DVDshrink est beaucoup
plus qu'un simple copieur de DVD. On peut dire dans hésiter que
c'est l'arme absolue avec une excellente aptitude à la re-compression du
flux MPEG2 original et la possibilité de sélectionner tout ou partie
du programme source. Vous ne savez pas la meilleure ? Il est disponible en français
et il est gratuit ! Par contre toutes les belles choses ont une fin et DVDshrink
est récemment passé derrière la barrière de l'illégalité.
Vous avez été nombreux à lire dans nos
pages les tests des principales alternatives pour faire de la copie de DVD.
Vous avez été sans aucun doute tout aussi nombreux à être
déçu en vous apercevant que l'ensemble de ces logiciels ne permettaient
cette action de copie que sur un DVD nom protégé contre la copie
; autant dire la quasi majorité des DVD disponibles dans le commerce.
De manière assez hypocrite, ces logiciels vendus par des éditeurs
respectables et reconnus présentent ces logiciels réservé
à la copie de DVD personnels. Depuis quelques mois, de nombreux articles
dans la presse écrite ont nommés un outil miracle permettant de
dupliquer un DVD commercial avec un haut degré de personnalisation ;
DVDshrink.
Rappelons
que la copie d'un programme numérique acheté ou loué (CD,
CD-rom, DVD, DVD-rom…) n'est souvent pas autorisée par l'éditeur,
détenteur des droits de distribution et généralement
de propriété. Le prêt est également interdit dans
l'absolu mais toléré par impossibilité de contrôle.
Pourtant la loi française autorise bien la copie à titre privé
et strictement personnel ; le prêt, la donation ou la revente d'une copie
est donc strictement interdite. Une loi que de nombreux intervenants jugent
obsolète car initiée à une époque ou les supports
numériques n'existaient pas ; toute copie étaient donc mécaniquement
de qualité moindre. Les supports numériques offrent de leur coté
la possibilité de copies sur plusieurs générations sans
dégradation notable.
Le consommateur français est pris dans un véritable
vide juridique ; la loi relative à la copie privée tend
à permettre la copie mais cette action nécessite de passer outre
une protection mis en place par un éditeur de programme. Au jour d'écriture
de cet article aucune décision de justice précise si cette action
de contournement est répréhensible ! Afin de dissiper tout malentendu
n'oubliez pas que la mise à disposition ou le téléchargement
sur des réseaux "peer to peer" de copies de programmes non
autorisé par le détenteur des droits est bien évidemment
strictement interdit.
Pour limiter
la copie numérique, les éditeurs de programmes musicaux ont tardés
à mettre en place des systèmes de protection, plus ou
moins efficaces et souvent incompatibles avec des lecteurs anciens. En principe,
ce type de protection interdit tout simplement la lecture du CD sur plate-forme
informatique. D'autre plus intelligents autorise la lecture mais uniquement
via une interface qui se charge dès l'introduction de la galette dans
le lecteur informatique. Ces protections sont très mal vécues
par de nombreux utilisateurs qui souhaitent par exemple embarquer leur musique
sur un baladeur numérique.
Pour le DVD, l'industrie du cinéma a imposée
deux niveaux de protection. Le premier est analogique et déjà
connu sur le marché de la vidéocassette ; c'est la célèbre
firme Macrovision qui en a la responsabilité. Le deux niveau de protection
est numérique et interdit toute copie de données vers un support
de strockage, quel qu'il soit. Ce système de protection qui date d'octobre
1999 est basé sur une double clef de cryptage, à la fois sur le
support source et dans le lecteur. C'est le CSS - Content Scrambling System
- qui bien évidemment à été « cracké
»… par un adolescent de 17 ans ! Depuis ce jour-là, plusieurs
programmes DeCSS - Decrypt CSS - sont apparus sur le net offrant de faire sauter
la clef CSS et permettre la copie du contenu d'un DVD vidéo sur son disque
dur. Tous ces logiciels sont bien entendu illégaux mais des milliers
de sites se relaient pour en offrir leur téléchargement.