergure pour porter le rôle. Mon frère et moi avons grandi en regardant les thrillers des années 70 et nous avons pensé qu’il y avait beaucoup de parallèles entre notre projet et ces films. Demander à Robert Redford de jouer le personnage avait du sens, parce que LES TROIS JOURS DU CONDOR était vraiment une référence quant au genre de film que nous voulions tourner. Robert est l’une des plus grandes icônes du cinéma – et aussi l’un des types les plus cools que j’ai jamais rencontré.»

Alors qu’Alexander Pierce et Nick Fury s’efforcent de veiller à la paix et la sécurité dans le monde, une nouvelle menace fait son apparition. Il s’agit du Soldat de l’Hiver, un super-soldat qui est le plus grand de tous les assassins et que personne ne semble pouvoir arrêter. Joe Russo explique : «Le Soldat de l’Hiver est presque un fantôme, c’est un agent mystérieux célèbre pour sa capacité à tuer mais que personne n’a jamais réellement vu, ni les agents, ni les organismes de surveillance, où que ce soit dans le monde. Sur une période de 60 ans où il n’a cessé de commettre des assassinats, il n’existe que de rares photos floues de lui. Qui est-il ? Comment se fait-il qu’il agisse depuis si longtemps sans que jamais personne ne l’ait identifié ? C’est un mystère.»

Pour Sebastian Stan, jouer le Soldat de l’Hiver était une chance dont il rêvait depuis longtemps, et il espérait bien que le succès de la franchise et la popularité des histoires allaient permettre à ce fascinant personnage d’entrer en scène. Il explique : «Bucky Barnes a été retrouvé par les Russes, et ils ont saisi l’opportunité de l’utiliser comme une arme particulièrement adaptée pour cibler les points faibles de Steve Rogers : ses émotions et son passé. Le Soldat de l’Hiver me passionne depuis toujours, et je suis fou de joie d’avoir la chance d’interpréter un personnage aussi complexe.»

Le Soldat de l’Hiver se révèle une menace aussi mystérieuse que mortelle pour Nick Fury et le S.H.I.E.L.D., et Steve Rogers cherche de l’aide pour affronter ce redoutable assassin auprès de Sam Wilson, alias le Faucon, joué par Anthony Mackie. C’est la première fois que l’on voit apparaître ce personnage, et les cinéastes ont pu se référer à plusieurs années de bandes dessinées pour développer le Faucon pour le grand écran. Anthony Russo explique : «Dans la série Marvel The Ultimates, Sam Wilson est un personnage d’inspiration militaire, ce qui fonctionnait bien pour notre histoire parce que nous souhaitions une approche plus réaliste. Nous voulions aussi que le personnage noue très vite des liens avec Steve Rogers, et le fait qu’ils soient tous deux des vétérans de l’armée permettait de les rapprocher d’emblée : ainsi ils ont confiance l’un en l’autre et se comprennent instantanément.»

Anthony Mackie commente : «L’équipe de production a fait du bon travail en faisant de Sam Wilson un personnage à part entière. Il n’est ni implacable ni faible. Cet homme accepte de suivre Captain America parce qu’il a les mêmes valeurs et qu’il croit en lui et a foi dans le rêve américain.»

L’agent Brock Rumlow est également un nouveau venu dans la saga. Il représente la dimension physique, la force brute dans beaucoup de missions et d’opérations du S.H.I.E.L.D.

Pour l’interpréter, les cinéastes ont choisi Frank Grillo. L’acteur explique : «C’est un personnage fort, que l’on résume bien en disant que c’est un Navy SEAL. Il appartient aux forces spéciales, c’est un soldat d’élite qui travaille pour le S.H.I.E.L.D. et prend ses missions à coeur. Quand Captain America part en mission, il est là en renfort.»

L’Agent 13 fait elle aussi sa première apparition au sein du S.H.I.E.L.D. Pénétrer dans l’univers cinématographique Marvel est une expérience entièrement nouvelle pour Emily VanCamp. Elle confie : «Pour être tout à fait honnête, je n’étais pas une grande lectrice de comics quand j’étais plus jeune, alors j’ai dû me rattraper et dévorer toutes les aventures de Captain America. C’était très amusant à lire et j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un univers en soi, complet et passionnant.»

D’autres acteurs et actrices viennent compléter la distribution de CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER, dont Cobie Smulders dans le rôle de Maria Hill, Hayley Atwell dans celui de Peggy Carter, Toby Jones dans celui du Dr Armin Zola, Maximiliano Hernandez dans celui de l’agent du S.H.I.E.L.D. Jasper Stillwell, et Georges St-Pierre dans celui de Batroc.

