Obsession du détail et de la symétrie, audace chromatique, esthétique vintage : le cinéaste texan Wes Anderson impose un style et une signature inimitables, dont la portée déborde du cadre strictement cinématographique. Inspirant les plus grands créateurs d’aujourd’hui, son univers si caractéristique embrasse le réel d’une façon poétique et ludique en mettant en scène une galerie de personnages loufoques, une mélancolie persistante, des mélodies entêtantes.
Regarder un film de Wes Anderson revient à traquer le visible et l’invisible, à recenser les références et les clins d’œil plus ou moins cachés que ce grand esthète affectionne. Un véritable jeu de piste dont ce livre a pour ambition de vous livrer les clés. Synopsis, genèse, distribution, réception critique et publique : tous les films, courts et longs-métrages décryptés.
Une iconographie foisonnante : affiches, photographies de plateau, matériel préparatoire…
Des portraits et des interviews des proches collaborateurs de Wes Anderson pour aller plus loin. Des focus pour découvrir les motifs récurrents de l’œuvre, les obsessions formelles et les thématiques du réalisateur. Des révélations inédites : des secrets de tournage et des anecdotes sur le processus de création…Un index détaillé pour retrouver rapidement les œuvres et les personnes citées.
Que dire de plus au sujet de ce livre signé Christophe Narbonne, journaliste chez « Première », notamment ? Et bien, que rarement un livre aura été aussi complet et aussi facile à lire que ce « Wes Anderson : La Totale ». Mais surtout, il y a un amour qui se dégage de cet ouvrage dédié à l’un des plus réjouissants et hors du temps des réalisateurs américains. Foisonnant d’idées, ayant au fil de ses 11 Films et 7 Courts-métrages su mettre en place un univers qui lui est propre, avec des collaborations aussi fructueuses que celles avec Owen Wilson : « Bottle Rocket » (1996), « Rushmore » (1998), « La Famille Tenenbaum » (2001). Noah Baumbach : « La Vie Aquatique » (2004), « Fantastic Mr Fox » (2009). O encore Jason Schwartzman et Roman Coppola : « The Darjeeling Limited » (2007), « Moonrise Kingdom » (2012), « L’ile aux Chiens » (2018), « The French Dispatch » (2021), « Asteroïd City » (2023), Wes Anderson a su trouver sa place dans le cinéma mondial et imprimer durablement notre inconscient collectif.
Le journaliste dissèque, explique clairement, apporte son lot d’anecdotes inédites ou non, mais sait faire communiquer les œuvres du réalisateur, quel que soit leur format et leur sujet. L’œuvre de Wes Anderson est comme ça, continuellement en corrélation avec les précédentes et sait communier avec une régularité désarmante avec le public qui se déplace toujours pour découvrir ses nouvelles idées et ses nouveaux fantasmes. Wes Anderson est comme un enfant que l’o croit sage alors qu’il ne cherche qu’à sortir du cadre pour provoquer des réactions chez ses spectateurs. Un « Beau Livre » à offrir aux cinéphiles, aux fans de Wes Anderson, mais aux néophytes également afin de découvrir un réalisateur majeur du cinéma américain, qui continue à suivre son bonhomme de chemin sans se préoccuper de la mode ou de l’influence du moment.
Editeur : Epa Eds Format : 21,00 x 27,00 cm Pages : 288 Prix Conseillé : 39.95€