Test Cyberlink PowerDirector 10 : le plein de nouveautés intéressantes (2)



Cyberlink, promoteur du fameux logiciel de lecture DVD / Blu-ray PowerDVD propose également PowerDirector pour le montage vidéo et la fabrication de diaporamas photos ou de structures DVD / Blu-ray. La version 10 apporte son lot de nouveautés, tout en optimisant, le cas échéant, la présence de cartes graphiques récentes pour accélérer le rendu de travail et d’export.

 
Par Bruno Orrù

 


Deuxième partie : 3D, Import / export, travail dans l’ombre

 

Première partie : Interface, fonctions principales de montage

Troisième partie : Gestion des effets

Quatrième partie : Arts graphiques, diaporama, communauté en ligne



3D

L’une des grandes nouveautés de cette version 10 est la gestion complète de sources 3D. Par complète je veux dire la gestion et le montage de flux 3D issus des nouveaux caméscopes 3D, quelques soit leur marque et le type de flux spécifique liés à chacune des grandes marques.

 

 


Le montage ou les diaporamas se réalisent comme avec une source 2D mais les effets et outils à disposition sont moins nombreux. Pour que le montage soit pertinent, il est préférable de travailler sur un ordinateur capable d’afficher de la 3D, la fenêtre de prévisualisation permettant bien entendu de vérifier le fruit de vos travaux et notamment la pertinence des quelques effets visuels et de transitions 3D.

Import / export

PowerDirector est un outil de montage mais il permet bien entendu d’importer des documents audio-vidéo (fichier, capture depuis un caméscope…) et de réaliser des exports, sous formes de fichiers (SD/HD), de structure DVD ou Blu-ray, soit de prévoir une sortie sur bande avec un caméscope branché en sortie de l’ordinateur. N’oublions pas qu’une large proportion de (jeunes) utilisateur de logiciels de montage vidéo n’ont qu’un souhait, partager le fruit de leur travail ; c’est prévu avec PowerDirector avec une facilité déconcertante, d’une part pour des téléphones mobiles des principales marques, des appareils de type iPhone/ iPad, PSP, PS3, Xbox360 ou des lecteurs mp4 et d’autre part sur des sites sociaux tels que YouTube, DailyMotion ou Vimeo. Dans ce dernier cas, une interface dédiée vous permet de mémoriser votre login et mot de passe afin que le dépôt sur votre compte se réalise en totale transparence.

Générer un fichier vidéo requiert généralement beaucoup de patience. PowerDirector 10 propose deux options pour accélérer le temps.
La première fonction intéresse tout le monde, c’est la fonction SVRT (Smart Video Rendering Technology - maintenant en version 3) qui, d’un clic, vous informe du format de sortie le moins consommateur d’énergie musculaire de la part du processeur, et donc l’encodage le plus rapide. Une performance notamment permise par le fait que le rendu et l’encodage ne soient effectuées que  sur les portions qui le nécessite, et non pas sur l’ensemble des éléments. Attention toutefois, il vous appartient de vérifier que cette proposition correspond à une qualité de restitution en phase avec votre besoin.

 

 


La seconde option, plus technique, s’adresse à ceux qui possèdent une configuration récente, compatible OpenCL (Open Computing Language). PowerDirector 10 s’appui alors sur ce protocole pour accélérer le rendu des effets et l’encodage en sortie. Les comparaisons avec certains concurrents que m’ont fournit l’équipe Cyberlink de passage à Paris sont carrément vexantes.

Vous trouverez en fin de test les caractéristiques des compatibilités audio et vidéo en entrée et sortie. Je note ici toutefois que PowerDirector 10 sait gérer le DTS en entrée et que vous pouvez produire un film en 5.1 via le module « Dolby Digital creator ».

 

Travail dans l’ombre

Même si Cyberlink a clairement optimisé son moteur TrueVelocity 2 pour de rendu et l’encodage, les limitations matérielles ne peuvent disparaître et il me faut ici vous rappeler que si vous travailler sur des fichiers HD issus de caméscopes numériques, vous risquez fort de rencontrer des ralentissements machine vite agaçant. Assez inexplicablement, Cyberlink est l’un des rares éditeurs à ce soucier de ce point majeur et de proposer le mode « édition Ombre » pour les contenus HD qui sont relativement lourds à gérer : PowerDirector crée alors une version SD des séquences travaillées afin d’alléger le travail du processeur et par conséquent accélérer la prévisualisation des effets et autres retraitements. Je peux vous assurer que c’est un véritable soulagement pour le processeur et par ricochet pour votre bonne santé mentale.



Troisième partie : Gestion des effets

Quatrième partie : Arts graphiques, diaporama, communauté en ligne