Dors ma jolie (Série Marie Higgins Clark)

L’histoire

20 ans après l’assassinat de sa mère, Neeve Kearny (Connie Selleca) styliste New Yorkaise voit son assassin présumé, un mafieux du monde de la mode, libéré de prison. Au même moment, une journaliste, cliente et amie de Neeve Kearny, est sur le point de révéler certaines informations sur ce monde peu scrupuleux quand elle est retrouvée morte dans d’étranges circonstances. Neeve va alors tout entreprendre pour élucider cette inquiétante disparition et va aller au devant d'étonnantes révélations.

Autour du film

Ce film est une adaptation de l’oeuvre originale « While My Pretty One Sleeps », écrite par Mary Higgins Clark, tournant autour du monde de la mode.

Qui est Mary Higgins Clark ?

Rien ne prédestinait cette New Yorkaise d’origine Irlandaise à devenir écrivain, mais la dureté de la vie forge parfois des destins peu communs. Elle n’a que 10 ans quand son père meurt prématurément d’une attaque laissant sa femme très démunie pour élever cette petite Mary et ses deux fils.

Afin d’aider sa famille, Mary travaillera dans une agence de publicité 3 ans après avoir quitté le lycée. Elle poursuit ensuite en tant qu’hôtesse de l’air et commence à écrire des nouvelles qu'elle envoie aux journaux. Après de nombreux refus, « Extension Magazine » publie enfin une de ses nouvelles.

Frappée à son tour par le destin, elle devient  veuve et doit assumer ses cinq enfants.  Elle retrouve alors du travail et écrit des scripts pour la radio. Le premier livre qu'elle publie, une biographie de George Washington, ne sera pas un succès. Elle s'engage sur une nouvelle voie et décide d’écrire un suspense  « La Maison du guet » (Where are the children) qui devient immédiatement un best-seller. Par la suite, le succès accompagnera tous ses livres.

En France, les éditions Albin Michel publient en 1979 « La Nuit du Renard » donnant par la même occasion le coup d'envoi à la collection Spécial Suspense qui compte à ce jour 18 des 21 livres écrits par Mary Higgins Clark.

Depuis, elle a vendu en France plus de 20 millions d'exemplaires et 50 millions aux USA. En 1999, un sondage paru dans Le Monde la donnait en deuxième position des auteurs les plus lus par les jeunes de 18 ans.

Aujourd’hui, elle écrit même à quatre mains avec sa fille Carol.

Critique subjective

Même si l’adaptation est fidèle au roman, ce film reste une bonne série B qu’il sera agréable de regarder en famille lors d’un dimanche après midi un peu pluvieux.

Les deux principaux acteurs, sont d’ailleurs coutumiers de ce genre de série et se sont illustrés, entre autres, dans « Enquêtes à Palm Spring » pour Connie Selleca et dans « Dream On », « Santa Barbara » ou encore « Mac Guyver » pour Beau Starr.

La première demie heure est un peu longue, manquant de rythme, mais il faut bien poser le décor. Heureusement, le reste du film rattrape cette longueur par des rebondissements et révélations plus ou moins inattendues qui raviront les inconditionnels du genre.

Le mot de la fin

Le jeu des acteurs est plutôt bon et l’intrigue ne se dévoile qu’au dernier moment ce qui contribue à faire passer un bon moment au spectateur.

L’image est correcte, sans plus, pour une taille totale de 3,80 Go de gravure sur la petite galette dorée.

Un petit moins tout de même concernant la définition, des effets de pixellisation et de fourmillements sont parfois visibles, mais jamais gênants.

Malgré la pauvreté des configurations audio ; seulement deux pistes disponibles en 2.0, le son est d’une clarté tout ce qu’il y a d’agréable et quelque fois même surprenant.

La dynamique est bonne que ce soit sur la version originale ou sur la version française.

Contrairement à certains DVDs, les voix de celui - ci sont plus qu’audibles. C’est parfois dérangeant sur les voies les plus graves et particulièrement celle du doublage de Beau Starr.

Pour les heureux possesseurs d’un ampli capable de restituer du pseudo 5.1 à partir d’une source en 2.0, profitez de cette option, le rendu est très acceptable.

La partie bonus est un peu « light », seules trois bandes annonces sont disponibles, dont celle de « Dors ma jolie ».

Au minimum, une petite biographie de Mary Higgins Clark aurait été la bienvenue afin de faire connaître cette grande dame du suspense.

Trois adaptations issues des romans de Mary Higgins Clark sont donc présentées :

« La maison au clair de Lune » : 44 secondes
« Dors ma joile » : 1 minute 19 secondes
« Ce que vivent les roses » : 48 secondes