Une partie de l’équipe DVDcritiques a eu l’occasion de parcourir les allées du salon lors d’une journée spéciale pro/presse. Vous trouverez ci-après nos commentaires pour cette édition 2011 du Paris Games Week Show.
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STAND SONY
> Uncharted 3
Dans quelques jours, tous les possesseurs de PS3 n'auront qu'un seul héros en tête : Nathan Drake, Indiana Jones de la sphère vidéoludique s'il en est. Histoire de préparer son arrivée en trombe, prévue pour le 28 octobre prochain donc, l'aventurier s'offre un petit passage par le Paris Games Week. Sur deux niveaux impressionnants et déjà connus de certains (le d'ores et déjà célèbre château enflammé et la séquence du cargo), Uncharted 3 démontre qu'il sera l'un des prétendants au titre de Game of Year. Techniquement, il n'y a pas grand-chose à dire et Naughty Dog a encore peaufiné son moteur graphique. En guise d'exemple criant, on peut citer le bois qui noircit au gré des flammes avant de se craqueler sous les pas de Nathan. Car il faut le dire, Nathan en prend plein la tronche. Il ne se passe pas une seule seconde sans qu'un micro événement ne le mette à mal, grâce à des scripts bien fichus. Sinon, on navigue en terrain connu, entre gunfights punchy et phases de plateformes millimétrées. Patience, plus que quelques jours à tenir.
> PS VitaLa PS Vita est sans nul doute l'une si ce n'est la grosse attraction du salon. Prévue pour le 22 février 2012, la nouvelle console portable de Sony s'est montrée sous son plus beau jour, grâce à une démo d'une bonne dizaine de minutes sur un jeu aléatoire. En deux sessions, nous avons pu essayer Uncharted, Rayman Origins et Wipeout. Qu'on se le dise, le rendu visuel des trois jeux est tout bonnement bluffant. La création de Michel Ancel est la copie exacte de celles qui squatteront nos salons ; Nathan Drake évolue dans des niveaux hyper fins et détaillés (même si les flammes bavent un peu) ; tandis que les bolides futuristes profitent d'un habillage ahurissant et ébouriffant. Côté hardware, la Vita est née du pur savoir-faire Sony. C'est un bel objet et dont le design n'a aucune incidence sur l'ergonomie. Les touches répondent bien, le tactile aussi (le zoom sur Rayman Origins, les features d'Uncharted). Et la bête est tellement légère qu'on se demande comment Sony a bien pu y embarquer une technologie de pointe. Prometteuse, la Vita l'est, d'autant que la ludothèque a l'air de suivre. Elle est déjà en rupture au Japon. On comprend aisément pourquoi.
STAND 3DS
La 3DS a beau être une machine intéressante, elle manque cruellement de contenus. Qu'à cela ne tienne, Nintendo va bientôt sortir l'artillerie lourde et lâcher ses mascottes en fanfare. On commence par Mario 3DS, qui se laisse volontiers prendre en main pendant le Paris Games Week. N'y allons pas par quatre chemins, c'est du lourd, du très lourd même. On retrouve très vite les ingrédients de la série, à savoir gameplay vite appréhendé et plaisir immédiat. En plus, la 3D s'intègre merveilleusement bien aux phases de plateforme, conséquence d'une meilleure appréhension de l'espace. Bien entendu, le fait qu'elle soit facultative ne pénalisera en rien les réfractaires à la technologie.
Quand il ne saute pas partout en se gavant de champignons, Mario fait du kart avec ses potes. Comme toute machine Nintendo, la 3DS aura droit à son Mario Kart qui, en plus de la 3D, bénéficie d'un ajout non négligeable. En effet, pour la première fois, les bolides de nos amis pourront aller sous l'eau ou planer l'espace d'un instant dans les airs. En plus de pimenter les courses, ces agrémentations permettent de profiter un peu d'une physique différente, induite des changements de condition. Par contre, on reste dans du Mario Kart classique. Simple, efficace et fun.
STAND UBISOFT
> Rayman Origins
La baffe du salon. Michel Ancel est un génie et le prouve une nouvelle fois avec sa mascotte Rayman, venu avec trois de ses potes pour des aventures ultra colorées. Ce qui a frappé dans la présentation ultra réussie et amusante du titre - faite par le maître himself -, c'est la vie qui se dégage de chaque niveau. C'est simple, il se passe toujours quelque chose à l'écran. C'est beau. C'est coloré et le scrolling vertical permet un rollercoaster allant à 100 à l'heure, nous en mettant plein les mirettes. La richesse visuelle et musicale des tableaux fait qu'on ne s'ennuiera jamais et donne l'impression de regarder un film d'animation, à la fois drôle et techniquement abouti. La jouabilité, savant mélange d'exigence, de complicité et de fun, promet une durée de vie vertigineuse, que ce soit seul ou à plusieurs. D'ailleurs, tout a été fait pour que chacun rejoigne la partie quand il le souhaite, en pressant une simple touche. De ce fait, Rayman Origins est l'un des titres à attendre en cette fin d'année.
> The Lapins Crétins partent en live
En parlant de fun, comment ne pas évoquer The Lapins Crétins partent en live!, qui signe le grand retour des meilleurs ennemis de Rayman. De part leur prédisposition au Kinect, les lapins crétins sont parfaitement à leur aise sur la machine de Microsoft et il ne leur a fallu que trois épreuves loufoques pour l'affirmer. Que ce soit l'écrasé en masse de lapins, les ombres chinoises ou la bataille contre des faisceaux lumineux, il ne faut que quelques secondes pour s'amuser. Ajoutez à cela la possibilité de se fendre la poire à quatre, en simultané et vous obtiendrez un titre au capital sympathie infini et capé pour les soirées entre potes.
> Assassin's Creed Revelations
Pour la dernière aventure du charismatique Ezio Auditore, Ubisoft Montréal a mis les petits plats dans les grands. La preuve ? En plus d'une barbe grisonnante, le héros assassin s'est paré d'un habillage 3D du plus bel effet. Si elle n'est pas la plus réussie qui soit, elle a au moins le mérite de parler aux technophiles. A part ça, on peut noter deux grosses nouveautés dans ce nouvel Assassin's Creed, judicieusement présentes pour faciliter la vie d'Ezio et du joueur. Hormis les bombes que l'on fabrique comme on veut, notre héros bénéfice désormais d'un crochet fort utile en termes de possibilités et de gameplay. Pêle-mêle, il permet de grimper plus vite et plus haut, de glisser le long des cordes ou encore de se battre. D'ailleurs, c'est l'une des meilleures armes du jeu. Enfin, on a assisté à une course-poursuite haletante et à la mise en scène plus dynamique que dans les précédents opus. Ezio veut laisser des traces, cela va sans dire.
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