Test du lecteur Blu-ray Panasonic DMP-BD10 : haute qualité au prix fort.



C’est avec une grande surprise que Panasonic a mis sur le marché son lecteur de salon Blu-ray DMP-BD10, en fait le premier à être disponible, quelques courtes semaines avant le lecteur Samsung. Pas de grand rush car le constructeur a décidé de le proposer au prix fort soit 1.800€. Une étiquette de haute volée qui souligne un lecteur de compétition que ce soit pour de simples DVD ou pour attaquer la haute définition version Blu-ray.

 

Test mené par Bruno Orrù

 

Le format Blu-ray est la proposition conduite par Sony et de nombreux constructeurs et intervenants du marché de la vidéo pour offrir des contenus haute définition. Nous avons déjà consacré sur DVDcritiques un large dossier sur le sujet, je vous invite par conséquent à une lecture attentive par ici pour mieux comprendre l’intérêt global de ce format, en opposition commerciale et technologique avec le HD-DVD.

Au niveau matériel la lecture d’un disque Blu-ray requiert une machine capable de formuler de nombreux traitements numériques, bien au-delà du cahier des charges du CD, voir du DVD. Ainsi, le lecteur DMP-BD10 objet de ce présent test possède un ensemble de puces dont le traitement vidéo atteint 62,2 millions de pixels par seconde (circuit Panasonic P4HD) et dont le traitement audio est 1 000 fois supérieur à celui des lecteurs CD classiques, notamment avec l’usage de convertisseur audio 192kHz/24bit pour chacun des huit canaux !

 

Avant de faire connaissance, quelques restrictions de lecture et compatibilités.

Le DMP-BD10 est loin d’être un lecteur universel. S’il lit parfaitement les programmes pré enregistrés (DVD ou Blu-ray mais évidemment pas le HD-DVD) il est nettement plus sélectif sur les supports que l’on peut graver chez soi puisqu’il refuse les DVD+R et les DVD+RW. Il sait lire les DVD-R et les DVD-RW mais uniquement en mode vidéo et simple couche. Plus étonnant, le DMP-BD10 refuse les BD-R/RE. Cela signifie que si, comme moi, vous possédez un caméscope HD et que vous cherchez un média optique pour sauvegarder vos montages, ce lecteur sera incapable de les lire ! En fait coté média informatiques le DMP-BD10 se limite à la compréhension du standard BD-ROM Profile 1 version 1.0.

Au niveau de l’audio, le DMP-BD10 reconnaît les DVD-Audio (pas les SACD), les fichiers MP3 / WMA de CD-R ou DVD-R.

Le format Blu-ray étant nouveau et encore en développement, le manuel est clair sur le fait que le BD-P1000 pourrait ne pas reconnaître de nouveaux développements logiciels ou matériel dans les années à venir. Ce problème a également existé lors de l’apparition du format DVD, nombreux sont ceux qui se rappellent de mauvaises expériences. De fait l’absence sur ce lecteur d’un port Ethernet qui aurait permis des mises à jour est gênante.

Si les intervenants sur le HD-DVD se refusent pour l’instant à apposer un code régional sur les disques, le clan Blu-ray n’a jamais caché que le principe initié sur le DVD serait reproduit sur le Blu-ray. De fait, le monde est partagé en trois régions, l’Europe étant calée sur la région B. Il est donc fort probable en achetant un disque aux USA que vous ne pouviez pas de lire sur les lecteurs vendus sur la zone B.

Les disques Blu-ray sont également protégés contre la copie, avec un niveau de contre-mesures bien plus sophistiquées que celle prévues sur le DVD et détournées depuis quelques années. Outre le fait qu’il est aujourd’hui impossible de réaliser des copies parfaites, il faut aussi considérer que les sorties vidéo analogiques (S-vidéo et YUV) sont inopérantes lors de la lecture de disque Blu-ray. Inutile donc de brancher le DMP-BD10 sur un magnétoscope analogique ou numérique, vous n’aurez que du noir. Rappelons que la sortie numérique HDMI est également protégée par le protocole HDCP nécessitant de relier au lecteur un diffuseur acceptant le HDCP et aucun enregistreur grand public offre ce service.


