Le Film
    Critique de Jean-Luc  Richter
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                110 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
L’histoire
Dans une gare de Londres, un prestigieux scientifique se fait enlever sous les yeux de l’agent des services secrets qui le surveillait et que l’on retrouve assassiné sur le quai. Pour le remplacer, Le colonel Ross (Guy Doleman) des services secrets militaires britanniques, décide de redonner sa chance à son agent Harry Palmer (Michael Cain) et de l’affecter au service de contre espionnage du Major Dalby (Nigel Green).
Harry Palmer était jusque là affecté à des planques minables suite à son insubordination. Calme, flegmatique mais très observateur, il parvient rapidement à remonter jusqu’à Erik Ashley Grantby (Frank Gatliff), le chef d’un réseau mafieux, et à lui proposer le rachat du scientifique…
Harry Palmer : espion de sa majesté
Ce film s’inscrit dans une saga des aventures de l’espion Harry Palmer. Cette saga aurait dû être ‘complémentaire’ de la série des James Bond, mais elle ne connût que trois films, tous interprétés par Michael Cain : « Ipcress, danger immédiat » (1965) de Sidney J. Furie, « Mes funérailles à Berlin » (1966) de Guy Hamilton, et « Un cerveau d'un milliard de dollars » (1967) de Ken Russell. La série aurait dû compter sept films, mais Michael Cain décida d’arrêter après le troisième et il ne fût pas remplacé. La complémentarité vient de la personnalité des espions, sachant que le producteur de « The Ipcress File », Harry Saltzman, a également produit huit James Bond, dont « Goldfinger », « Dr. No » ou encore « L’homme au pistolet d’or » !
Harry Palmer est à l’opposé de l’agent 007 : il se fait engager dans l’espionnage parce qu’il a commis des vols en tant que militaire anglais stationné en Allemagne. L’armée lui a alors laissé le choix entre l’espionnage au service de l’Angleterre et la prison. Cette première partie de l’histoire du héros est évoquée dans « Ipcress, danger immédiat ».
Par rapport à James Bond, Palmer est également beaucoup moins athlétique et séduisant, cela ne l’empêche pas de se prendre pour un grand séducteur et de se laisser, naïvement, manipuler par les femmes. Enfin, Palmer préfère utiliser son intelligence et son sens de l’observation pour résoudre les énigmes de façon plus « calme » que son grand rival.
Notons que le compositeur de la musique du film est John Barry qui a obtenu quatre Oscars au cours de sa carrière avec, entre autre, les musiques de « Danse avec les loups » et « Out of Africa ».
Critique subjective
Anti-héro par excellence, Michale Cain incarne un personnage dont l’arrogance et le flegme britannique poussés à l’extrême pourront sembler pénible à un spectateur bercé par les films d’actions montés comme des clips vidéo. Ici tout est très lent (trop lent ?) et le scénario s’inscrit pleinement dans l’imaginaire d’un espionnage né de la guerre froide dont les agents restent toujours dans l’ombre. Ce qui déroute le plus est sans doute le parti pris du réalisateur Sidney J. Furie de toujours trouver des plans de caméras étranges : par-dessus l’épaule d’un acteur vu de dos, à travers une grille, vu depuis le plafond… Malheureusement, il abuse un peu trop du procédé et, ce qui aurait pu donner une atmosphère oppressante, fini par simplement devenir pénible.
« The Ipcress File » garde tout de même de beaux restes, avec une histoire compliquée qui nécessite la pleine attention du spectateur et une fin où l’action s’accélère et dont le dénouement conserve le suspens jusqu’au bout. Un film d’espionnage qui pourra vous faire passer une soirée agréable si vous êtes patient, que vous passez outre la mise en scène un peu ‘lourde’ et que vous aimez la ‘British Touch’.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                2.35:1
						
            
         
     
    
 
                            
	
La copie présentée ici nous offre une image de qualité satisfaisante, même si on est très loin des standards actuels. Les couleurs sont un peu délavées mais tout de même précises. La définition est acceptable, mais on regrette les nombreux fourmillements dans les arrières plans qui rendent ceux-ci peu lisibles. Le plus gros regret (déjà évoqué plus haut) vient de la photographie dont les effets sont pénibles à la longue.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
5.1
Anglais                       
5.1
Anglais                       
1.0
Anglais                       
5.1
 
                            
	
Filmé en mono en 1965, la piste sonore du film a subit un lifting complet puisqu’on nous propose ici du DTS 5.1 en VO et du Dolby Digital 5.1 en anglais et français. Heureusement, les puristes ont également droit à la piste d’origine qui a été très bien nettoyée de tous bruits parasites. On ne note pas de souffle et la dynamique est tout à fait satisfaisante.
Les nouvelles pistes en 5.1 sont de qualité équivalente, avec un travail intéressant sur la spatialisation qui rend l’ensemble plus vivant (et c’était nécessaire !). L’effort porte surtout sur les sons d’ambiance, avec tout de même quelques ratés, comme lorsque le Major Dalby pousse simplement sa fenêtre (à simple carreau) et que le bruit de la rue disparaît totalement ! Ne vous attendez pas non plus à des effets démonstratifs sur les enceintes surround car « The Ipcress File » est un film très ‘calme’. Mais le placement des voix a été respecté et le travail de restauration sonore est donc globalement une réussite. Notons enfin que les sous-titres sont malheureusement obligatoires dans les versions anglaises.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                10 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
PVB édition nous présent le DVD dans un boitier très classique en reprenant l’affiche d’origine du film. La grande surprise vient des menus qui sont de très mauvais gout, avec des effets 3D totalement ridicules et pas du tout en phase avec l’esprit sobre et ‘British’ du film. Dommage ! Heureusement, l’éditeur est tout de même parvenu à nous dénicher quelques suppléments qui raviront les fans d’Harry Palmer :
Filmographies
On retrouve ici des fiches filmographiques de Michael Cain, Sidney J. Furie et John Barry.
Galeries Photos
Elle présente une dizaine de photos du film, sans grand intérêt.
Bande annonce
Une bande annonce classique qui dévoile beaucoup trop de l’intrigue du film.
Spots Radiophoniques
Le collectionneur hollandais Kees Stam fourni quatre spots de promotions du film diffusés à la radio en 1965.
Affiche du film
C’est celle que l’on retrouve sur la jaquette avec, en plus, des extraits des articles de presses de l’époque qui vont jusqu’à comparer le film à un ‘Goldfinger’ pour intellectuels !
Bonus caché (sur l’œuf)
Kees Stam nous rapporte ici une anecdote sur le côté ‘cuisinier’ de Harry Palmer et un extrait de la scène où Michael Cain est doublé pour casser un œuf !
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
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            Filmographies
 
        
            
            Clips vidéo
 
        
            
            Bêtisier
 
     
    
        
            
            Bonus Cachés
 
        
            
            Court Metrage