 

Le tournage
Le tournage a débuté le 1er avril 2013 aux Manhattan Beach Studios. Mais pour les acteurs, la préparation a commencé bien avant cette date : il a fallu plusieurs semaines pour régler la spectaculaire séquence du combat dans l’ascenseur – la première tournée. Dans cette scène, Steve Rogers est attaqué par plusieurs agents alors qu’il se trouve dans un ascenseur bondé. Cette séquence intense est devenue un grand moment du film-annonce et le témoin éloquent de l’entraînement intensif au combat et aux cascades qu’ont suivi Chris Evans et tous ses partenaires pour le film.

Anthony Russo commente : "Il était très important pour nous que tous les acteurs s’entraînent avec une grande rigueur pour ce film parce que nous voulions absolument que les spectateurs les voient exécuter eux-mêmes l’action. Les gens aiment sentir cette énergie, voir la technique et des gestes fluides et maîtrisés." Joe Russo ajoute : "Nos acteurs et actrices se sont vraiment démenés pour ce film. Beaucoup se sont entraînés plusieurs semaines durant pour des séquences spécifiques, et la plus grande partie des cascades et des scènes à couper le souffle que vous voyez à l’écran ont réellement été jouées par les acteurs, et non par des doublures. Nous avions une super équipe de cascadeurs pour travailler avec eux et les entraîner, et bien sûr, il pouvait quand même y avoir des doublures pour les cascades trop dangereuses, mais la majorité a été accomplie par les acteurs eux-mêmes."

 

Une nouvelle version de CAPTAIN AMERICA
Tandis que la première semaine de tournage s’achevait, les acteurs et l’équipe technique ont pu découvrir Chris Evans dans son nouveau costume furtif de Captain America. L’acteur confie : "Je trouve que le look du costume apporte une vraie amélioration par rapport à AVENGERS. Je l’adore ! La couleur bleu marine a quelque chose de très fonctionnel, et le costume bouge bien. Il m’a bien facilité les choses sur le tournage."

Joe Russo commente : "Ce qui est remarquable chez Marvel, c’est leur efficacité. Ils ont une équipe de design et de conception visuelle incroyable dirigée par Ryan Meinerding, qui travaille main dans la main avec le département costumes. Notre chef costumière, Judianna Makovsky, a fait un travail formidable sur ce film. Il était très important que les costumes aient une texture et un aspect les plus réalistes possible."

Anthony Russo précise : "Nous voulions que le costume de Captain America donne l’impression d’avoir été taillé dans une matière balistique qui le protège en agissant comme une véritable armure corporelle, et qui soit aussi un uniforme militaire parfaitement fonctionnel et pratique."

Un autre défi pour l’équipe du film a été de créer le style visuel du nouveau super-héros, le Faucon. Ce personnage très populaire existe depuis longtemps dans les comics, mais il a dans ces magazines un look un peu trop daté pour le public d’aujourd’hui.

Pour Anthony et Joe Russo, l’aspect visuel du costume du Faucon est une composante très importante de la manière dont le personnage est filmé.

Joe Russo explique : "Dans l’histoire, les coulisses du pouvoir sont corrompues, et c’est ce qui pose problème à Captain America lorsque le film commence. Il va donc trouver cet homme qui n’a aucun lien avec le gouvernement, Sam Wilson, un type comme vous et moi sauf qu’il a un talent particulier et accès à une technologie très intéressante..."

Anthony Russo commente : "Le fait que cet homme est un outsider est très important, et nous voulions que l’aspect technique de son costume soit aussi plausible et réaliste que possible. Ce n’est pas le costume qui est spécial, c’est Sam qui le devient."

 

Tourner au CAPITOLE
Le 13 mai 2013, la production s’est installée à Washington, D.C. pour filmer Steve Rogers, Black Widow et le Faucon dans des scènes situées dans certains des lieux les plus emblématiques de la ville, dont le Jefferson Memorial, le Lincoln Memorial, le National Air and Space Museum, le Capitole, le National Mall, l’Occidental Restaurant du Willard Hotel, le quartier de DuPont Circle et le pont Theodore Roosevelt.

C’est la première fois que ce pont est fermé pour le tournage d’un grand film. L’histoire se déroulant à Washington, il était crucial pour les réalisateurs de tourner réellement dans les rues de la ville et de voir les acteurs présents physiquement sur les lieux. Tourner dans les rues a provoqué d’énormes attroupements – beaucoup d’enfants ayant revêtu un costume de Captain America rêvaient de rencontrer leur idole en personne. Chris Evans s’est régulièrement fait prendre en photo avec des jeunes fans.

Il confie : "J’adore voir tous ces gamins dans le parc du National Mall et dans les rues de Washington. Quand on joue un personnage comme Captain America ou n’importe quel super-héros, les enfants vous admirent et vous prennent pour modèle, il faut en être conscient et savoir l’importance que cela peut avoir, et donc agir et vous comporter en conséquence.

Les principaux traits de caractère de Steve Roger sont sa générosité et son altruisme – il fait toujours passer en premier les désirs et les besoins des autres. Cela se retrouve dans tout ce qu’il fait, et si je peux lui ressembler ne serait-ce qu’un peu, alors j’aurai fait quelque chose de bien."