Présentation physique

Le déballage du DMP-BD10 procure une certaine surprise car si le lecteur est plutôt de style joufflu, ce qui tranche avec l’esthétique plate des lecteurs de DVD de dernières générations, il est relativement léger. De fait, si l’on jette un coup d’œil à l’intérieur on découvre un lecteur Blu-ray informatique, quelques cartes de contrôles et une alimentation à découpage. Vous allez me rétorquer que le prix est celui d’une nouvelle technologie ? Certes. Néanmoins, il est difficile de ne pas penser que le prix demander est largement détaché des composants du lecteur.

Ci-dessous, le lecteur informatique du DMP-BD10 qui s’avère d’ailleurs être un graveur ! En effet les lecteurs simples ne sont paradoxalement pas disponibles au moment de la mise sur le marché de ce lecteur de salon.


Panasonic à choisi de proposer un volet qui s’étend sur toute la largeur de l’unité et dont la bascule est nécessaire pour l’introduction des galettes. Cela apporte une certaine classe mais ne se révèle pas de l’idée la plus pratique à l’usage. L’afficheur est de dimensions généreuses mais curieusement n’affiche que très peu d’informations. Pour connaître le type de média en cours de lecture il faut par exemple utiliser l’affichage OSD. On peut également regretter que seul le temps écoulé défile, sans aucune notion de chapitre.

Le DMP-BD10 est le second lecteur Blu-ray à me passer entre les mains, le début d’une base comparative, ainsi le temps de chargement de ce DMP-BD10 est plus long que le Samsung BDP1000. Le temps de réaction aux options des menus est également plus long.

Autre élément de curiosité, la télécommande qui, franchement, s’apparente plus à une télécommande qu’on achète dans un marché en remplacement de celle perdue qu’à un accessoire qui accompagne une machine de haute technologie à près de 2000€. Passé ce moment de surprise, elle s’avère agréable bien que la disposition des touches de navigation ne m’a pas totalement convaincue et que pour la lecture de DVD il manque tout simplement les options de changement de langue ou sous-titres, nécessitant de passer par le menu du programme. Pour les disques Blu-ray, la touche « pop up » est bien là, permettant durant la lecture du programme d’afficher les options interactives. On note également la présence de boutons de couleurs qui sont en fait utiles si le programme possède des options interactives java BD-J. Le rond central est cerclé par un multi-jog qui s’avère pratique si l’on arrive à le maîtriser, il est d’ailleurs prévu dans les paramètres de le désactiver si vous n’êtes pas à l’aise. L’accès aux boutons des paramètres et réglages se réalise en soulevant le capot sur la moitié haute de la télécommande. C’est surtout ici que le manque de rétro éclairage est épineux, si l’on souhaite régler au mieux son diffuseur dans la pénombre.

 

Possibilités de branchement étendues

On peut également étendre les comparaisons sur les possibilités de branchement et, disons le de suite, le DMP-BD10 gagne facilement sur son concurrent Samsung. Deux points importants sont à souligner sur cette supériorité, la présence d’une sortie Péritel apportant une meilleure compatibilité de branchement sur nos téléviseurs européens. Bien sur, cette sortie analogique ne dispense qu’un signal SD et ne s’active que lors de la lecture de DVD vidéo.


Autre point important, la présence d’une sortie audio analogique dans la mesure ou aucun amplificateur sur le marché ne possède à ce jour ces puces de décodage. Le seul moyen dès lors de profiter à plein débit des Dolby Digital Plus (compression) ou TrueHD (pas de compression) ou encore des DTS HD (compression) ou DTS HD Master audio (pas de compression) est de passer par ce type de liaison analogique. Bien malheureusement, tout comme son copain Samsung, ce lecteur arrive trop tôt pour proposer une compatibilité parfaite. Ainsi, les pistes Dolby TrueHD ou DTS HD sont tout simplement converties en « simples » pistes Dolby Digital et DTS, on perd alors le bénéfice sonore de ces nouveaux codages. Il est vraiment dommage ici qu’une conversion PCM non compressé ne soit pas prévue ! A noter que, tout comme sur le Samsung, les décodeurs internes du DMP-BD10 ne fonctionnent que lors de la lecture de disques Blu-ray, en mode DVD vidéo, il faut passer par les sorties numériques.

