La secte des morts-vivants

Titre Original
The devil's men
Genre
Pays
Etats-Unis / Grèce (1976)
Date de sortie
dimanche 2 octobre 2005
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Fixos Constantine
Scénaristes
Arthur Rowe
Compositeur
Brian Eno
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

Un prêtre irlandais part en Grèce pour retrouver la trace de jeunes gens disparus qui ont, semble-t-il, été enlevés par une mystérieuse secte.

Critique subjective :

Arrivant alors que la vague du gothique perd en intensité, La secte des morts-vivants (The devil’s men) de Costas Karagiannis semble avoir pour ambition de donner un souffle nouveau au cinéma fantastique européen. Avec un tournage en Grèce (un pays finalement peu prisé par le genre) et un pitch alléchant, La secte des morts-vivants disposait de plusieurs atouts pour s’imposer comme une oeuvre originale mais, dans les faits, que nenni. Le problème est facile à identifier : l’affaire (écriture et mise en scène) a été confiée à des tâcherons dépourvus de la moindre once de talent. N’espérez donc pas dégotter la perle rare avec ce film méconnu aux forts relents de navet.

Malgré son titre français trompeur, La secte des morts-vivants ne met pas en scène une horde de zombies raëliens mais une ancienne secte grecque vouant un culte sanglant au dieu Minotaure. Entre les incohérences narratives énormes (des ruines fouillées et refouillées par plusieurs générations d’archéologues dissimulent un passage secret !) et des dialogues creux qui sonnent faux, l’intrigue de The devil’s men ne suscite qu’un mélange de somnolence et de lassitude, pour ne pas dire un ennui labyrinthique. Ajoutons à cela des personnages transparents et des acteurs peu concernés, y compris les deux têtes d’affiche (Donald Pleasence et Peter Cushing) qui viennent cachetonner au soleil en assurant le minimum syndical.

Côté réalisation, Costas Karagiannis livre une mise en scène impersonnelle truffée d’effets désuets (ralentis, zooms et effets sonores kitchs) qui prêtent plus à rire qu’autre chose. Dans ces conditions, il va sans dire que l’atmosphère paranoïaque dont le métrage cherche à se parer tombe irrémédiablement à plat. Toute impression de menace étant absente, on se rend d’autant plus compte qu’il ne se passe finalement pas grand chose à l’écran. Etant donné que l’on a droit à une bande originale stridente (Brian Eno), des cérémonies de pacotille et des scènes qui frisent le ridicule (des adeptes encapuchonnés qui coursent une jeune femme dans les bois, un final où l’eau bénite fait le même effet que de la nitroglycérine), il n’y a donc vraiment pas grand chose à sauver.

Verdict :

A moins de vouloir absolument vérifier par vous même (on vous aura prévenu), vous suivrez ce conseil avisé : passez votre chemin.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.66:1
Une qualité vidéo largement insatisfaisante. L’image manque de clarté (la définition n’est guère fameuse), d’éclat (les couleurs sont fades) et de propreté (on déplore la présence de défauts de pellicule et d’un grain souvent prononcé). Même en prenant en considération l’âge respectable du métrage, l’ensemble est des plus décevants.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
1.0
Anglais
5.1
Français
1.0
Si quatre pistes nous sont ici proposées (version française en mono, version originale en mono, dolby digital 5.1 et DTS), tous les standards sonores s’avèrent de qualité médiocre. Si les pistes en mono sentent le renfermé, les pistes restaurées (V.O. 5.1 et DTS) ont tendance à faire dans l’artifice et n’apportent pas grand chose (plus d’ampleur certes mais la différence n’est pas forcément significative). A noter que la version française (doublages vieillots au possible) comporte des passages en V.O. sous-titrée.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
13 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


 

- Filmographies : Peter Cushing, Donald Pleasence et Costas Karagiannis. Ces filmographies sont-elles présentées sur des pierres tombales pour bien nous signifier que les trois hommes sont aujourd’hui décédés ? ...

- Bandes-annonces (13 minutes)
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
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Bonus Cachés
Court Metrage