La HD DLP selon Sagem

 

L’Axium HD-D50 fait un véritable tabac depuis son apparition sur le marché. Il faut dire que pour un premier jet, c’est (presque) un coup de maître. J’ai d’ailleurs moi-même succombé à cette (grande) image extraordinaire que délivre cet appareil, associée à une connectique exemplaire. Je vous invite à lire mon test si vous ne l’avez pas encore fait (lien en fin de texte) pour découvrir ses nombreux points forts mais aussi ses quelques points faibles, d’ailleurs corrigés avec le HD-D45.

 

L’Axium HD-D45 n’est pas tout à fait le successeur du HD-D50 qui reste au catalogue du constructeur le temps (indéterminé !) de lui trouver véritablement un successeur. Le HD-D45 répond à une forte demande ; un grand écran oui, mais de taille raisonnable. C’est vrai que 50 pouces (127 cm) c’est très grand, surtout en appartement. Mine de rien, 5 pouces de moins (environ 12 cm) cela fait la différence lorsque l’on compare côte à côte les deux machines. Par contre, Sagem a délocalisé les haut-parleurs sur les cotés, augmentant du coup la largeur totale ! Heureusement, pour ceux comme moi qui intègre l’appareil entre deux meubles, ces haut-parleurs sont détachables et peuvent-êtres posés ailleurs ou pourquoi pas être remplacés par des unités de meilleure facture sonore. Le fait d’enlever les haut-parleurs du socle, cela l’affine considérablement mais retranche un peu l’aspect cinémascope.

 

Le socle du HD-D45 est moins imposant, l’écran semble simplement posé dessus, ne fait plus corps comme sur le modèle HD-D50. Pour autant, cette coque sur sa partie frontale renferme un petit caisson de graves, celui qui manque cruellement au HD-D50. Ce caisson est composé d’un petit haut-parleurs qui s’encastrent dans un logement qui traverse toute la coque et pourvue à l’extrémité d’un évent de décompression. Cet ensemble permet de travailler à partir de 40 Hz mais ne peut évidemment pas rivaliser à l’emploi d’un véritable caisson de graves.


Le socle est plus fin mais plus profond. L’aménagement du bloc optique et des éléments électroniques sont en effet été complètement réaménagés ce qui amène à une profondeur de 44 cm alors que le HD-D50 ne fait que 37 cm de profondeur ! De fait si le HD-D45 est plus beau, il est aussi un peu plus épais, mais cela a-t-il beaucoup d’importante à partir du moment ou l’écran devra être posé sur un meuble ou dans un ensemble dont la profondeur sera certainement supérieure ? Coté présentation esthétique, le bord laqué noir offre subjectivement un meilleur détour à l’écran mais renvoi également plus de reflets.

 

Sur un plan technique, le HD-D45 se distingue de son grand frère sur deux points principaux. Le HD-D45 est équipé d’une nouvelle puce DLP HD2+ qui offre un meilleur rapport de contraste. Le HD-D45 est également équipé d’une nouvelle lampe de 120 watts (100 watts pour le HD-D50) qui apporte un gain sensible de luminosité. Attention toutefois car chez moi avec le HD-D50 équipé « seulement » d’une lampe de 100 watts j’ai du baisser la luminosité par défaut ! Les 120 watts vont donc être salutaire uniquement pour les cas extrêmes ou la luminosité ambiante est très forte. Pour les autres une option permet heureusement de descendre d’un cran la puissance et par la même prolonger la vie de la lampe. Elle est estimée sur le HD-D45 à près de huit milles heures à plein potentiel.


La connectique est complète et astucieusement agencée. Ainsi, la très disgracieuse entrée VGA en face avant du HD-D50 est déplacée sur le coté du HD-D45. Les autres entrées dont l’entrée YUV entrelacée ou progressive et l’entrée DVI sont sur la face arrière. Autre nouveauté importante, l’entrée DVI est dorénavant compatible HDCP, permettant le branchement d’un lecteur de DVD à sortie numérique DVI / HDMI HDCP.