Le DMP-BD10 propose une sortie analogique 7.1 là ou le BDP1000 se limite à du 5.1. Le 7.1 est bien entendu important pour tous ceux qui sont équipés de l’environnement enceintes adéquat, tout en sachant les pistes sonores EX/ES résultent d’un 5.1 avec indications de matriçage pour les canaux supplémentaires mais ne sont pas des formats physiques 7.1, une sortie 5.1 est donc suffisante. Panasonic précise dans son manuel que seules les pistes PCM et Dolby Digital Plus pourront utiliser les sorties 7.1, tous les autres formats s’arrêtent donc au 5.1.

Le BDP1000 propose un module de paramètre précis pour la sortie analogique permettant de sélectionner le nombre d’enceintes, la mise en place ou non d’une coupure de fréquence pour chaque canal (100 Hz), le niveau relatif et la distance avec expression en ms. Attention toutefois avec ce dernier élément, il ne doit pas être redondant avec celui de l’amplificateur. Notez que DMP-BD10 est compatible avec les DVD-Audio.

Retour à la vidéo pour signaler que le DMP-BD10 est évidemment pourvue d’une sortie analogique YUV composante et d’une sortie numérique HDMI (HDCP), compatible avec le système de contrôle Panasonic HDAVI. La sortie composante est compatible HD mais un signal ne sera permis que par accord (ICT) de l’éditeur du programme. Mes différents tests sur le sujet ont tous aboutis à une image noire ! HDMI ou YUV le choix de la résolution de sortie est comprise entre le mode SD entrelacé ou progressif, le 720p des matrices HD ready ou le 1080i / 1080p pour les matrices full HD.

 

Performances matérielles

Si l’aspect physique du lecteur fait penser à une machine simple, son développement technologique explique, en partie, son prix élevé et souligne que nous sommes dans une ère de haute technologie. Voici quelques points forts de ce lecteur que le constructeur à bien voulu nous expliquer en détail.

- Générateur de précision de pixel : Le lecteur Blu-ray supporte un grand nombre de formats. Le format de plus grande qualité par exemple (1920 x 1080 pixels) peut être enregistré à n’importe laquelle des quatre fréquences de trame possibles – 59,94i, 50i, 23,976p et 24p – et les formats de compression peuvent être les suivants : MPEG2, MPEG4 AVC ou VC-1. Le lecteur Blu-ray les détecte instantanément et, lorsque c’est nécessaire, opère une conversion progressive. Aussi bien lors du désentrelacement que de la remise à l’échelle, le processus P4HD du lecteur DMP-BD10 génère chaque pixel d’après les informations fournies par les pixels périphériques dont le nombre peut atteindre 60.

- Détection de mouvement en 16 niveaux sur la base des déplacements de pixels : Pour une conversion progressive optimale, le traitement doit être adapté au mouvement de l’image. L’analyse opérée par le circuit P4HD classe le déplacement de chaque pixel en 16 niveaux, du niveau statique au niveau super rapide. Pour les zones à images statiques, le système applique le traitement progressif le mieux adapté aux images fixes et pour les autres zones, celui du degré du mouvement correspondant.

- Lissage des diagonales : Le lissage de diagonales est un élément clé de la conversion progressive. Le P4HD détecte rapidement les diagonales et corrige les pixels en rapport. Grâce, notamment, à la reproduction de types de modèles géométriques récurrents en architecture, le lecteur DMP-BD10 permet d’obtenir des lignes diagonales lisses, que l’image soit statique ou en mouvement.

