La première fois que j'ai eu 20 ans - Actu

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Après la première apparition à l’écran de Marilou Berry dans le film d’Agnès Jaoui « comme une image », Lorraine Lévy lui offre son deuxième rôle dans « La première fois que j’ai eu 20 ans ». Nous avons vu le film en avant-première lors de la cérémonie d’ouverture du 6ème festival du film au féminin à Bordeaux.

Film : français (2004). Comédie.
Durée : 1h 38mn.
Date de sortie française : 06/10/2004
Réalisateur : Lorraine Levy
Scénario : Lorraine Levy d’après le roman de Susie Morgenstern, La Première fois que j'ai eu 16 ans.
Interprètes : Marilou Berry, Catherine Jacob, Serge Riaboukine, Myriam Moraly, Stéphanie Pasterkamp, Laurent Spielvogel, Pierre Arditi, Michel Vuillermoz, Adrien Jolivet, Raphaël Personnaz, Romain Vissol, Renan Mazeas, Josephine Serre, Maroussia Dubreuil, Catherine Arditi, Nathalie Courval, Sophie Guiter, Didier Becchetti, Françoise Pinkwasser, Laurent Levy
Musique : Sébastien Souchois

Site officiel : http://www.lapremierefois-lefilm.com/

L’histoire :

Les années 60, en Banlieue parisienne.
Hannah a seize ans, deux soeurs très jolies et des parents qui l'aiment. Mais elle n'est pas heureuse. Douée pour la musique, elle choisit un instrument qui lui ressemble, la contrebasse, et rêve d'entrer dans le jazz-band de son lycée.
Après qu'elle a remporté le concours de sélection, ses nouveaux camarades, attachés à la tradition masculine de leur formation, ne renoncent à aucun mauvais coup pour la décourager...

Avant-première du 6ème Festival au Féminin de Bordeaux

Lors de l’ouverture de la 6ème édition du festival du film au féminin à bordeaux, la réalisatrice du film Lorraine Lévy ainsi que deux des acteurs, Catherine Jacob et Serge Riaboukine étaient présents. Le film était tout indiqué pour faire l’ouverture du festival consacré au cinéma féminin puisque « La première fois que j’ai eu 20 ans » raconte l’histoire d’une jeune fille juive vivant dans les années 60 et désireuse de rentrer dans, le groupe de Jazz de son lycée. Elle doit lutter contre le machisme de ces camarades masculin et contre ses propres complexes.

Une actrice est née

Après son premier rôle où elle chantait, Marilou Berry est musicienne pour son deuxième rôle. On a l’étrange sensation de voir en elle un peu de sa mère, Josiane Balasko ce qui est un peu normal (physique rapprochant, intonation de la voix, etc .) mais il y a par moment chez elle un je ne sais quoi de Coluche peut être à cause du physique (ah on y échappe pas), de lunettes rondes (elle a pas le nez rouge) ou simplement à cause de certaines postures que sa mère et elle ont en commun avec le comique.
Marilou Berry incarne à merveille cette jeune juive qui rêve d’une vie avec des étincelles et des artifices peut être en jouant du Jazz debout comme une femme comme elle l’affirme face à ses crétins de camarades Jazzmen.

Un prototype de la famille Juive des années 60 ?

La famille Goldman (ça s’invente pas ça) vit dans un pavillon. On compte les parents incarnés par Catherine Jacob, toujours aussi douée et Serge Riaboukine, père mécanicien, un tantine atteint de beaufisme (un terme bricolé j’en convient) qui pige pas grand-chose au Jazz, tient à faire shabbat. La famille compte également 2 autres filles peut être moins intelligentes ou douées que la petite Hannah. Le film regroupe tous les thèmes chères à Lorraine Lévy c’est-à-dire ceux qui étaient contenus dans le roman qui a inspiré le film : la passion du jazz, l'humour juif new-yorkais, les problématiques de l'adolescence, les rapports passionnels au sein d'une famille tendre jusqu'à l'étouffement, et l'acceptation de la différence.

En dépit des crasses que vont lui faire subir les garçons du Jazz-band et la mort de oncle homosexuel qu’elle aime beaucoup pour l’originalité de son orientation sexuelle et le fait qu’il l’assume, le personnage de Hannah constitue un véritable moteur comique dans ce film. Les situations s’enchaînent et les dialogues plutôt bien sentis ne ratent pas au moins de faire sourire sinon de faire franchement rigoler. Il faut dire que la Jeune Hannah a hérité de sa nature un physique et une réparti qui ne manque pas de faire rire.

Au-delà de la comédie ce film explore certains autres aspects de la vie ou thèmes tels que la méchanceté basée sur une discrimination sexuelle ou raciale, la famille Juive, la difficulté à dépasser des complexes ou encore à assouvir ses aspirations.

Verdict :

Méfiez-vous de la première impression au cas où se serait la bonne car personnellement on a apprécié le film et la salle a beaucoup rigolé. On peut dire que c’est une bonne comédie qui devrait trouver un large public d'autant que la bande son nous gratifie de quelques bons vieux morceaux de jazz et de vieux tubes des années 60.

A voir : Le film réserve une certaine charge comique.
Le score presque objectif : 8/10
Mon conseil perso (de -3 à +3) : +3, allez-y on rigole pas mal et les acteurs sont bons

Laurent Berry