Gen V Saison 1 sur Prime Vidéo

Verdict:Excellent

par: Emmanuel Galais



Les vies mouvementées de super-héros en devenir dans une école ultra-compétitive gérée par Vought International, où leur résistance physique, leurs hormones et leurs limites sont testées au quotidien. A la clé : les meilleurs contrats pour les meilleures villes.


Nouvel évènement prévu sur Prime Vidéo, dés le 29 Novembre, une série directement inspirée de l’un des hits de la plateforme : « The Boys ». Une série écrite par Eric Kripke, Evan Goldberg et Seth Rogen (Ce dernier étant connu des fans pour des films tels que « The Fabelmans » de Steven Spielberg). Le trio reste opérant sur cette nouvelle série, mais c’est Craig Rosenberg qui en prend toute la direction avec Michele Fazekas (Agent Carter) en Showrunner. Bien évidemment tout le monde se demande ce que vaut cette nouvelle série et surtout si elle saura garder l’esprit déconnecté et souvent outrancier de la première.


Et bien la réponse est oui ! Même si les premiers épisodes se révèlent plus sages que dans la série mère, à quelques exceptions près. « Gen V » reprend les mêmes codes : des super-héros avec leurs problèmes personnels, surtout quand ils sont jeunes adultes et qu’ils évoluent dans un milieu ultra-compétitif, où chacun veut avoir sa place dans le cercle fermé des « Sept », les super-héros les plus importants et populaires de la planète. Ils sont entrainés par une école qui veut simplement briller et afficher ses résultats remarquables, et puis bien sûr la société qui détient les droits d’exploitation de l’image des héros et qui fait tout pour préserver sa poule aux œufs d’or.


La série se tourne vers un public plus adolescent, donc avec une mise en scène plus sage, sans pour autant oublier certains codes de la première, à savoir l’hémoglobine qui coule rapidement à flot et un drame qui va ancrer l’histoire pour ensuite être développer sur huit épisodes. Même si « Gen V » se tourne vers un public plus jeune, elle n’en demeure pas moins une véritable réussite qui va bien sûr amener le public à la réflexion sur le rapport à la célébrité, à ce pouvoir que l’on peut avoir jeune et à ses responsabilités. Sans jamais sombrer dans le « Soap » de bas étage, la série parvient dès les premiers épisodes à imprimer son style et à garde un cap, où tous les travers de la jeunesse (Américaine en tout cas !) sont passés à la loupe. On y parle de l’abandon, de la culpabilité, de sexe, évidemment, ou encore de l’anorexie e de bien d’autres sujets importants.


« Gen V » parvient le tour de force de trouver sa place et de répondre à une attente que l’on n’imaginait pas possible de combler. Les producteurs de « The Boys » ont su garder le cap et le ton dans « Gen V », mais ont aussi, et c’est peut-être le seul reproche su mettre des barrières en fonction de leur public. Un choix qui vient créer une certaine frustration, mais qui ne vient tout de même pas gâcher le plaisir, d’autant que certaines scènes restent encore transgressives à souhait pour nous faire rire ou nous surprendre. « Gen V » est une série captivante et l’attente de la deuxième saison risque d’être long.


Disponible à Partir du 29 Septembre sur Prime Vidéos. D’abord les 3 premiers épisodes, puis un épisode par semaine.