- Traitement progressif de remise à l’échelle 3 :2/2 :2 : Le circuit P4HD distingue si une source est une pellicule d’origine cinéma ou vidéo et il optimise le traitement en rapport. L’application du traitement de remise à l’échelle 3:2 ou 2:2 aux logiciels audiovisuels permet d’obtenir des images plus naturelles.

- Conversion I/P de la lecture en 1080p (HDMI) : Grâce au générateur de précision de pixel, à la détection de mouvement en 16 niveaux, au lissage de diagonale et à la remise à l’échelle 3:2/2:2, le circuit P4HD réalise une conversion i/p extrêmement rapide et précise. Cela rend possible la conversion des signaux 480i et même des signaux 1080i, auparavant difficilement convertibles, en images 1080p HD à part entière.

- Conversion de la lecture jusqu’à 1080p (HDMI) : Quand il lit un disque Blu-ray ou un DVD, le P4HD convertit - grâce au générateur de précision de pixel qui génère chaque pixel à l’aide de 60 pixels d’information périphériques - les contenus enregistrés en formats 480i/p, 720p ou 1080i en 1080p. Cela permet d’avoir une qualité d’image qui s’apparente à une source 1080p.

- Convertisseur vidéo D/A 297MHz/14bit : Un convertisseur vidéo D/A 297MHz/14bit d'Analog Devices Co. Ltd est intégré au lecteur DMP-BD10. Il permet un sur-échantillonnage x 4 pour sortie 1080i/720p. Le traitement NSV (Noise Shaping Video) déplace la composante bruit sur une bande inutilisée en vue d’obtenir un rapport signal/bruit encore plus satisfaisant. Enfin, un traitement des signaux 14bit d’une extrême finesse, qui reproduit à l’aide d’une gradation linéaire les images particulièrement élaborées, a été ajouté. Grâce à des technologies comme celles-ci, le lecteur DMP-BD10 peut reproduire jusqu’à 4 400 milliards de couleurs environ.

- Convertisseur audio D/A 192kHz/24bit multicanal : Le DMP-BD10 utilise un convertisseur 192kHz/24bit D/A pour chacun des huit canaux. Le convertisseur D/A utilise le procédé Advanced Segment D/A qui applique un traitement multi-bit pour établir la référence audio et un traitement 1 bit pour mieux reproduire les nuances. Une alimentation par batterie virtuelle permet par ailleurs d’éviter que le bruit généré par l’alimentation C/A ne parasite le circuit audio, isolant ainsi la localisation sonore.

 

Possibilités logicielles

Alors que le BDP1000 de Samsung n’offre aucune possibilité d’agir sur l’image, le DMP-BD10 de Panasonic propose plusieurs possibilités d’action intéressantes, similaires à celle disponibles sur les lecteurs de DVD les plus évolués ; contrastes, luminosité, netteté, couleurs, gamma, réduction de bruit 3D-NR et réduction de bruit DNR (Digital Noise Reduction). Alors évidemment, l’ajustement de ces paramètres est lié à la fois au programme en cours de lecture mais surtout lié aux qualités et caractéristiques du diffuseur. Ainsi, en passant de mon vidéo projecteur tritubes Barco à mon rétro projecteur Samsung, j’ai du légèrement adapter la luminosité et les contrastes. La présence de ces réglages permet en tout cas de peaufiner avec précision l’image, sans pour autant toucher aux réglages du diffuseur, sachant que nombreux sont ceux qui ne possèdent pas de mémoires différenciées par rapport à la source. Un point intéressant par conséquent.


C’est à l’usage que l’on comprend que ce n’est plus du DVD (bis)

Le DMP-BD10 a été testé sur deux diffuseurs différents : un rétroprojecteur DLP HD ready Samsung SP50L6HVX (voir le test sur DVDcritiques par ici), un vidéo projecteur Barco 808 avec adaptateur HDMI.