 

Au niveau des prestations, le HD-D45 présente une image similaire à l’Axium HD-D50 dans sa texture sachant que je n’ai pas eu l’occasion de vérifier sa qualité de travail sur des sources traditionnelles puisque le HD-D45 n’était branché sur un PC diffusant des images HD. Evidemment la capacité HD du HD-D45 était parfaitement employée mais sachant que son traitement d’image est peu ou prou similaire au HD-D50, je vous renvois à mon test pour en savoir plus. La grosse différence c’est la luminosité, sensiblement plus élevée qu’il conviendra donc d’ajuster à la baisse dans un salon normalement éclairé. La nouvelle puce HD2+ semble faire correctement son travail avec subjectivement des contrastes plus appuyés sur le HD-D45 que le HD-D50 qui diffusaient tous deux les mêmes images. Bref, une très belle image avec une section sonore sur le HD-D45 plus réaliste grâce au renfort du caisson de graves. Le relief sonore est plus probant et les voix masculines prennent plus de matière, cela saute aux oreilles instantanément !

 

Le HD-D45 sera très prochainement disponible au prix de 3 290€ (prix indicatif) alors que le prix de son grand frère bien que plus grand chute de 4 000 à 3 000€. Dans les deux cas, les prix sont plutôt intéressant au regard des produits.
La HD LCD selon Sagem

 

Sagem nous a également présenté son premier téléviseur sous technologie LCD. Avec ce HD-L27 nous sommes bien loin d’une simple dalle informatique, tant sur un point esthétique que fonctionnel. La très grande surprise c’est le prix (indicatif) de 1 990€. Cela reste encore une belle somme mais c’est un prix plutôt compétitif sur ce segment d’appareils.


Dans ce prix il faut bien entendu tenir compte de la superbe esthétique qui prend la forme d’un détourage noir « piano » laqué.  Il faut aussi tenir compte de sa résolution de 1280 x 720 pixels soit la résolution HD standard, de l’intégration d’un tuner TV et de traitement vidéo associé destiné à optimiser l’affichage des images télévisuelles ou vidéo (procédé propriétaire). Au final le HD-L27  est capable d’afficher une image avec un bon taux de luminosité (550 cd/m2) et de contraste (600 :1). L’angle de vision est en ligne avec les écrans LCD soit 160°. Il faut également considérer la connectique dont une entrée DVI compatible HDCP et pas moins de trois entrées Péritel toutes compatibles RVB !

 

Le HD-L27 est également équipé d’un lecteur de cartes mémoires compatible Compact Flash (1), Smart Media, Secure Digital, XD Card, Memory Stick, Memory Stick Pro et Multi Media Card ! J’ai eu l’occasion de voir fonctionner le logiciel interne qui pilote l’affichage des photos, soit au coup par coup (pilotage télécommande – rotation de l’image possible pour les portraits) soit en mode diaporama. Le chargement dépend directement de la taille des images. La photo est toujours affichée en intégralité, la qualité d’affichage est excellente, traduisant un scaling performant de ce type de média. Cet emplacement est caché sur le tranchant gauche de l’écran. Six modes d’images sont proposés dont un mode étiré permettant d’utiliser la matrice 16/9ème pour des programmes 4/3 sans trop de déformations. Pour les amateurs de zapping croisé deux modes PIP – Picture In Picture – et PAP – Picture And Picture – sont disponibles.

 

Le HD-L27 possède une section sonore basique de 2 x 12  watts, intégrant tout de même un système Virtual Dolby Surround. A noter également une option de contrôle automatique du volume sonore.

 

Informations complémentaires :

 

Le test DVDcritiques de l’Axium HD-D50

La news présentant les nouveaux rétroprojecteurs DLP 2005 / 2005

Le site Sagem (téléchargement de la fiche produit :

http://www.sagem.com/presse/axium/sagemaxium_info-d45.pdf (attention la profondeur énoncée dans cette fiche est erronée).

Le site DLP (en anglais)