Test Jeu de société : Les Aventuriers du Rail : Amsterdam

Verdict:Chef D’oeuvre

par: Emmanuel Galais



Bienvenue au 17e siècle, au beau milieu du Gouden Eeuw, le Siècle d’or néerlandais. Amsterdam est alors la plaque tournante du commerce mondial et la ville la plus riche de la planète. Partout, dans ses entrepôts et sur ses docks, dans les cales des navires et jusque sur les berges de ses innombrables canaux, s’amoncellent des marchandises venues des quatre coins du Globe.


Tous les amateurs de jeux de société connaissent : « Les Aventuriers du Rail » ! Fort d’une vingtaine de références, la licence créée par Alan R. Moore et vendue à plus de 8 millions d’exemplaires ne cesse de proposer des variantes, toutes plus réjouissantes les unes que les autres, avec un point commun tout de même, et pas des moindres : Une règle du jeu qui s’explique en 3 minutes et permet ainsi aux joueurs de plonger rapidement dans les aventures de ces lignes de trains qui relient des, villes ou des places dans le monde entier.


Avec « Les Aventuriers du Rail : Amsterdam » c’est la route commerciale au 17ème siècle qui est à l’honneur. A une époque où la ville est prospère et où les commerces de l’Europe entière transitent et s’échangent au cœur de la cité Hollandaise. Ici les joueurs, vont devoir prendre le contrôle de routes commerciales soit en privilégiant les contrats qui permettent de glaner des points de victoires, soit, est c’est une nouveauté, en récupérant des marchandises pour augmenter leurs points de victoires en fin de partie. Et le choix se révèle vite cornélien puisque les deux sont tout aussi important et peuvent, ou non, assurer la victoire.


Version compacte, de la célèbre licence, « Les Aventuriers du Rail : Amsterdam » reprend tous les codes de la licence, à commencer par un visuel élégant, une règle du jeu toujours aussi simple qui facilite ainsi la prise en main, et une possibilité de jeu suffisamment fournie pour qu’elle réserve des surprises à chaque partie. Difficile de trouver des points négatifs à ce jeu, tant, même dans sa version compacte, « Les Aventuriers du rail » continue d’être passionnant. Alors, pour être un peu gratte poil, justement, on pourra lui reprocher certainement de ne pas réserver suffisamment de nouvelles surprises ou de nouveautés qui puissent le rendre incontournable par rapport aux autres versions, ou alors dans les points négatifs, peut-être des noms de places imprononçables (Mais ça, c’est plus pour la petite blaque).




Non, il faut quand même le souligner, l’éditeur « Days of Wonder » a su, et c’est suffisamment rare pour le citer ici, garder le cap d’une licence qui ne cesse de se décliner dans des versions compactes ou non, mais qui conserve une prise en main facile, d’une qualité de jeu optimale et d’un soin visuel qui ne fait jamais défaut.