Si le branchement du DMP-BD10 s’apparente à un lecteur de DVD de génération récente, son maniement est également très proche. C’est surtout en glissant un programme Blu-Ray que l’on comprend que l’interactivité est différente. Les évolutions interactives sont multiples (voir à ce sujet notre présentation du format Blu-ray par ici et notre présentation des premiers disques Blu-ray par là) mais la plus apparente est celle des menus et options qui se « superposent » à l’image du programme en cours de lecture. Envie de sélectionner un autre chapitre ou de modifier la piste sonore ? Les choix apparaissent sous formes de vignettes (personnalisation en général des visuels en fonction du programme) sans que le programme en cours de lecture ne soit stoppé. Par contre le passage aux menus des bonus peut parfois déclencher un retour à un menu particulier.

Comme mentionné plus haut, ce qui chagrine un peu, c’est que le DMP-BD10 est long au démarrage et aux réactions. Après avoir apprécié plusieurs programmes Blu-ray (compression MPEG2 HD pour ces premières salves), je réitère mes commentaires. Nous manquons tous de recul face au potentiel de ce type de lecteur face à un nouveau format. Pour bien connaître le potentiel de mon rétro projecteur en mode télévisuel traditionnel et avec des sources HD satellites, je peux vous assurer que le DMP-BD10, tout comme le lecteur Samsung précédemment testé, en liaison avec la nature des programmes Blu-ray apporte une nouvelle dimension visuelle. L’œil est vite attiré par une luminosité globale plus vive et des contrastes plus appuyés, les contours acérés. Les grains de peau semblent plus naturels qu’en DVD et ce n’est pas le simple surcroît de détail qui est en cause mais bel et bien un aspect moins numérique, moins brut. Ce DMP-BD10 est le second lecteur Blu-ray que je vois après le Samsung BD-P1000 et je n’ai pas eu l’impression de constater de différences de qualité entre les deux appareils. L’image est dans les deux cas exceptionnelle par rapport au DVD. Sur base DVD justement, le DMP-BD10 produit une image relativement lisse, manquant un soupçon de détail à mon goût. Pour autant, la mise à l’échelle est vraiment de qualité, je n’ai observé aucun artefact sur les différents extraits que j’ai regardé. En plaçant le DMP-BD10 sur des mires et des tests vidéo, j’ai eu la confirmation que son travail de désentrelacement et de mise à l’échelle est au top.

 

En conclusion

Le DMP-BD10 est une machine qui donne une excellente mesure du potentiel du format Blu-ray. De qualité globalement équivalente à mes yeux au seul lecteur concurrent disponible sur le marché il propose une connectique plus riche et des réglages qui permettent d’adapter avec précision l’image au diffuseur. Quelques avantages qui se paient toutefois au prix fort et c’est bien dommage. Ce budget d’importance est à lié à l’incertitude du développement du Blu-ray face au HD-DVD, ce qui freinera sans aucun doute de nombreuses velléités d’achat.

 

Prix indicatif : 1.800€

 

Informations en ligne :

http://www.panasonic.fr

 

Caractéristiques techniques :

 


FORMAT


 


Format de lecture


BD-Vidéo, DVD-Audio, DVD-Vidéo, DVD-RAM,
DVD-RW*1, DVD-R*1, DVD-R (DL)*1, +R*1, +R (DL)*1,
+RW*1, CD, CD-R/RW*2, MP3*3, JPEG


CONNECTIQUE


 


HDMI


?


Prise Péritel (Sortie RVB)


?


Sortie vidéo composante (Y, PB, PR)


?


Sortie S - Vidéo


?


Sortie vidéo


?


Sortie audio 7.1 canaux


?


Sortie audio 2 canaux


? (x2)


Sortie audio numérique


? (1 optique, 1 coaxial)


Rapport Signal/Bruit


125dB


DIVERS


 


Alimentation


AC 230V, 50Hz


Consommation


42W


Dimensions (L x H x P) (mm)


430 x 85 x 331.6 mm


Poids (kg)


4.7


    

*1 Disques enregistrés et finalisés sur des enregistreurs DVD.

*2 La qualité de la lecture peut varier en fonction du contenu, des disques et de la qualité de l’enregistrement. 

*3 Contenus enregistrés seulement à des fins d’usage personnel.