Dans « Chandigarh », les joueurs incarnent des urbanistes chargés de construire cette ville moderne à partir de zéro. Pour cela, ils assisteront l'architecte Le Corbusier lors de l'aménagement. En 1951, le gouvernement indien a demandé au célèbre architecte Le Corbusier de concevoir une nouvelle capitale pour l'État du Pendjab. C'est ainsi qu'est née Chandigarh. A vous d'assistez Le Corbusier dans cette tâche et de donner vie a cette nouvelle ville d'Inde du Nord. Défendez au mieux vos idées et vos projets pour vous arroger la victoire ! Les joueurs construiront des bâtiments, essaieront de tirer profit des bâtiments construits par d'autres, utiliseront les compétences des différents employés municipaux et essaieront de se positionner aux endroits clés de la ville, tout cela dans le but de réaliser les modèles des plans qu'ils ont choisis. Celui qui obtient le plus de points de prestige gagne la partie.
Capitale du Penjab et du Haryana, « Chandigarh » est ce que l’on appelle une ville nouvelle, puisque construite en 1951, après l’indépendance de l’Inde en 1947. Commandée par le gouvernement de l’époque au célèbre architecte Le Corbusier, la ville fit également appel à d’autres architecte pour dessiner les bâtiments, Le Corbusier signant les plans de la ville avec un système d’urbanisme très élaboré, particulièrement en ce qui concerne la circulation. Voilà, pour l’histoire, maintenant intéressons-nous à ce jeu de Ludonova, signé Toni Lopez, qui signe, ici, son deuxième jeu après « Air Mail » sorti en 2022 chez le même éditeur.
D’abord, il y a le soin apporté aux éléments qui vont composer ce jeu : Les bâtiments, les pions, et les tuiles qui feront le plateau de jeu. Car, comme dans des « Roll & Write », ici, vous allez déplacer vos architectes et en fonction des croisements de tuiles où ils seront positionnés, vous pourrez construire, un seul bâtiment sur un espace vide. L’illustration d’Edu Vails (Time Trouble) est très inspirée de l’œuvre du célèbre architecte et joue beaucoup sur les ambiances entre culture Indienne et modernité de l’époque. Chaque tuile qui forme le plateau (La face varie en fonction du nombre de joueur) vient apporter plusieurs espaces pour que les joueurs puissent construire leurs bâtiments et ainsi scorer à chaque fois qu’ils parviendront à réaliser un de leurs projets.
Ce qui est intéressant dans « Chandigarh », c’est d’abord la fausse complexité de la mécanique de jeu, suite à une mise en place un peu longue et une compréhension des règles de scoring, qui peut parfois paraître un peu laborieuse, mais qui se facilite dés le deuxième ou troisième tour. Car, pour les habitués des jeux de placements et de Gestion d’ouvriers, « Chandigarh », ne vient pas le révolutionner, mais sait simplifier les règles pour pouvoir être amusant et se renouveler à chaque partie. Bien sûr, comme souvent, plus il y a de joueurs, plus le jeu s’avère redoutable dans la réalisation des projets.
Ensuite, il y a cette façon d’utiliser un système proche d’un autre style de jeu (Le Roll & Write) qui vient donner une touche intéressante au jeu, notamment, parce les joueurs doivent maitriser plusieurs aspects de la règle de Score pour être à la fin celle ou celui qui aura le plus de points de Prestiges. Ainsi « Chandigarh » est jeu surprenant qui cache bien ses intentions, mais qui permettra aux joueurs de découvrir un mixe de plusieurs styles de jeux pour mieux s’amuser et se renouveler à chaque partie.
Editeur : LUDONOVA A Partir de 10 ans, Pour 2 à 4 Joueurs, Partie : 30mn à 1 H. Prix Conseillé : 28 €.