Test Cyberlink PowerDirector 10 : le plein de nouveautés intéressantes



Cyberlink, promoteur du fameux logiciel de lecture DVD / Blu-ray PowerDVD propose également PowerDirector pour le montage vidéo et la fabrication de diaporamas photos ou de structures DVD / Blu-ray. La version 10 apporte son lot de nouveautés, tout en optimisant, le cas échéant, la présence de cartes graphiques récentes pour accélérer le rendu de travail et d’export.

Par Bruno Orrù

Nous vous avons présenté sur DVDcritiques une prise en main de la version 8 (suivre ce lien), l’occasion de constater que Cyberlink propose un outil complet, facile d’usage et adapté autant au pur novice du montage vidéo qu’au passionné qui souhaite avoir une caisse à outil plutôt bien fournit. Seulement voilà, deux années ont passées et Cyberlink arrive avec une version 10  qui devrait séduire ceux qui, justement, souhaite un outil simple d’usage mais doté de fonctions puissantes.

Vous trouverez ci-dessous un bref rappel des caractéristiques les plus importantes et, surtout, un focus sur les nouveautés. Je vous invite vivement de lire en parallèle la prise en main de la version 8 (suivre ce lien), notamment pour les commentaires sur la souplesse d’utilisation de l’interface pour l’édition, la construction de menus DVD / Blu-ray ou pour les modalités de finalisation de vos montages, notamment pour l’export vers des sites de partage.

 

 

 

Première partie : Interface, fonctions principales de montage

Deuxième partie : 3D, Import / export, travail dans l’ombre

Troisième partie : Gestion des effets

Quatrième partie : Arts graphiques, diaporama, communauté en ligne

 

Interface

L’interface générale de PowerDirector reste stable au fil des versions, signe que l’idée de départ était bonne. Rien de bien original pour autant avec sur la partie haute deux blocs permettant, sur la gauche, d’accéder aux éléments de montage et, sur la droite, de visualiser le film ou le clip en cours de travail. Les dimensions des fenêtres peuvent être ajustées mais pas déplacées.

La partie gauche de l’interface. Le bandeau sur l’extrême donne accès aux différents modules. La grande fenêtre sur la partie supérieure permet d’afficher les éléments à disposition (de base ou téléchargés). La partie basse laisse percevoir le début de la ligne de temps. Une présentation en mode scénario est également possible.

 

 



La partie droite de l’interface avec la fenêtre de prévisualisation et les fonctions de lecture.


 

 

La nouveauté de cette version 10 se traduit par une prise en main à la mise en route de l’application par un module Wizard qui propose de plonger directement dans l’interface détaillée ou, plus simplement, de passer par une gestion simplifiée pour produire un film ou un diaporama. Il s’agit en fait de raccourcis pour ceux qui sont pressés ou qui ne souhaitent pas réaliser un montage à base d’effets dans tous les sens. Une option bien entendu ponctuelle, sinon aucun intérêt d’investir dans ce type de logiciel.

 

 

Cette capture vous permet de visualiser l’interface rapide ou l’élaboration d’un diaporama avec le choix de thème de transition et au premier plan la fenêtre de personnalisation de l’accompagnement sonore.


 


Fonctions principales de montage


Il serait en effet dommage de passer à coter des nombreuses fonctions offertes, à commencer par les 100 pistes vidéo et audio possibles. Le petit plus dans cette version 10 ? Dès que vous réquisitionnez une piste, une nouvelle apparaît automatiquement, c’est tout simple mais cela facilite pas mal la vie au quotidien. Autre petit plus très sympathique, le « beat marker » qui permet de repérer automatiquement dans une bande sonore musicale le tempo ; des marqueurs se positionnent alors dans la ligne de temps et permet de caler avec précision des plans vidéos  ou des effets.

 

 


Tiens, toujours dans la section audio, la version 10 propose dorénavant une fonction de normalisation qui prend en compte l’ensemble des séquences audio et non plus celle en cours. Une vraie normalisation sonore globale donc qui manquait aux versions précédentes. Coté nouveauté on trouve également un module « keyframe control » qui permet de synchroniser avec précision l’ensemble des corrections colorimétriques ou la pose d’éléments visuels ou particules. Au premier abord, ce module semble complexe d’approche  mais s’avère vite indispensable pour un travail de précision.

Enfin, coté nouveauté, je ne pouvais pas oublier le nouveau mode « time lapse » qui permet de réaliser une animation image par image ; c’est en fait la possibilité de filmer image par image des acteurs, des jouets, des figurines (en terre ou pate à modeler notamment) ou des objets. Cela permet de créer un film animé, composé d’une succession de photos (assemblées à 25 images secondes) afin de produire un film fluide.  Pour l’avoir déjà testé sur un concurrent, je peux vous assurer que la patience requise pour ce type d’exercice permet de réaliser des séquences originales, voir amusantes quand elles placent en scène des personnes.

Les outils intégrés sont nombreux donc (y compris des outils et effets intégrés dans PowerDirector 10 ou ceux issus de spécialistes externes), et je vous laisse le soin de tous les découvrir dans la version d’essai en téléchargement sur le site Cyberlink. Ce que  je peux vous dire néanmoins c’est que la qualité des effets est excellente, à commencer par le ralenti dont l’aspect interpolé est d’un rendu jamais vu pour un produit grand public.

 


Deuxième partie : 3D, Import / export, travail dans l’ombre

Troisième partie : Gestion des effets

Quatrième partie : Arts graphiques, diaporama, communauté en ligne